
"Il y a quelques mois à peine, La Réunion s’embrasait. Plus particulièrement, c’est la jeunesse populaire, privée de travail et de perspectives, qui a signalé à l’ensemble du corps social que notre système social, économique et même culturel était arrivé en bout de course.
Ce désir de changement était partagé par le plus grand nombre ; il a connu une expression claire, démocratique et sans équivoque le 6 Mai dernier, lorsque les Réunionnaises et les Réunionnais ont accordé leurs suffrages à M. Hollande, mettant fin à 10 années de gouvernement de droite et de centre droit.
Pour La Réunion, les législatives seront déterminantes, et il est nécessaire que la population en connaisse l’enjeu véritable. Il est de taille : il s’agit, pour les électrices et les électeurs de désigner des représentants capables d’influer sur la politique que mènera l’Etat à l’égard de notre île.
Le changement tant attendu sera-t-il une réalité à La Réunion ? C’est ici et en nous que se trouve la réponse à cette interrogation. C’est là ma conviction la plus profonde, et c’est, je le crois, ce qui fait la particularité de l’engagement du Parti communiste réunionnais. En effet, notre parti est le seul, dans cette compétition, à avoir une direction proprement réunionnaise, non soumise à une hiérarchie située en-dehors de notre département.
C’est sur cette base que nous avons échangé avec François Hollande. Candidat socialiste, il a conclu une alliance avec le Parti communiste réunionnais, qui l’a soutenu dès l’épisode des primaires citoyennes. Cette alliance, que nous considérons comme un contrat, porte sur un programme entièrement orienté vers la réponse à la détresse sociale croissante qui assaille nos concitoyens, et l’impératif de développer notre île, pour construire un futur guéri de la gangrène de la pauvreté et du déficit d’équipements.
Le candidat François Hollande est aujourd’hui président de la République. Et c’est pour lui donner la possibilité de tenir ses engagements que nous nous mobilisons, que je me mobilise, afin que le changement ait une majorité pour devenir une vérité.
Cette tâche est immense. Elle doit être selon moi menée avec ténacité, courage, mais aussi avec constance et humilité, car manquer à notre devoir serait une faute envers la population de notre pays. C’est une chose de se donner en spectacle, de se peinturlurer, de transformer la politique en cirque permanent.
C’est une chose de bricoler à la hâte un programme de "concertation" des députés de l’Outremer, alors que l’on n’est même pas élu et que cette « concertation » existe depuis 1998, et ne constitue donc en rien une nouveauté.
C’en est une autre d’avancer en luttant à chaque pas, pour construire des projets ancrés dans le réel. Le combat réel, c’est la lutte pour que notre jeunesse ait sa part des contrats de génération et des contrats d’avenir annoncés par le nouveau chef de l’Etat. Le combat réel, c’est de ramener à La Réunion ce train qu’on lui a volé, et de faire réapparaître l’industrie solaire qui a été brisée sous prétexte de rabotage.
Le combat réel, c’est de créer des grands services d’aide à la personne et de l’environnement, pour que nos jeunes s’emploient à secourir les anciens et les personnes les plus fragiles. C’est là, le contenu de notre contrat avec M. François Hollande. C’est là le sens de mon combat".
Ce désir de changement était partagé par le plus grand nombre ; il a connu une expression claire, démocratique et sans équivoque le 6 Mai dernier, lorsque les Réunionnaises et les Réunionnais ont accordé leurs suffrages à M. Hollande, mettant fin à 10 années de gouvernement de droite et de centre droit.
Pour La Réunion, les législatives seront déterminantes, et il est nécessaire que la population en connaisse l’enjeu véritable. Il est de taille : il s’agit, pour les électrices et les électeurs de désigner des représentants capables d’influer sur la politique que mènera l’Etat à l’égard de notre île.
Le changement tant attendu sera-t-il une réalité à La Réunion ? C’est ici et en nous que se trouve la réponse à cette interrogation. C’est là ma conviction la plus profonde, et c’est, je le crois, ce qui fait la particularité de l’engagement du Parti communiste réunionnais. En effet, notre parti est le seul, dans cette compétition, à avoir une direction proprement réunionnaise, non soumise à une hiérarchie située en-dehors de notre département.
C’est sur cette base que nous avons échangé avec François Hollande. Candidat socialiste, il a conclu une alliance avec le Parti communiste réunionnais, qui l’a soutenu dès l’épisode des primaires citoyennes. Cette alliance, que nous considérons comme un contrat, porte sur un programme entièrement orienté vers la réponse à la détresse sociale croissante qui assaille nos concitoyens, et l’impératif de développer notre île, pour construire un futur guéri de la gangrène de la pauvreté et du déficit d’équipements.
Le candidat François Hollande est aujourd’hui président de la République. Et c’est pour lui donner la possibilité de tenir ses engagements que nous nous mobilisons, que je me mobilise, afin que le changement ait une majorité pour devenir une vérité.
Cette tâche est immense. Elle doit être selon moi menée avec ténacité, courage, mais aussi avec constance et humilité, car manquer à notre devoir serait une faute envers la population de notre pays. C’est une chose de se donner en spectacle, de se peinturlurer, de transformer la politique en cirque permanent.
C’est une chose de bricoler à la hâte un programme de "concertation" des députés de l’Outremer, alors que l’on n’est même pas élu et que cette « concertation » existe depuis 1998, et ne constitue donc en rien une nouveauté.
C’en est une autre d’avancer en luttant à chaque pas, pour construire des projets ancrés dans le réel. Le combat réel, c’est la lutte pour que notre jeunesse ait sa part des contrats de génération et des contrats d’avenir annoncés par le nouveau chef de l’Etat. Le combat réel, c’est de ramener à La Réunion ce train qu’on lui a volé, et de faire réapparaître l’industrie solaire qui a été brisée sous prétexte de rabotage.
Le combat réel, c’est de créer des grands services d’aide à la personne et de l’environnement, pour que nos jeunes s’emploient à secourir les anciens et les personnes les plus fragiles. C’est là, le contenu de notre contrat avec M. François Hollande. C’est là le sens de mon combat".