
"Cette radio m'avait été prescrite par mon médecin qui me suit depuis des années. Le montant m'a effaré : 70 euros. Alors, comme je dispose d'un peu de temps, et par curiosité, j'ai repris ce week-end tous mes décomptes de la Sécu depuis l'an passé. Quelle surprise ! Si je n'avais pas eu de mutuelle, j'aurais dû payer près de 1000 euros en frais médicaux.
Rien de phénoménal pourtant : quelques visites chez mon médecin, quelques examens, quelques médicaments ou vaccins. Mais quand même : près de 1000 euros. J'ai fait du coup la triste constatation : sans le chèque santé que m'a attribué le Conseil général, aujourd'hui je serais probablement mort.
Car jamais je n'aurais pu payer ces soins, moi qui n'ai même pas assez d'argent pour me payer ma mutuelle. Je ne dispose en effet que d'un petit "reste à vivre", pour reprendre l'expression de "mon" assistante sociale venue constater ma pauvreté. Alors comment aurais-je fait pour payer ces soins et ces médicaments ? je n'ose y penser.
Parfois, j'entends que l'on critique le Conseil général, et jusqu'à présent j'y prêtais une oreille distraite, quelquefois amusée. Ce ne sera plus jamais le cas. Et je pense à tous ces retraités qui ne disposent pas de ce dispositif. Il serait bon que le chèque santé soit généralisé à toute la France ou que les retraites soient augmentées pour que les vieux comme moi puissions nous payer une mutuelle.
Moi, modestement, je dis merci au Conseil général, et merci à sa présidente, Nassimah Dindar".
Rien de phénoménal pourtant : quelques visites chez mon médecin, quelques examens, quelques médicaments ou vaccins. Mais quand même : près de 1000 euros. J'ai fait du coup la triste constatation : sans le chèque santé que m'a attribué le Conseil général, aujourd'hui je serais probablement mort.
Car jamais je n'aurais pu payer ces soins, moi qui n'ai même pas assez d'argent pour me payer ma mutuelle. Je ne dispose en effet que d'un petit "reste à vivre", pour reprendre l'expression de "mon" assistante sociale venue constater ma pauvreté. Alors comment aurais-je fait pour payer ces soins et ces médicaments ? je n'ose y penser.
Parfois, j'entends que l'on critique le Conseil général, et jusqu'à présent j'y prêtais une oreille distraite, quelquefois amusée. Ce ne sera plus jamais le cas. Et je pense à tous ces retraités qui ne disposent pas de ce dispositif. Il serait bon que le chèque santé soit généralisé à toute la France ou que les retraites soient augmentées pour que les vieux comme moi puissions nous payer une mutuelle.
Moi, modestement, je dis merci au Conseil général, et merci à sa présidente, Nassimah Dindar".