
Les syndicats ont jugé très rapidement insatisfaisantes les réponses et propositions des représentants de l’AT. Cette insatisfaction s’est transformée en colère lors de la transmission par l’AT du « relevé de conclusions – négociation avec les syndicats », transmis par mail avec retard.
Loin d’avoir entendu les représentants du personnel, l’AT confirme le dialogue de sourd, en ne faisant pas mention des arguments exposés par les membres de l’intersyndicale, et en ne retenant que les propos des représentants de l’AT.
A. Concernant la souffrance au travail, triste réalité du quotidien de trop nombreux agents, présentée et discutée longuement par les représentants du personnels, avec la demande expresse que l’AT, conformément à la loi, mette en œuvre les moyens pour des résultats immédiats ; les réponses de l’AT sont :
- 1.La proposition "de faire remonter les situations individuelles de souffrance au travail à la Direction Générale, qui les traitera en lien avec la DRH" ( il s’agit de la même démarche de négation-banalisation de la souffrance au travail, car la psychologue – seule pour 5000 agents - a du mal à recevoir tous les agents demandeurs, et le dernier médecin du travail – complètement dépassé - part dans quelques semaines).
- 2.Un « projet de convention avec le CDG (Centre de Gestion) pour palier le sous- effectif de la cellule prévention » ( à savourer quand on connait la politique de recrutement des personnels de santé considérés comme trop couteux et génants compte tenu de l’autonomie que leur confère leurs statuts).
- 3.Un questionnaire sur l’ « épanouissement au travail » des agents, pour brasser de l’air encore et toujours sur de possibles et éventuels réponses ou projets.
- 4."Redéfinir des critères d’avancement du personnel", toujours définis mais jamais appliqués, avec une AT majesté souveraine qui ne prend même pas la peine de motiver – ainsi que le prévoit la loi – ses décisions contraires à l’avis des CAP.
B.Revendication portant sur l’augmentation des effectifs et le recrutement sur les postes gelés :
- Présentation » à venir "d’un travail sur la péréquation des effectifs", soit aucune concertation en amont avec les organisations syndicales... Sur des coupes sèches !
C.Sur la demande de suppression de la mise en œuvre du projet actuel de modernisation-réorganisation des services, aucune prise en compte de la nécessaire concertation des OS (Organisations syndicales) sur ce projet, décrié à tous les niveaux en interne, qui se révèle une véritable désorganisation des services. La seule réponse de l’AT est d’ "améliorer la communication auprès de l’ensemble des agents" afin de "les rassurer" !
D.Concernant la revendication que le projet de refonte du RI (régime indemnitaire) ne se fasse pas à la baisse, quelque soient les catégories, l’AT revient sur la garantie formulée en réunion de négociation par les représentants de l’administration qu’il n’y aurait aucune baisse. Le dossier est « toujours au stade de réflexion, rien n’est acté »... La « présentation du projet » se fera en CTP après validation de l’un ou l’autre scénario (dont celui à la baisse !).
E.Le non respect du protocole ARTT pour les agents arrivés dans la collectivité depuis 2004 : un DGA a réagi à cette revendication lors de la réunion de négociation en l’associant à "un éloge de la paresse", et le DRH a abondé en faisant mention des pauses déjeuners (définies légalement dans le cadre de la journée continue !) qui limiteraient le temps de travail... Quand on sait que cohabitent des agents travaillant à 39 heures hebdomadaire, disposant du droit à récupération de 21 jours annuels ARTT, et d’autres qui n’ont pas eu d’autre choix que le travail à 35 h ( sans récupération donc), il est facile d’imaginer les problèmes d’organisation, et le sentiment d’injustice. L’ARTT n’a rien à voir avec une diminution du temps de travail puisque la durée légale, instituée depuis 2001, ne varie plus. Il s’agit juste d’étendre à tous la possibilité de choisir son régime horaire hebdomadaire et les jours ARTT, et ainsi d’améliorer ses conditions de travail, sans varier son volume de travail.
F.L'insuffisance des moyens pour l'exercice
- 1.Organisation d’une réunion "afin de pouvoir identifier des solutions aux problèmes soulevés par l’intersyndicale"
- 2.Concernant l’entretien des locaux, il s’agit pour la DRH « d’une difficulté conjoncturelle » ( qui dure pourtant depuis au moins trois ans !), qui sera solutionné par le recrutement d’emplois aidés... Et tant pis pour le constat de nécessité de former à chaque fois des contractuels très précaires qui partent très rapidement, et les dommages rappelés de l’absence d’accompagnement à l’insertion professionnelle par manque de référents titulaires, puisque ces contractuels de passage pallient les vacances de postes de titulaires.
G.Concernant la participation prévue par la loi à la complémentaire santé des agents : refus total par un certain choix de rigueur budgétaire... La rigueur est de mise dans l’action sociale en faveur des agents, mais pas dans le budget de fonctionnement des groupes d’élus par exemple (et sans compter les indemnités personnelles de chaque élus)... Ni dans le train de vie des élus et Directeurs Généraux. Ni dans les dispositifs d’aides facultatives (à motivation clientéliste), alors que certaines procédures ou dispositifs obligatoires ne sont pas respectés.
H.La suppression de la journée de carence est déclarée illégale (le respect de la loi est donc à géométrie variable ... Alors que de nombreuses collectivités ou ne l’ont jamais appliquée, ou ne l’appliquent plus depuis les déclaration de la ministre Marylise Lebranchu sur l’abrogation de cette loi scélérate.
En conséquence, la grève du mardi 7 mai est maintenue.
Loin d’avoir entendu les représentants du personnel, l’AT confirme le dialogue de sourd, en ne faisant pas mention des arguments exposés par les membres de l’intersyndicale, et en ne retenant que les propos des représentants de l’AT.
A. Concernant la souffrance au travail, triste réalité du quotidien de trop nombreux agents, présentée et discutée longuement par les représentants du personnels, avec la demande expresse que l’AT, conformément à la loi, mette en œuvre les moyens pour des résultats immédiats ; les réponses de l’AT sont :
- 1.La proposition "de faire remonter les situations individuelles de souffrance au travail à la Direction Générale, qui les traitera en lien avec la DRH" ( il s’agit de la même démarche de négation-banalisation de la souffrance au travail, car la psychologue – seule pour 5000 agents - a du mal à recevoir tous les agents demandeurs, et le dernier médecin du travail – complètement dépassé - part dans quelques semaines).
- 2.Un « projet de convention avec le CDG (Centre de Gestion) pour palier le sous- effectif de la cellule prévention » ( à savourer quand on connait la politique de recrutement des personnels de santé considérés comme trop couteux et génants compte tenu de l’autonomie que leur confère leurs statuts).
- 3.Un questionnaire sur l’ « épanouissement au travail » des agents, pour brasser de l’air encore et toujours sur de possibles et éventuels réponses ou projets.
- 4."Redéfinir des critères d’avancement du personnel", toujours définis mais jamais appliqués, avec une AT majesté souveraine qui ne prend même pas la peine de motiver – ainsi que le prévoit la loi – ses décisions contraires à l’avis des CAP.
B.Revendication portant sur l’augmentation des effectifs et le recrutement sur les postes gelés :
- Présentation » à venir "d’un travail sur la péréquation des effectifs", soit aucune concertation en amont avec les organisations syndicales... Sur des coupes sèches !
C.Sur la demande de suppression de la mise en œuvre du projet actuel de modernisation-réorganisation des services, aucune prise en compte de la nécessaire concertation des OS (Organisations syndicales) sur ce projet, décrié à tous les niveaux en interne, qui se révèle une véritable désorganisation des services. La seule réponse de l’AT est d’ "améliorer la communication auprès de l’ensemble des agents" afin de "les rassurer" !
D.Concernant la revendication que le projet de refonte du RI (régime indemnitaire) ne se fasse pas à la baisse, quelque soient les catégories, l’AT revient sur la garantie formulée en réunion de négociation par les représentants de l’administration qu’il n’y aurait aucune baisse. Le dossier est « toujours au stade de réflexion, rien n’est acté »... La « présentation du projet » se fera en CTP après validation de l’un ou l’autre scénario (dont celui à la baisse !).
E.Le non respect du protocole ARTT pour les agents arrivés dans la collectivité depuis 2004 : un DGA a réagi à cette revendication lors de la réunion de négociation en l’associant à "un éloge de la paresse", et le DRH a abondé en faisant mention des pauses déjeuners (définies légalement dans le cadre de la journée continue !) qui limiteraient le temps de travail... Quand on sait que cohabitent des agents travaillant à 39 heures hebdomadaire, disposant du droit à récupération de 21 jours annuels ARTT, et d’autres qui n’ont pas eu d’autre choix que le travail à 35 h ( sans récupération donc), il est facile d’imaginer les problèmes d’organisation, et le sentiment d’injustice. L’ARTT n’a rien à voir avec une diminution du temps de travail puisque la durée légale, instituée depuis 2001, ne varie plus. Il s’agit juste d’étendre à tous la possibilité de choisir son régime horaire hebdomadaire et les jours ARTT, et ainsi d’améliorer ses conditions de travail, sans varier son volume de travail.
F.L'insuffisance des moyens pour l'exercice
- 1.Organisation d’une réunion "afin de pouvoir identifier des solutions aux problèmes soulevés par l’intersyndicale"
- 2.Concernant l’entretien des locaux, il s’agit pour la DRH « d’une difficulté conjoncturelle » ( qui dure pourtant depuis au moins trois ans !), qui sera solutionné par le recrutement d’emplois aidés... Et tant pis pour le constat de nécessité de former à chaque fois des contractuels très précaires qui partent très rapidement, et les dommages rappelés de l’absence d’accompagnement à l’insertion professionnelle par manque de référents titulaires, puisque ces contractuels de passage pallient les vacances de postes de titulaires.
G.Concernant la participation prévue par la loi à la complémentaire santé des agents : refus total par un certain choix de rigueur budgétaire... La rigueur est de mise dans l’action sociale en faveur des agents, mais pas dans le budget de fonctionnement des groupes d’élus par exemple (et sans compter les indemnités personnelles de chaque élus)... Ni dans le train de vie des élus et Directeurs Généraux. Ni dans les dispositifs d’aides facultatives (à motivation clientéliste), alors que certaines procédures ou dispositifs obligatoires ne sont pas respectés.
H.La suppression de la journée de carence est déclarée illégale (le respect de la loi est donc à géométrie variable ... Alors que de nombreuses collectivités ou ne l’ont jamais appliquée, ou ne l’appliquent plus depuis les déclaration de la ministre Marylise Lebranchu sur l’abrogation de cette loi scélérate.
En conséquence, la grève du mardi 7 mai est maintenue.