
"L'affaire Cahuzac est en train de virer à la schizophrénie. C'est tout et n'importe quoi. D'une affaire individuelle et privée qui touche un ministre, l'évasion fiscale est devenue la bête à abattre. Et quand, il n'y a pas de solution, le gouvernement crée des écrans de fumée. Maintenant, certains veulent demander aux ministres, aux parlementaires et aux élus locaux de déclarer leur patrimoine. Rien que pour définir dans le projet de loi, ce qu'est le patrimoine d'un politique dans le nouveau cadre juridique, ce sera un vrai casse-tête".
"D'autant que tous les politiques déclarent chaque année, sur leur feuille d'impôt ce patrimoine. Est-ce que le rendre publique va y changer quelque chose ? Certainement pas, si ce n'est d'exposer des élus à la vindicte populaire, parce que soit il a un modeste ou pas de patrimoine, ou soit parce qu'il a un gros patrimoine. Le gouvernement se trompe de moyens d'intervention. Tant que pénalement, il n'y a pas d'inéligibilité à vie pour les politiques qui s'enrichissent illégalement dans le cadre leurs fonctions électives, on peut gesticuler comme on veut.
"Tant qu'il n'y aura pas de doublement des peines de prison pour ces élus coupables de délits graves, aucune frénésie médiatique ne mettra fin au problème de l'argent dans la politique", a expliqué Ibrahim Dindar.
"D'autant que tous les politiques déclarent chaque année, sur leur feuille d'impôt ce patrimoine. Est-ce que le rendre publique va y changer quelque chose ? Certainement pas, si ce n'est d'exposer des élus à la vindicte populaire, parce que soit il a un modeste ou pas de patrimoine, ou soit parce qu'il a un gros patrimoine. Le gouvernement se trompe de moyens d'intervention. Tant que pénalement, il n'y a pas d'inéligibilité à vie pour les politiques qui s'enrichissent illégalement dans le cadre leurs fonctions électives, on peut gesticuler comme on veut.
"Tant qu'il n'y aura pas de doublement des peines de prison pour ces élus coupables de délits graves, aucune frénésie médiatique ne mettra fin au problème de l'argent dans la politique", a expliqué Ibrahim Dindar.