Une page se tourne. Elle ne signifie ni la fin du PCR (loin de là), ni un futur succès probant du PLR aux prochaines échéances électorales. Cette page qui se tourne, c'est celle d'un fantasme des fidèles de Paul Vergès. Et de Paul Vergès, lui-même. Le PCR ne sera plus le PCR, sans Paul Vergès. C'est vrai dans la dimension de l'homme politique. Mais pas du parti communiste réunionnais. Et c'est un paradoxe, car le PLR se bâtit, cette fois-ci sur le nom, la notoriété et la dimension d'une femme. Huguette Bello.
L'homme a son charisme. Sa dimension. Très grande. Sa mégalomanie. La femme a sa ténacité. Sa notoriété. La plus grande à La Réunion. Une obsédée textuelle du palais Bourbon. Ses coups de colère. Son mauvais caractère. Une femme qui fait peur à beaucoup d'hommes. Deux trajectoires divergentes au sein du PCR pour une rupture logique et inévitable dans la conquête du pouvoir. Le dénominateur commun entre ces deux "anciens amis" qui ont le même objectif. Réduire l'autre et son parti au silence. C'est désormais inéluctable.
Première interrogation : Qui entre Paul Vergès et Huguette Bello porte les vraies valeurs du communisme ? "La presse se trompe sur Huguette Bello", a dit le sénateur. "Je suis plus communiste qu'eux", a dit la députée-maire de Saint-Benoît. Hier, ni Eric Fruteau, ni Huguette Bello, n'a prononcé le mot communisme. Les deux ont parlé "d'humanisme". Paul Vergès et le PCR affirment continuer à porter haut les couleurs communistes. C'est possible. Une interrogation s'impose : qu'est-ce que c'est le communisme aujourd'hui ? Et est-ce que Paul Vergès et le PCR savent encore ce que c'est ?
Le PLR oblige aujourd'hui le PCR à répondre à ces deux questions. Et ce, pour ne laisser au PLR, de renvoyer au plus grand nombre, une image d'un communisme différent, contemporain, dynamique, combattant l'ultra-libéralisme et une mondialisation "inhumaine". Un communisme plus proche d'eux et de leurs soucis quotidiens. Ne serait-ce de part l'image même d'une Huguette Bello brandissant son point dans l'hémicycle du palais Bourbon, contre les gouvernements successifs.
Ne nous trompons pas. Cela ne signifie nullement que le PLR fera de meilleurs résultats que le PCR, aux Municipales 2014, et aux Cantonales et aux Régionales 2015. Car, le PLR n'a qu'un an. Il n'a pas l'expérience du PCR. Et, le PCR a un atout. C'est un caméléon. Il est rouge dans ses meetings et ses propositions. Il est rose au gouvernement. Il est également vert, bleu, orange… quand il faut gagner une élection. C'est le cas de presque tous les partis politiques.
Qui du PLR ? "Nous avons entamé des discussions avec les forces vives de notre île...", a répondu Huguette Bello.
L'homme a son charisme. Sa dimension. Très grande. Sa mégalomanie. La femme a sa ténacité. Sa notoriété. La plus grande à La Réunion. Une obsédée textuelle du palais Bourbon. Ses coups de colère. Son mauvais caractère. Une femme qui fait peur à beaucoup d'hommes. Deux trajectoires divergentes au sein du PCR pour une rupture logique et inévitable dans la conquête du pouvoir. Le dénominateur commun entre ces deux "anciens amis" qui ont le même objectif. Réduire l'autre et son parti au silence. C'est désormais inéluctable.
Première interrogation : Qui entre Paul Vergès et Huguette Bello porte les vraies valeurs du communisme ? "La presse se trompe sur Huguette Bello", a dit le sénateur. "Je suis plus communiste qu'eux", a dit la députée-maire de Saint-Benoît. Hier, ni Eric Fruteau, ni Huguette Bello, n'a prononcé le mot communisme. Les deux ont parlé "d'humanisme". Paul Vergès et le PCR affirment continuer à porter haut les couleurs communistes. C'est possible. Une interrogation s'impose : qu'est-ce que c'est le communisme aujourd'hui ? Et est-ce que Paul Vergès et le PCR savent encore ce que c'est ?
Le PLR oblige aujourd'hui le PCR à répondre à ces deux questions. Et ce, pour ne laisser au PLR, de renvoyer au plus grand nombre, une image d'un communisme différent, contemporain, dynamique, combattant l'ultra-libéralisme et une mondialisation "inhumaine". Un communisme plus proche d'eux et de leurs soucis quotidiens. Ne serait-ce de part l'image même d'une Huguette Bello brandissant son point dans l'hémicycle du palais Bourbon, contre les gouvernements successifs.
Ne nous trompons pas. Cela ne signifie nullement que le PLR fera de meilleurs résultats que le PCR, aux Municipales 2014, et aux Cantonales et aux Régionales 2015. Car, le PLR n'a qu'un an. Il n'a pas l'expérience du PCR. Et, le PCR a un atout. C'est un caméléon. Il est rouge dans ses meetings et ses propositions. Il est rose au gouvernement. Il est également vert, bleu, orange… quand il faut gagner une élection. C'est le cas de presque tous les partis politiques.
Qui du PLR ? "Nous avons entamé des discussions avec les forces vives de notre île...", a répondu Huguette Bello.