Paul Vergès peut être en colère. Depuis 2004, ses opposants n'ont cessé de lui reprocher de vouloir construire un musée "à l'image de sa mégalomanie". Le budget était passé en quelques années de 60 à 100 millions d'€. Le budget de fonctionnement aurait été de 50 millions d'€ par an.
La Maison des civilisation et de l'unité réunionnaise, pas encore construite mais déjà sous la responsabilité de sa fille, était alors devenue l'un des symboles du "népotisme" du président de la Région. L'autre, c'était le tram-train.
La proximité des Régionales de 2010, a tout focalisé sur ce que ses opposants appelaient des "projets budgétivores". Et revenons à ce "népotisme" récurrent et tant décrié. "La Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise pour la fille, et le tram-train pour le fils". Ce sont les deux éléments qui ont concentré l'essentiel de la campagne électorale. La forme a pris le pas sur le fond.
L'arrogance d'un succès certain d'un côté, et une opposition systématique et de rejet de l'autre, ont occulté le contenu et l'objectif. Qui avait-il réellement dans ce qu'aurait dû être la MCUR ? Qu'est-ce que cette Maison des civilisations était sensée apporter aux Réunionnais ? Cette Maison de l'unité réunionnaise alors qu'elle n'était pas encore construite divisait déjà La Réunion.
Faisons abstraction quelques instants du symbole de népotisme, d'arrogance et de mégalomanie. Oublions que cette MCUR aurait dû être gérée par Françoise Vergès. Regardons quelques instants encore feue la MCUR, comme cette Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise qu'elle aurait dû être.
Est-ce que dans la forme et dans le fond, cette MCUR aurait été aussi différente du futur musée Stella Matutina, bientôt "retapé" pour environ 50 millions d'€. Paul Vergès donnera sans doute la préférence à la MCUR. Et Didier Robert au futur musée, Stella Matutina.
Paul Vergès peut aussi arguer qu'avec 100 millions d'€, il aurait construit, un vrai musée intégré dans son environnement, et aurait offert à tous les Réunionnais, un vrai musée d'histoire de La Réunion. C'est aussi ce que veut faire Didier Robert. Il a déjà le foncier et les murs. Il manque le contenu.
Et les 50 millions d'€ d'investissement économisés, seront-ils vraiment à terme une économie, pour La Réunion et ses habitants. Et la préservation de ses richesses ? En fait pour le public lambda, que ce soit la MCUR avant la remise du projet dans les cartons, ou le futur musée Stella Matutina, la politique culturelle régionale reste floue. Très floue même, sur certains projets.
Depuis des années déjà, la politique culturelle de la Région Réunion ressemble à un pré-carré réservé à une élite où aux artistes locaux qui par chance, ont choisi la bonne couleur politique. Où lors des vernissages ou des inaugurations, seules les œuvres des traiteurs font l'unanimité. Un cocktail de pique-assiettes à défaut de Picasso.
Les autres sculpteurs, peintres ou musiciens, toujours au pied de la pyramide à guetter des miettes, et qui en désespoir de cause, espèrent qu'une des sept plaies d'Egypte, mettent fin à la période de vaches grasses de quelques uns. Et que cesse cette familiocratie qui succède à une autre familiocratie. Parce que c'est aussi cela la guerre des musées aujourd'hui…
La Maison des civilisation et de l'unité réunionnaise, pas encore construite mais déjà sous la responsabilité de sa fille, était alors devenue l'un des symboles du "népotisme" du président de la Région. L'autre, c'était le tram-train.
La proximité des Régionales de 2010, a tout focalisé sur ce que ses opposants appelaient des "projets budgétivores". Et revenons à ce "népotisme" récurrent et tant décrié. "La Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise pour la fille, et le tram-train pour le fils". Ce sont les deux éléments qui ont concentré l'essentiel de la campagne électorale. La forme a pris le pas sur le fond.
L'arrogance d'un succès certain d'un côté, et une opposition systématique et de rejet de l'autre, ont occulté le contenu et l'objectif. Qui avait-il réellement dans ce qu'aurait dû être la MCUR ? Qu'est-ce que cette Maison des civilisations était sensée apporter aux Réunionnais ? Cette Maison de l'unité réunionnaise alors qu'elle n'était pas encore construite divisait déjà La Réunion.
Faisons abstraction quelques instants du symbole de népotisme, d'arrogance et de mégalomanie. Oublions que cette MCUR aurait dû être gérée par Françoise Vergès. Regardons quelques instants encore feue la MCUR, comme cette Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise qu'elle aurait dû être.
Est-ce que dans la forme et dans le fond, cette MCUR aurait été aussi différente du futur musée Stella Matutina, bientôt "retapé" pour environ 50 millions d'€. Paul Vergès donnera sans doute la préférence à la MCUR. Et Didier Robert au futur musée, Stella Matutina.
Paul Vergès peut aussi arguer qu'avec 100 millions d'€, il aurait construit, un vrai musée intégré dans son environnement, et aurait offert à tous les Réunionnais, un vrai musée d'histoire de La Réunion. C'est aussi ce que veut faire Didier Robert. Il a déjà le foncier et les murs. Il manque le contenu.
Et les 50 millions d'€ d'investissement économisés, seront-ils vraiment à terme une économie, pour La Réunion et ses habitants. Et la préservation de ses richesses ? En fait pour le public lambda, que ce soit la MCUR avant la remise du projet dans les cartons, ou le futur musée Stella Matutina, la politique culturelle régionale reste floue. Très floue même, sur certains projets.
Depuis des années déjà, la politique culturelle de la Région Réunion ressemble à un pré-carré réservé à une élite où aux artistes locaux qui par chance, ont choisi la bonne couleur politique. Où lors des vernissages ou des inaugurations, seules les œuvres des traiteurs font l'unanimité. Un cocktail de pique-assiettes à défaut de Picasso.
Les autres sculpteurs, peintres ou musiciens, toujours au pied de la pyramide à guetter des miettes, et qui en désespoir de cause, espèrent qu'une des sept plaies d'Egypte, mettent fin à la période de vaches grasses de quelques uns. Et que cesse cette familiocratie qui succède à une autre familiocratie. Parce que c'est aussi cela la guerre des musées aujourd'hui…
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