
Le 11 septembre 2013, le conseil des ministres a nommé Madame Claudine Ledoux en tant que déléguée à la coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien. Je ne comprends pas cette nomination. Sans remettre en cause les compétences de Madame Ledoux pour ce poste, il me semble que, dans le contexte économique et social actuel à La Réunion et à Mayotte, cette décision envoie un mauvais signal à nos populations.
Mes collègues et la presse locale partagent mon inquiétude. Une meilleure intégration des Outre- mer et de leurs habitants dans leur environnement régional s’avère nécessaire.
En effet, le rapport du député Serge Letchimy rappele que la commission européenne a annoncé la mise en œuvre d'un plan d'action « grand voisinage », dont l’objectif est de renforcer l'intégration régionale des Régions Ultra Périphériques. Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a annoncé lors de la conférence des ambassadeurs que “le gouvernement voulait poursuivre les négociations pour l'adhésion des collectivités dans les organismes régionaux”.
Entre route des épices et traite des esclaves, La Réunion partage l’histoire de la zone Océan Indien. Chaque île et pays de la zone s’enrichissent mutuellement de leur spécificité.
Cette histoire commune est vaste, ses subtilités complexes à appréhender. La nomination d’un Réunionnais à ce poste, à l’instar de la nomination en 2011 par Nicolas Sarkozy de Fred Constant aux Antilles, aurait été l’occasion de montrer aux Réunionnais que l’avenir de la France dans l’Océan Indien passe, aussi, par eux.
Je regrette que cette décision ait été prise sans concertation avec les élus locaux. Plus globalement, à La Réunion où la presque totalité des chefs de services de l’Etat sont des Français de métropole, l’accès des Réunionnais à des postes de responsabilité est une nécessité pour atténuer le décalage et le cloisonnement entre l’Administration et la population. Il s’avère également nécessaire pour donner des repères à nos jeunes. Cela les encourage à se former et à se préparer à prendre des responsabilités.
La nomination d’un Réunionnais au poste d’ambassadeur chargé de la coopération régionale dans l’océan Indien aurait permis au Gouvernement d’adresser un signal fort aux Outre-mer. C’est pourquoi je souhaiterais que vous puissiez revoir votre décision.
Mes collègues et la presse locale partagent mon inquiétude. Une meilleure intégration des Outre- mer et de leurs habitants dans leur environnement régional s’avère nécessaire.
En effet, le rapport du député Serge Letchimy rappele que la commission européenne a annoncé la mise en œuvre d'un plan d'action « grand voisinage », dont l’objectif est de renforcer l'intégration régionale des Régions Ultra Périphériques. Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a annoncé lors de la conférence des ambassadeurs que “le gouvernement voulait poursuivre les négociations pour l'adhésion des collectivités dans les organismes régionaux”.
Entre route des épices et traite des esclaves, La Réunion partage l’histoire de la zone Océan Indien. Chaque île et pays de la zone s’enrichissent mutuellement de leur spécificité.
Cette histoire commune est vaste, ses subtilités complexes à appréhender. La nomination d’un Réunionnais à ce poste, à l’instar de la nomination en 2011 par Nicolas Sarkozy de Fred Constant aux Antilles, aurait été l’occasion de montrer aux Réunionnais que l’avenir de la France dans l’Océan Indien passe, aussi, par eux.
Je regrette que cette décision ait été prise sans concertation avec les élus locaux. Plus globalement, à La Réunion où la presque totalité des chefs de services de l’Etat sont des Français de métropole, l’accès des Réunionnais à des postes de responsabilité est une nécessité pour atténuer le décalage et le cloisonnement entre l’Administration et la population. Il s’avère également nécessaire pour donner des repères à nos jeunes. Cela les encourage à se former et à se préparer à prendre des responsabilités.
La nomination d’un Réunionnais au poste d’ambassadeur chargé de la coopération régionale dans l’océan Indien aurait permis au Gouvernement d’adresser un signal fort aux Outre-mer. C’est pourquoi je souhaiterais que vous puissiez revoir votre décision.