
Combien de policiers réunionnais aujourd'hui affectés en métropole, veulent revenir travailler dans leur île ? Combien d'enseignants réunionnais en poste à Paris ou en province, ont émis le vœu d'une affectation à La Réunion ? Combien de Réunionnais fonctionnaires d'Etat ou hospitaliers, après cinq ans de service en métropole, désirent être mutés à La Réunion ?
Combien d'ultramarins ou de métropolitains, ressentent l'envie, le besoin ou la nécessité de revenir travailler dans le territoire d'Outre-mer, la région, le département ou la commune de leur enfance ou près de leur famille ? Dernière question : peut-on comparer le cas des ultramarins éloignés par des milliers de kilomètres de leur île, région, département ou commune, à celui des Français des provinces ou des campagnes métropolitaines ?
Liberté, égalité, fraternité. C'est la devise de la République française. Les parents rencontrés hier devant les grilles de la préfecture, ont invoqué l'égalité de traitement. "Cela fait trois ans que mon mari demande le rapprochement familial", a déclaré une femme. "Cela fait 34 ans que mon frère renouvelle sa mutation. Notre mère est atteinte d'Alzheimer, il veut être auprès d'elle", a raconté ce monsieur dont le fils "est policier depuis 10 ans à Paris".
Parmi les personnes présentes, chacune est allée de sa proposition. "Il faut rétablir l'ancienneté de la demande supprimée en 2002. Le policier réunionnais qui dépose un dossier de mutation pour son île depuis 20 ans, doit avoir la priorité sur celui qui fait sa première doléance d'affectation après seulement cinq ans de service en métropole". Il y a aussi celui qui propose l'instauration de quotas pour les postes à La Réunion, "80 % de postes pour les Réunionnais et 20 % pour les autres".
Quelles que soient les préconisations des uns et des autres, il y a trois éléments essentiels à retenir. Premièrement, le policier national est lauréat d'un concours national. Deuxièmement, le policier national doit-il bénéficier de la préférence régionale ? Troisièmement, qu'est-ce qui justifie qu'un policier national, originaire des Dom-Tom, ait plus de droits que les autres, au moment des affectations ?
Liberté, égalité, fraternité. Une devise républicaine de plus en plus difficile à appliquer. Et encore plus à vivre...
Combien d'ultramarins ou de métropolitains, ressentent l'envie, le besoin ou la nécessité de revenir travailler dans le territoire d'Outre-mer, la région, le département ou la commune de leur enfance ou près de leur famille ? Dernière question : peut-on comparer le cas des ultramarins éloignés par des milliers de kilomètres de leur île, région, département ou commune, à celui des Français des provinces ou des campagnes métropolitaines ?
Liberté, égalité, fraternité. C'est la devise de la République française. Les parents rencontrés hier devant les grilles de la préfecture, ont invoqué l'égalité de traitement. "Cela fait trois ans que mon mari demande le rapprochement familial", a déclaré une femme. "Cela fait 34 ans que mon frère renouvelle sa mutation. Notre mère est atteinte d'Alzheimer, il veut être auprès d'elle", a raconté ce monsieur dont le fils "est policier depuis 10 ans à Paris".
Parmi les personnes présentes, chacune est allée de sa proposition. "Il faut rétablir l'ancienneté de la demande supprimée en 2002. Le policier réunionnais qui dépose un dossier de mutation pour son île depuis 20 ans, doit avoir la priorité sur celui qui fait sa première doléance d'affectation après seulement cinq ans de service en métropole". Il y a aussi celui qui propose l'instauration de quotas pour les postes à La Réunion, "80 % de postes pour les Réunionnais et 20 % pour les autres".
Quelles que soient les préconisations des uns et des autres, il y a trois éléments essentiels à retenir. Premièrement, le policier national est lauréat d'un concours national. Deuxièmement, le policier national doit-il bénéficier de la préférence régionale ? Troisièmement, qu'est-ce qui justifie qu'un policier national, originaire des Dom-Tom, ait plus de droits que les autres, au moment des affectations ?
Liberté, égalité, fraternité. Une devise républicaine de plus en plus difficile à appliquer. Et encore plus à vivre...