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"Dé kanar pou in poule"


Dans la presse
Jeudi 25 Avril 2013

La réponse au courrier, bien informé, de Jules Bénard vient de l'Etang Salé… Lieu de l'infamie, c'est un comble ! C'est bien à l'Etang-Salé qu'a eu lieu l'animation de début de vacances qui était censé marquer la commémoration du 20 décembre 2012.


"Dé kanar pou in poule"
Festival métisse, un zanbrokal sans goût ni sentiment, réalisé avec tous les bras cassés de l'île… Des gens qui confondent culture et animation… Mais qui souvent ont été à la même mauvaise école, celle qui donne les résultats si peu efficaces que l'ont voit à l'œuvre à tous les étages de décision depuis un certain temps.

Vouloir défendre l'action de la Région en matière de Culture relève de la mauvaise foi la plus totale. Nous voyons bien que le signataire de ce texte, soit ne sait pas de ce dont il parle, soit est aux bottes du régime culturel régional en place.

Les dossiers en interne sont mal-traités, l'argent, comme la presse la montré ne va qu'à une partie infime des acteurs culturels pour la plus part des chanteurs… La culture n'est pas que le chant fusse-t-il envoûtant !

Comment défendre le fait qu'une très grosse partie de l'argent dédié à la culture aille dans la poche d'un organisateur de spectacle au détriment de tout le tissus qui nous permet notre vivre ensemble sur ce petit caillou ?
Défendre ces rentes implique que vous aussi vous y avez des intérêts !

Vous parlez d'entreprises culturelles, c'est quoi une entreprise culturelle ? Un montage qui permet à des associations de recevoir des subventions pour passer commande à un entrepreneur spécialisée dans la réalisation de spectacles qui fait la promotion d'artistes du showbiz venant d'ailleurs avec gros bénéfices et "rétro commissions" à la clé, au détriment d'actions pour un développement culturel réel !
Cela n'est pas le développement culturel ?

Vous défendez l'amusement public, l'animation de vacance, qui est nécessaire pour un public consommateur… Mais de grâce ne mettez pas l'étiquette culture sur cet acte de consommation, même si le "riz chauffé" avec artiste local est de rigueur… Il y a "tronpézon" comme dit "mon vyé matant"…

Kouv ti poul, i sort ti kanar, la…

Une politique culturelle doit tenir compte de tous les acteurs culturels du territoire. Cet inventaire n'a même pas été fait aujourd'hui… Comment peut-on construire quelque chose sur rien ?  L'action n'est alors qu'esbroufe pour servir ses copains et s'en mettre plein les poches…

Je pense que les éléments qui ont guidé la plume de Jules Bénard montrent bien le ras-le bol d'une classe des vrais acteurs de notre culture.

Voilà Mme Marie Annick Fougeroux quelques éléments qui vous permettront de mieux appréhender ce qui ne doit pas être appelé une politique culturelle, au delà des à priori.

Commentaires



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Les commentaires

1.Posté par La culture sinistrée le 25/04/2013 14:40
Anonyme je vous dit Bravo, un grand BRAVO
que les Sita et les autres cessent de prendre la culture pour leur porte de monnaie
Que fait le président, est -il aveugle ou complice de cette politique culturelle de gabegie, de saupoudrage et de gaspillage?

Monsieur le Président on s'en souvient : votre discours d'investiture où vous martelez votre ferme volonté de conduire une politique culturelle de proximité.
Sauf qu’aujourd’hui la proximité c'est votre entourage d'amis qui SITARISE la culture en arrosant grassement les copains
La politique culturelle est la banque pour les amis.
Président, président réveillez vous de votre profond sommeil
descendez de votre trône, votre couronne est sévèrement menacée
baton la pi lo boute koi
le chef c'est qu!i !!!

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