Combien de maires communistes ont des fonctions électives parallèles ou dérivées ? Qu'importe le chiffre, ce n'est pas le propos. Car à chaque alternance, il y a toujours un camp qui truste le pouvoir et les mandats. Et le cumul qui va avec. L'AJFER a raison de dénoncer cette ultime tradition républicaine, néfaste à la démocratie. La Droite en a abusé. Puis c'était autour de la Gauche. Chacun son tour. Le cycle perpétuel. Infernal.
C'est à nouveau au tour de la Gauche, mais cette fois-ci sans les communistes de La Réunion : quatre mairies (St-Louis, Sainte-Suzanne, le Port, La Possession) un seul siège de sénateur (Paul Vergès), dix conseillers régionaux, trois conseillers généraux et deux présidences d'EPCI (TCO et Cinor). Avec ce faible taux de représentativité populaire (12 % aux dernières Législatives) aux fonctions électives, le PCR/Alliance a malgré tout 39 % de "cumulards" selon l'AJFER. C'est beaucoup ou pas ? Tout est relatif.
Comment les "statisticiens" de l'AJFER ont pu oublier cette analyse ? Le cumul de mandat n'est pas seulement un problème de comportement et de fonctionnement, c'est d'abord une question d'opportunité. Ce qui explique la forte représentativité socialiste aux fonctions électives. Et le cumul qui va avec ? Et c'est toujours inacceptable. L'AJFER a encore raison. D'autant qu'en pleine campagne électorale, le PS a promis une loi à la fin de 2012. Deux mois après, un parlementaire PS, réunionnais et "cumulard", a dit : "J'espère que l'application de la future loi sera pour … 2017".
L'AJFER a tort. Stigmatiser des comportements avec comme seul objectif : mettre au pilori des partis politiques concurrents, est une stratégie maladroite. Et bancale. A vouloir trop taper sur Huguette Bello et son PLR, et les socialistes locaux, l'AJFER privilégie la forme plutôt que le fond. C'est ce que retient le public et surtout les proches des partis politiques visés. Surtout lorsque ces mêmes "statistiques" placent sur un piédestal, le PCR/Alliance dont l'AJFER est un satellite ou un porte-voix. Attention à l'effet boomerang.
L'AJFER a tort. Le cumul des mandats n'est pas une affaire de partis politiques. C'est avant tout une attitude personnelle : engagement, conviction, besoin de reconnaissance, indemnités confortables, voyages, confort matériel, ivresse ou soif de pouvoir, cupidité, mégalomanie… Si l'AJFER avait posé la question aux 39 % de cumulards du PCR/Alliance, le contenu de la conférence de presse de lundi aurait été sans aucun doute plus crédible.
C'est à nouveau au tour de la Gauche, mais cette fois-ci sans les communistes de La Réunion : quatre mairies (St-Louis, Sainte-Suzanne, le Port, La Possession) un seul siège de sénateur (Paul Vergès), dix conseillers régionaux, trois conseillers généraux et deux présidences d'EPCI (TCO et Cinor). Avec ce faible taux de représentativité populaire (12 % aux dernières Législatives) aux fonctions électives, le PCR/Alliance a malgré tout 39 % de "cumulards" selon l'AJFER. C'est beaucoup ou pas ? Tout est relatif.
Comment les "statisticiens" de l'AJFER ont pu oublier cette analyse ? Le cumul de mandat n'est pas seulement un problème de comportement et de fonctionnement, c'est d'abord une question d'opportunité. Ce qui explique la forte représentativité socialiste aux fonctions électives. Et le cumul qui va avec ? Et c'est toujours inacceptable. L'AJFER a encore raison. D'autant qu'en pleine campagne électorale, le PS a promis une loi à la fin de 2012. Deux mois après, un parlementaire PS, réunionnais et "cumulard", a dit : "J'espère que l'application de la future loi sera pour … 2017".
L'AJFER a tort. Stigmatiser des comportements avec comme seul objectif : mettre au pilori des partis politiques concurrents, est une stratégie maladroite. Et bancale. A vouloir trop taper sur Huguette Bello et son PLR, et les socialistes locaux, l'AJFER privilégie la forme plutôt que le fond. C'est ce que retient le public et surtout les proches des partis politiques visés. Surtout lorsque ces mêmes "statistiques" placent sur un piédestal, le PCR/Alliance dont l'AJFER est un satellite ou un porte-voix. Attention à l'effet boomerang.
L'AJFER a tort. Le cumul des mandats n'est pas une affaire de partis politiques. C'est avant tout une attitude personnelle : engagement, conviction, besoin de reconnaissance, indemnités confortables, voyages, confort matériel, ivresse ou soif de pouvoir, cupidité, mégalomanie… Si l'AJFER avait posé la question aux 39 % de cumulards du PCR/Alliance, le contenu de la conférence de presse de lundi aurait été sans aucun doute plus crédible.