
C'est sans aucun doute le premier bras de fer que Matignon et l'Elysée vont livrer à une partie des parlementaires socialistes qui ne veulent pas "respecter l'un des 60 engagements présidentiels : démissionner de leur mandat exécutif local. La protestation jusqu'ici silencieuse, a trouvé une porte-voix en la personne du sénateur-maire de Dijon. François Rebsamen demande au gouvernement de ne pas respecter cette promesse présidentielle. A La Réunion, Seuls Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, et Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Joseph, sont encore concernés par ce cumul des mandats.
Alors que dimanche dernier à l'Université d'été socialiste à La Rochelle, la première secrétaire nationale du PS, Martine Aubry, a rappelé à ceux qui ne veulent pas respecter "l'un des 60 engagements pris par le PS et François Hollande lors de la campagne de la Présidentielles, "qu'ils ont signé une lettre par laquelle ils se sont engagés de démissionner de leur mandat local à la fin du mois de septembre". Lundi, invité du JT de France 2, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, a rappelé "qu'il n'y aura pas de débat sur ce sujet et qu'il y aura une loi", applicable à partir de 2014.
La situation se complique donc un peu plus au sein du PS. Eprouvé par des chiffres inédits (forte hausse) du chômage, une situation économique proche de la récession, des relations difficiles avec les Verts sur le nucléaire et les Roms, et un président de la République et un Premier ministre en chute dans les sondages, l'Elysée, Matignon et le PS auraient sans doute préféré se passer de cette nouvelle polémique.
Trop tard. Car, cette seule polémique suffit à elle seule à noircir le tableau rose des socialistes, eux souvent prompt à donner des leçons à la Droite sur le partage et l'équilibre des pouvoirs, la parité, et les valeurs progressistes, voilà que parmi eux, certains veulent cumuler les mandats et les indemnités, et ne pas respecter une promesse présidentielle...
Alors que dimanche dernier à l'Université d'été socialiste à La Rochelle, la première secrétaire nationale du PS, Martine Aubry, a rappelé à ceux qui ne veulent pas respecter "l'un des 60 engagements pris par le PS et François Hollande lors de la campagne de la Présidentielles, "qu'ils ont signé une lettre par laquelle ils se sont engagés de démissionner de leur mandat local à la fin du mois de septembre". Lundi, invité du JT de France 2, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, a rappelé "qu'il n'y aura pas de débat sur ce sujet et qu'il y aura une loi", applicable à partir de 2014.
La situation se complique donc un peu plus au sein du PS. Eprouvé par des chiffres inédits (forte hausse) du chômage, une situation économique proche de la récession, des relations difficiles avec les Verts sur le nucléaire et les Roms, et un président de la République et un Premier ministre en chute dans les sondages, l'Elysée, Matignon et le PS auraient sans doute préféré se passer de cette nouvelle polémique.
Trop tard. Car, cette seule polémique suffit à elle seule à noircir le tableau rose des socialistes, eux souvent prompt à donner des leçons à la Droite sur le partage et l'équilibre des pouvoirs, la parité, et les valeurs progressistes, voilà que parmi eux, certains veulent cumuler les mandats et les indemnités, et ne pas respecter une promesse présidentielle...