
Cette tribune libre vaut son pesant de cacahouètes solidaires. D’une part, Pierre Vergès critique l’intervention des deniers publics du Conseil général, mais aurait été favorable, nous rappelle-t-il, à une intervention des deniers publics de l’Etat. Où est la logique ? Si la grande distribution et l’industrie pouvaient financer seuls, pourquoi l’Etat aurait-il dû intervenir ?
D’autre part, Pierre Vergès nous dit, je cite : « En moins de 3 semaines : les 60 produits ont vu leur ventes augmenter de 22 à 3000 %. Cet effet était prévisible tout comme le gain de productivité que ces hausses de chiffre d’affaires procurent aux fournisseurs et aux distributeurs.
Prenons le cas des désormais fameuses couches "Cabriole" :
Le fournisseur consent un effort de baisse de prix de 14% – le distributeur de 10%.
Le Conseil général apporte alors 10% de subvention sur les ventes à la société qui fabrique les couches « Cabriole ».
Résultat : les ventes ont été multipliées par 348% !
La démonstration est donc faite : l’argent public est dilapidé dans un système économique privé extrêmement rentable et profitable aux monopoles de l’industrie et de la grande distribution".
M. Vergès, excusez-moi, mais où voyez-vous une démonstration ? Vous nous auriez prouvé que les bénéfices de la société avaient augmenté de 348%, là il y aurait eu démonstration. Mais de voir les ventes augmenter sous l’effet d’un effort consenti par trois opérateurs ne prouve aucunement que "l’argent public est dilapidé dans un système économique privé extrêmement rentable".
En revanche, ce que les faits prouvent clairement, c’est que la présidente du Conseil général Nassimah Dindar et les industriels avaient raison, n'en déplaise à M Vergès. Ce que les deux acteurs avaient parié, c’est que la baisse de prix permettrait aux consommateurs réunionnais d’acheter des produits réunionnais, et donc de favoriser l’emploi local.
Moi qui croyais Pierre Vergès partisan de la préférence régionale et de l’emploi régional (cf sa tribune sur la nouvelle directrice de l’Agorah), je suis quelque peu surpris de sa réaction !
Pauvre M. Vergès ! En voulant démontrer l’inutilité d’un dispositif, il a démontré l’inutilité de ses propos, et peut-être de sa candidature.
D’autre part, Pierre Vergès nous dit, je cite : « En moins de 3 semaines : les 60 produits ont vu leur ventes augmenter de 22 à 3000 %. Cet effet était prévisible tout comme le gain de productivité que ces hausses de chiffre d’affaires procurent aux fournisseurs et aux distributeurs.
Prenons le cas des désormais fameuses couches "Cabriole" :
Le fournisseur consent un effort de baisse de prix de 14% – le distributeur de 10%.
Le Conseil général apporte alors 10% de subvention sur les ventes à la société qui fabrique les couches « Cabriole ».
Résultat : les ventes ont été multipliées par 348% !
La démonstration est donc faite : l’argent public est dilapidé dans un système économique privé extrêmement rentable et profitable aux monopoles de l’industrie et de la grande distribution".
M. Vergès, excusez-moi, mais où voyez-vous une démonstration ? Vous nous auriez prouvé que les bénéfices de la société avaient augmenté de 348%, là il y aurait eu démonstration. Mais de voir les ventes augmenter sous l’effet d’un effort consenti par trois opérateurs ne prouve aucunement que "l’argent public est dilapidé dans un système économique privé extrêmement rentable".
En revanche, ce que les faits prouvent clairement, c’est que la présidente du Conseil général Nassimah Dindar et les industriels avaient raison, n'en déplaise à M Vergès. Ce que les deux acteurs avaient parié, c’est que la baisse de prix permettrait aux consommateurs réunionnais d’acheter des produits réunionnais, et donc de favoriser l’emploi local.
Moi qui croyais Pierre Vergès partisan de la préférence régionale et de l’emploi régional (cf sa tribune sur la nouvelle directrice de l’Agorah), je suis quelque peu surpris de sa réaction !
Pauvre M. Vergès ! En voulant démontrer l’inutilité d’un dispositif, il a démontré l’inutilité de ses propos, et peut-être de sa candidature.