
"Monique Orphé n’ignore évidemment rien des difficultés rencontrées par les entreprises, les chefs d’entreprises, les travailleurs, les chômeurs et mal logés. Avec les parlementaires et le gouvernement, elle s’emploie chaque jour, dans le cadre de son mandat, à trouver des solutions.
Il n’y aura pas de sortie de crise par un coup de baguette magique et chacun le sait ; faire croire le contraire ne serait pas très responsable tant la situation de la France est difficile : l’endettement colossal, la croissance européenne en berne et les risques de spéculation sur l’euro l’étranglent.
L’impasse économique dans laquelle se trouve La Réunion remonte à des décennies, et aucune majorité régionale n’a esquissé jusqu’à présent une nouvelle voie de développement sur le long terme. Il est illusoire de croire en un modèle de développement de La Réunion qui aurait pour unique moteur la succession des grands travaux : route des Tamarins, tram-train, route du littoral …et après ? Et qui paiera ?
Pour l’instant, Monique Orphé s’est assignée deux priorités, le logement social et les emplois d’avenir.
Concernant ces derniers, M Géraud-Legros argue qu’ils ne constituent pas une solution pérenne au chômage : qui l’a jamais prétendu ? Reste néanmoins qu’ils permettront aux jeunes chômeurs de mettre le pied à l’étrier, de profiter de trois années pour se qualifier puis s’insérer dans le monde du travail.
Quant au Tram-train, affirmer qu’il serait la solution paraît un peu court et inapproprié car sa réalisation exigeait un financement que la région Réunion ne pouvait pas supporter, sauf à sacrifier tout le reste, formation, économie, culture… "Réunionnais, vous serez sous-qualifiés, pauvres et sans accès à la culture mais vous serez heureux, vous pourrez regarder passer le tram-train".
Le partenariat privé-public n’y changerait rien, sinon à faire payer aux générations futures le coût de réalisation.
Geoffroy Géraud-Legros a la gentillesse de rappeler que Monique Orphé "a été portée par le vote de la population". Je lui rappelle à mon tour que cette même population, et toujours par le vote, a débattu du tram-train et tranché lors des élections régionales de 2010, transformées en un référendum par l’équipe sortante : pour ou contre son projet de tram-train.
Si la démocratie a un sens, alors je ne doute pas que vous saurez respecter le choix des Réunionnais.
Pourtant, il est vrai que le transport est une problématique majeure à La Réunion. Pour nous, la seule solution crédible est celle du transport en commun, susceptible en plus de nous permettre de lutter contre l’augmentation inexorable du prix du carburant.
Un Transport en Commun en Site Propre et multimodal conviendrait parfaitement à notre territoire.
Il appartient aux élus responsables de faire des choix ambitieux pour les Réunionnais et raisonnables dans leurs coûts".
Il n’y aura pas de sortie de crise par un coup de baguette magique et chacun le sait ; faire croire le contraire ne serait pas très responsable tant la situation de la France est difficile : l’endettement colossal, la croissance européenne en berne et les risques de spéculation sur l’euro l’étranglent.
L’impasse économique dans laquelle se trouve La Réunion remonte à des décennies, et aucune majorité régionale n’a esquissé jusqu’à présent une nouvelle voie de développement sur le long terme. Il est illusoire de croire en un modèle de développement de La Réunion qui aurait pour unique moteur la succession des grands travaux : route des Tamarins, tram-train, route du littoral …et après ? Et qui paiera ?
Pour l’instant, Monique Orphé s’est assignée deux priorités, le logement social et les emplois d’avenir.
Concernant ces derniers, M Géraud-Legros argue qu’ils ne constituent pas une solution pérenne au chômage : qui l’a jamais prétendu ? Reste néanmoins qu’ils permettront aux jeunes chômeurs de mettre le pied à l’étrier, de profiter de trois années pour se qualifier puis s’insérer dans le monde du travail.
Quant au Tram-train, affirmer qu’il serait la solution paraît un peu court et inapproprié car sa réalisation exigeait un financement que la région Réunion ne pouvait pas supporter, sauf à sacrifier tout le reste, formation, économie, culture… "Réunionnais, vous serez sous-qualifiés, pauvres et sans accès à la culture mais vous serez heureux, vous pourrez regarder passer le tram-train".
Le partenariat privé-public n’y changerait rien, sinon à faire payer aux générations futures le coût de réalisation.
Geoffroy Géraud-Legros a la gentillesse de rappeler que Monique Orphé "a été portée par le vote de la population". Je lui rappelle à mon tour que cette même population, et toujours par le vote, a débattu du tram-train et tranché lors des élections régionales de 2010, transformées en un référendum par l’équipe sortante : pour ou contre son projet de tram-train.
Si la démocratie a un sens, alors je ne doute pas que vous saurez respecter le choix des Réunionnais.
Pourtant, il est vrai que le transport est une problématique majeure à La Réunion. Pour nous, la seule solution crédible est celle du transport en commun, susceptible en plus de nous permettre de lutter contre l’augmentation inexorable du prix du carburant.
Un Transport en Commun en Site Propre et multimodal conviendrait parfaitement à notre territoire.
Il appartient aux élus responsables de faire des choix ambitieux pour les Réunionnais et raisonnables dans leurs coûts".