
Arrêtons de geindre sur la pauvreté intellectuelle de notre classe politique, sur la nullité du niveau des débats politiques, et à fortiori de l'absence d'une vision lucide, pratique, réaliste et efficace, d'un projet de développement politique, économique, social et environnemental pour La Réunion. C'est un fait. Nos politiques sont plus enclins à négocier la baisse du prix du carburant, de la bouteille de gaz, du bouclier qualité prix et du volume de contrats aidés (et de leur durée), que d'imaginer notre île après 2030.
Et l'entrée dans l'année pré-électorale des Municipales 2014, offre une opportunité supplémentaire à nos dirigeants de montrer combien ils sont déjà dans ce scrutin et également dans ceux des Cantonales et des Régionales 2015. Et c'est vrai au sein de tous les partis et mouvements. La semaine dernière, la Droite s'est fixé une feuille de route. "Neuf sages" (trois de l'UDI, trois de l'UMP et trois de La Réunion en confiance" vont travailler à proposer un candidat de l'Union dans les 24 communes.
Si l'objectif, à prime à bord, peut paraître louable, il est clair que certains ont déjà l'esprit aux Régionales 2015. Entre ceux qui veulent garder leur(s) mandat(s) et les autres qui tentent d'en retrouver ou d'en obtenir un, l'union de la Droite se prépare dans un contexte de rancœur, de vengeance (2010) et de règlements de comptes. Il ne s'agit pas ici seulement de Jean-Paul Virapoullé et d'André Thien-Ah-Koon. Didier Robert sera sans doute surpris lorsque l'UMP et l'UDI lui demanderont ce que pèse réellement La Réunion en confiance sur l'échiquier local.
C'est exactement ce que veut savoir Patrick Lebreton, président du Progrès à propos de Gilbert Annette, l'actuel homme fort du PS. La proposition de d'organiser des Primaires citoyennes pour les Municipales 2014 et les Cantonales et les Municipales 2015, va permettre de jauger qui des socialistes du Sud ou du Nord, sont les plus représentatifs de leur parti, mouvement et population. Le PCR n'a pas à répondre à cette interrogation. Le principal souci des communistes, c'est de retrouver une crédibilité, une légitimité et un électorat. Alors que Thierry Robert (LPA) et Huguette Bello (PLR) veulent installer durablement leur mouvement dans l'espace local.
Les Municipales 2014, et les Cantonales et les Régionales 2015, sont des opportunités pratiques et efficaces pour y parvenir. C'est logique. Le verdict des urnes étant la première reconnaissance populaire et politique. Et malheureusement, c'est la seule, la plupart du temps, qu'utilise notre classe politique pour alimenter et animer le débat politique. Et cela à l'extrême. Car, obtenir ou garder un ou plusieurs mandats, a pris le pas depuis bien longtemps sur la mission du ou de la politique : gérer la cité et proposer un projet de développement à long terme pour La Réunion.
Chaque stratégie développée n'est définie qu'à l'approche d'une ou plusieurs échéances électorales. C'est à nouveau le cas pour les Municipales 2014 et les Cantonales et les Régionales 2015. A Droite et à Gauche, c'est désormais le branle-bas de combat. La feuille de route est simpie : "Il faut gagner les Municipales 2014, pour gagner les Cantonales et les Régionales 2015". Il s'agit soit de "municipaliser les Régionales", soit de "régionaliser les Municipales". C'est selon. Et c'est une autre ineptie.
Encore une fois, la politique politicienne, la boulimie des mandats, les ambitions personnelles, ont pris le pas sur l'essentiel : le développement de La Réunion. Et son devenir...
Et l'entrée dans l'année pré-électorale des Municipales 2014, offre une opportunité supplémentaire à nos dirigeants de montrer combien ils sont déjà dans ce scrutin et également dans ceux des Cantonales et des Régionales 2015. Et c'est vrai au sein de tous les partis et mouvements. La semaine dernière, la Droite s'est fixé une feuille de route. "Neuf sages" (trois de l'UDI, trois de l'UMP et trois de La Réunion en confiance" vont travailler à proposer un candidat de l'Union dans les 24 communes.
Si l'objectif, à prime à bord, peut paraître louable, il est clair que certains ont déjà l'esprit aux Régionales 2015. Entre ceux qui veulent garder leur(s) mandat(s) et les autres qui tentent d'en retrouver ou d'en obtenir un, l'union de la Droite se prépare dans un contexte de rancœur, de vengeance (2010) et de règlements de comptes. Il ne s'agit pas ici seulement de Jean-Paul Virapoullé et d'André Thien-Ah-Koon. Didier Robert sera sans doute surpris lorsque l'UMP et l'UDI lui demanderont ce que pèse réellement La Réunion en confiance sur l'échiquier local.
C'est exactement ce que veut savoir Patrick Lebreton, président du Progrès à propos de Gilbert Annette, l'actuel homme fort du PS. La proposition de d'organiser des Primaires citoyennes pour les Municipales 2014 et les Cantonales et les Municipales 2015, va permettre de jauger qui des socialistes du Sud ou du Nord, sont les plus représentatifs de leur parti, mouvement et population. Le PCR n'a pas à répondre à cette interrogation. Le principal souci des communistes, c'est de retrouver une crédibilité, une légitimité et un électorat. Alors que Thierry Robert (LPA) et Huguette Bello (PLR) veulent installer durablement leur mouvement dans l'espace local.
Les Municipales 2014, et les Cantonales et les Régionales 2015, sont des opportunités pratiques et efficaces pour y parvenir. C'est logique. Le verdict des urnes étant la première reconnaissance populaire et politique. Et malheureusement, c'est la seule, la plupart du temps, qu'utilise notre classe politique pour alimenter et animer le débat politique. Et cela à l'extrême. Car, obtenir ou garder un ou plusieurs mandats, a pris le pas depuis bien longtemps sur la mission du ou de la politique : gérer la cité et proposer un projet de développement à long terme pour La Réunion.
Chaque stratégie développée n'est définie qu'à l'approche d'une ou plusieurs échéances électorales. C'est à nouveau le cas pour les Municipales 2014 et les Cantonales et les Régionales 2015. A Droite et à Gauche, c'est désormais le branle-bas de combat. La feuille de route est simpie : "Il faut gagner les Municipales 2014, pour gagner les Cantonales et les Régionales 2015". Il s'agit soit de "municipaliser les Régionales", soit de "régionaliser les Municipales". C'est selon. Et c'est une autre ineptie.
Encore une fois, la politique politicienne, la boulimie des mandats, les ambitions personnelles, ont pris le pas sur l'essentiel : le développement de La Réunion. Et son devenir...