Yolande Pausé avait indiqué, lors de l'annonce de sa candidature aux Municipales partielles de Sainte-Suzanne, lundi, qu'elle est toujours au PCR, "sauf si demain, on met dehors". Une phrase prémonitoire, car si l'on en croit Maurice Gironcel, l'exclusion "de ceux qui ne respectent pas la discipline et la ligne du parti, s'excluent d'eux-mêmes du PCR. On ne peut pas se présenter contre le candidat de son parti".
"D'une part, plusieurs d'entre eux n'ont plus leur carte d'adhésion. D'autre part, on ne peut pas être dedans et dehors. Le PCR est une famille politique, avec des principes, celui de la parole donnée. Et un sens de l'honneur. Il faut que ces personnes arrêtent de dire n'importe quoi".
Si cette information est confirmée dans la journée ou dans les jours à venir, le PCR va voir diminuer sa représentation au Conseil général (11 - 1, moins Daniel Alamélou) et au Conseil régional (12 - 1, moins Aline Murin-Hoarau). Dans les deux cas, cela n'aura aucune incidence sur le rapport de force au sein de ces institutions locales.
En effet, lors de la constitution de la majorité départementale, ses trois composantes ont inscrit dans leur protocole d'accord "que la réduction des conseillers dans un groupe, ne nuit en rien à la répartition des prérogatives, et à l'équilibre des forces politiques en présence". La vraie question sera de savoir : dans quel groupe va siéger Daniel Alamélou ?
Cette question se posera aussi pour Aline Murin-Hoarau à la Région Réunion. La conseillère régionale qui a choisi de demeurer fidèle au maire Yolande Pausé, sera aussi sollicitée. Au Département, le groupe "Modéré" s'intéresse depuis quelque temps déjà à Daniel Alamélou. Au Conseil régional, la compétence de l'élue de l'Alliance, en matière culturelle, n'est plus à démontrer…
Et en ce qui concerne la maire Yolande Pausé, une exclusion du PCR en pleine campagne électorale pourrait bien augmenter la sympathie de la population à son encontre. Elle deviendrait une victime patentée du PCR.
A suivre
"D'une part, plusieurs d'entre eux n'ont plus leur carte d'adhésion. D'autre part, on ne peut pas être dedans et dehors. Le PCR est une famille politique, avec des principes, celui de la parole donnée. Et un sens de l'honneur. Il faut que ces personnes arrêtent de dire n'importe quoi".
Si cette information est confirmée dans la journée ou dans les jours à venir, le PCR va voir diminuer sa représentation au Conseil général (11 - 1, moins Daniel Alamélou) et au Conseil régional (12 - 1, moins Aline Murin-Hoarau). Dans les deux cas, cela n'aura aucune incidence sur le rapport de force au sein de ces institutions locales.
En effet, lors de la constitution de la majorité départementale, ses trois composantes ont inscrit dans leur protocole d'accord "que la réduction des conseillers dans un groupe, ne nuit en rien à la répartition des prérogatives, et à l'équilibre des forces politiques en présence". La vraie question sera de savoir : dans quel groupe va siéger Daniel Alamélou ?
Cette question se posera aussi pour Aline Murin-Hoarau à la Région Réunion. La conseillère régionale qui a choisi de demeurer fidèle au maire Yolande Pausé, sera aussi sollicitée. Au Département, le groupe "Modéré" s'intéresse depuis quelque temps déjà à Daniel Alamélou. Au Conseil régional, la compétence de l'élue de l'Alliance, en matière culturelle, n'est plus à démontrer…
Et en ce qui concerne la maire Yolande Pausé, une exclusion du PCR en pleine campagne électorale pourrait bien augmenter la sympathie de la population à son encontre. Elle deviendrait une victime patentée du PCR.
A suivre
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