Les autres membres du groupe de l\'Alliance n\'ont pas pris part au vote! La fuite!
En tant qu\'élue réunionnaise, je ne peux pas m\'opposer à cette motion qui a pour objectif d\'améliorer l\'ordinaire de la grande majorité des ménages réunionnais. Pour être contre cette motion, il faut n\'avoir jamais été dans le besoin, comment ne pas accompagner un mieux être pour ses concitoyens ! Quelle méchanceté peut animer une telle position ? Ne pas prendre part au vote est d\'une lâcheté sans pareil sur un sujet qui concerne la survie de beaucoup de ménages réunionnais.
A l\'heure où les jeunes expriment leur mécontentement devant les mairies, où le chômage handicape lourdement les foyers, où les émeutes contre la vie chère enflamment de nombreux quartiers de notre territoire, les joutes oratoires de mon groupe Alliance s\'éloignent des préoccupations des Réunionnais et demeurent stériles. Pendant ce temps ce sont une centaine de bouteilles de gaz qui ont été dérobées dans une station du port.
A la Région, en Commission permanente comme en Assemblée plénière je me positionne pour La Réunion en optant pour des débats de fonds qui permettent de résoudre les vraies problématiques de notre territoire.
Le gouvernement s\'est engagé sur la lutte contre la vie chère.
Le gaz, comme le carburant doivent faire partie des 108 produits de consommation courante.
J\'ai donc voté pour cette motion qui répond en partie aux besoins des Réunionnais victimes de la cherté de la vie.
L\'action des partis politiques doit concourir à l’intérêt collectif.
Pour une Réunion responsable
Réunionnais, debout et libres.
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Rappelons à ces Réunionnais qui dirigent ce syndicat que La Réunion se situe dans l\'Océan Indien et que ce projet de réforme doit s\'adapter à la situation particulière de La Réunion située à plus de 10 000 km de la France Continentale Européenne.
Et puis si mes voisins lointains ont la gale, ce n\'est pas une raison suffisante pour l\'importer chez nous. Nous devons éviter de toujours chercher de mauvaises réponses venant de France pour taire les vraies questions posées à La Réunion.
Cette refondation basée sur l\'approche des rythmes scolaires telle qu\'elle est proposée tourne totalement le dos à la réalité de notre territoire. Le niveau scolaire à La Réunion reste incroyablement faible par rapport à celui des écoles de la France continentale, alors que l’éducation Nationale reste le premier budget du pays.
L\'économie réunionnaise est proche de la faillite. Le taux de chômage chez les jeunes ne cesse de croître. Les jeunes en colère manifestent leur droit à exister dans plusieurs de nos communes.
Bref, il y a le feu et… le pouvoir politique aidé de ces syndicats répondent avec un discours sur les rythmes scolaires qui ne tient pas compte de ces réalités.
C\'est un constat : pétrie d’archaïsmes et incapable de s\'adapter à la société, l’école d\'aujourd\'hui n\'est plus un ascenseur social. Les idées directrices de l\'Éducation Nationale émanant du haut de la pyramide sont coupées des réalités du terrain.
Quelle solution apporte l\'Éducation Nationale au problème de la violence à l’école?
Quid du redoublement de moins en moins appliqué qui nous amène sur la problématique de l’échec scolaire ?
Quelles sont les solutions pour les élèves en difficultés qui remplissent nos classes?
Combien d\'élèves sortent du système scolaire sans diplôme et sans formation?
Qu\'en est -il de l\'enseignement du créole, la langue maternelle de ce peuple dans son école?
Refondation, rythme scolaire c\'est un leurre. A t-on consulté la communauté éducative, les parents d\'élèves ? Oui, le changement est à la porte de la classe, mais pour qui et contre qui ?
Le vrai problème ne se situe pas autour du volume horaire annuel d’enseignement. Les élèves doivent travailler dans de bonnes conditions. Faire rentrer La Réunion dans le moule national c\'est comme accepter de faire travailler les élèves pendant les fortes chaleurs rencontrées en janvier et février.
Les périodes de travail des élèves doivent se situer aux moments les plus favorables aux apprentissages.
L’école doit tenir compte de l\'environnement géographique, culturel dans lequel évolue l\'élève.
La semaine de quatre jours et demi ne réglera pas les difficultés en lecture des élèves qui arrivent en classe de sixième.
Elle ne solutionnera pas le problème de notre jeunesse diplômée obligée d\'attendre la validation du contrat national pour enseigner dans nos écoles.
Notre école, celle qui conditionnera la réussite de notre société, doit être autonome pour une meilleure écoute des problèmes d\'apprentissage des élèves Réunionnais. Ce sont les acteurs de cette école qui sont les plus à même à trouver les solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
Les réformes doivent être élaborées avec les acteurs de terrain que sont les enseignants.
Les réformes doivent apporter aux parents d\'élèves, aux professeurs, aux chefs établissements, aux associations péri-scolaires la possibilité d\'innover et de s\'adapter aux spécificités locales pour une meilleure réponse aux enjeux de demain.
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Ce n\'est pas une Réunionnaise mais la Guyanaise Taubira qui obtient que la France reconnaisse aujourd\'hui l\'esclavage comme crime contre l’humanité. Et cela par une Loi.
Cette loi signe une grande victoire. C\'est un geste fort de réparation symbolique, historique et culturelle.
Aujourd\'hui le débat sur les réparations s\'invitent à nouveau dans les couloirs de l’Élysée.
Le président avait dit dans son programme qu\'il plaçait « l\'Outre-Mer dans la République et la République doit être également Outre Mer».
Ce sujet de la réparation lié à l\'esclavage est discuté dans le monde entier, à l\'ONU, à l\'UNESCO, aux États Unis, au Brésil, à la Jamaïque... La France, ancienne puissance esclavagiste doit prendre sa place dans ce débat à la mémoire de l\'esclavage.
La Réunion, ancienne et grande colonie esclavagiste doit apporter sa contribution dans ces débats.
N\'ayons plus peur de regarder notre passé. N\'ayons pas honte de nos ancêtres.
L\'heure de la repentance est derrière nous.
Au nom de tous les ancêtres réprimés par le pouvoir colonial esclavagiste, La Réunion doit avoir une place prépondérante dans ce Comité de la mémoire de l\'esclavage.
Aujourd\'hui une Réunionnaise occupe ce poste, elle est la voix de La Réunion.
Nous devons nous battre pour que le poste de responsable de ce Comité reste à La Réunion.
Les Réunionnais doivent aussi pouvoir choisir quelle personnalité les représente à ce poste de haut niveau.
Réunionnais Debout et Libres
Réyoné Dobout é Lib
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Mes amis,
c\'est une journée bien remplie en émotions.
De nombreuses personnes m\'ont apporté leur soutien, je suis très touchée
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de me faire parvenir un message de sympathie.
Bien sur il y a eu le cortège des appels qui ont voulu me dissuader dans ma démarche.
Je fais face à ces moments difficiles et vos messages me réconfortent dans la poursuite de mon combat pour le meilleur vivre ensemble réunionnais.
C\'est sous la bannière d\'un rassemblement, Pour les Réunionnais Dobout é lib que je continue à promouvoir une politique de la réussite réunionnaise.
Je m\'engage à partager avec vous le chantier de développement ainsi qu\'avec ceux qui pensent comme moi que la politique est au service de l\'amélioration de notre condition humaine.
Pour les Réunionnais, Dobout é Lib ( PRDL)
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