
"L'Etat a, quant à lui, su accompagner la population réunionnaises dans ses difficultés en consentant une aide de 2 centimes par litre sur le super et d'un centime par litre sur le gazole, conformément aux engagements du gouvernement et comme je l'avais demandé le vendredi 7 septembre.
Ces négociations n'ont pas été faciles mais ces efforts, de part et d'autre, permettront de préserver le "modèle réunionnais", en ne mettant pas à contribution les stations-services qui continueront ainsi à employer plusieurs milliers de pompistes, tout en protégeant les ménages réunionnais d'une hausse trop importante.
Je regrette profondément que, par calcul politicien, le président de la majorité régionale ait refusé de s'associer aux efforts du reste de la population. Il s'agit aujourd'hui de la seule région d'Outre-mer qui ait refusé de faire cet effort pour la population.
Le président de la Région, plutôt que de participer à cette importante mobilisation, a décidé de s'en prendre à Jean-Jacques Vlody et moi-même pour faire oublier ses errements. Nous accusant même d'être "les porte-voix du ministre des Outre-mer contre les intérêts des Réunionnais", il s'est attribué le mérite de cette limitation, expliquant que c'est grâce à sa "vigilance" qu'elle a été possible sans participation des collectivités réunionnaises.
Il me paraît étonnant que le président de Région se félicite de cet accord puisque, de son propre aveu, il s'est fait sans lui. Ce n'est pas lui qui a amené les acteurs du secteur à négocier et qui a engagé des fonds pour soutenir cette baisse, c'est l'Etat. Ce n'est pas lui non plus qui a accepté de rogner sur ses revenus pour ne pas impacter les familles réunionnaises, ce sont les pétroliers. Eux, sous l'impulsion de l'Etat, ont su jouer le jeu et n'ont pas fait preuve d'égoïsme.
A mon sens, la mauvaise foi n'est pas une méthode admissible en politique. C'est pourquoi, je tiens à rappeler au président de Région qu'il y a encore quelques mois la collectivité qu'il dirige, a déboursé 16 millions d'euros de ses propres deniers pour faire baisser le prix du carburant, pendant une période qui a couvert les campagnes présidentielle et législatives, sans aide de l'Etat, ni de compagnies pétrolières.
Je trouve donc étonnant que lorsqu'on lui demande de renoncer à encaisser une recette supplémentaire de 2 millions d'euros pour aider les familles réunionnaises (et non de débourses une somme déjà inscrite au budget comme c'était le cas, il y a quelques mois), il estime brusquement, hors période électorale, que cela ne devrait pas se faire avec sa participation.
Quant à son accusation sur le fait que le gouvernement n'a pas bloqué les prix, je précise que la promesse d'un gel des prix était explicitement limitée à la période des négociations et ce dès le départ, comme la presse s'en était fait écho. Nous en tenons en effet, nous, tous nos engagements.
"Défendre les intérêts réunionnais" aurait demandé un choix courageux du président de Région. Cela aurait demandé qu'il voit au delà d'intérêts politiciens à court terme, pour accepter une mesure qui ne lui coûte rien, et rapporte beaucoup aux Réunionnais.
Ce n'est malheureusement pas le choix que Didier Robert a fait aujourd'hui, ce n'est pas non plus le choix qu'il a fait par le passé".
Ces négociations n'ont pas été faciles mais ces efforts, de part et d'autre, permettront de préserver le "modèle réunionnais", en ne mettant pas à contribution les stations-services qui continueront ainsi à employer plusieurs milliers de pompistes, tout en protégeant les ménages réunionnais d'une hausse trop importante.
Je regrette profondément que, par calcul politicien, le président de la majorité régionale ait refusé de s'associer aux efforts du reste de la population. Il s'agit aujourd'hui de la seule région d'Outre-mer qui ait refusé de faire cet effort pour la population.
Le président de la Région, plutôt que de participer à cette importante mobilisation, a décidé de s'en prendre à Jean-Jacques Vlody et moi-même pour faire oublier ses errements. Nous accusant même d'être "les porte-voix du ministre des Outre-mer contre les intérêts des Réunionnais", il s'est attribué le mérite de cette limitation, expliquant que c'est grâce à sa "vigilance" qu'elle a été possible sans participation des collectivités réunionnaises.
Il me paraît étonnant que le président de Région se félicite de cet accord puisque, de son propre aveu, il s'est fait sans lui. Ce n'est pas lui qui a amené les acteurs du secteur à négocier et qui a engagé des fonds pour soutenir cette baisse, c'est l'Etat. Ce n'est pas lui non plus qui a accepté de rogner sur ses revenus pour ne pas impacter les familles réunionnaises, ce sont les pétroliers. Eux, sous l'impulsion de l'Etat, ont su jouer le jeu et n'ont pas fait preuve d'égoïsme.
A mon sens, la mauvaise foi n'est pas une méthode admissible en politique. C'est pourquoi, je tiens à rappeler au président de Région qu'il y a encore quelques mois la collectivité qu'il dirige, a déboursé 16 millions d'euros de ses propres deniers pour faire baisser le prix du carburant, pendant une période qui a couvert les campagnes présidentielle et législatives, sans aide de l'Etat, ni de compagnies pétrolières.
Je trouve donc étonnant que lorsqu'on lui demande de renoncer à encaisser une recette supplémentaire de 2 millions d'euros pour aider les familles réunionnaises (et non de débourses une somme déjà inscrite au budget comme c'était le cas, il y a quelques mois), il estime brusquement, hors période électorale, que cela ne devrait pas se faire avec sa participation.
Quant à son accusation sur le fait que le gouvernement n'a pas bloqué les prix, je précise que la promesse d'un gel des prix était explicitement limitée à la période des négociations et ce dès le départ, comme la presse s'en était fait écho. Nous en tenons en effet, nous, tous nos engagements.
"Défendre les intérêts réunionnais" aurait demandé un choix courageux du président de Région. Cela aurait demandé qu'il voit au delà d'intérêts politiciens à court terme, pour accepter une mesure qui ne lui coûte rien, et rapporte beaucoup aux Réunionnais.
Ce n'est malheureusement pas le choix que Didier Robert a fait aujourd'hui, ce n'est pas non plus le choix qu'il a fait par le passé".