
Les sénateurs ont débuté mercredi l’examen du premier volet de l’ "Acte III de la décentralisation", portant sur les métropoles et la clarification des responsabilités entre l’Etat et les collectivités territoriales.
La métropolisation est une recentralisation à marche forcée commandée par l’Etat qui s’impose aux territoires à l’insu des citoyens et leurs élus dont l’esprit de libre organisation des territoires, cher au Partit Occitan, et appliqué originellement aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) est totalement abandonné.
Les grandes aires urbaines, organisées en espaces autonomes et gérant leurs propres ressources, bénéficieront de larges compétences transférées par les communes et l’Etat et de transferts de compétences départementales et régionales tout en échappant au contrôle citoyen. Le projet de loi ne prévoit pas l’élection directe au suffrage universel des futurs élus des Métropoles.
En recentralisant la décision locale, c’est un schéma territorial dangereux qui s’organiserait, les métropoles prendraient le pas sur les régions déjà mises à mal par la précédente réforme des collectivités initiée par Nicolas Sarkozy.
Alors que les fondements du pacte social sont déjà entamés par les difficultés économiques (rigueur budgétaire, chômage atteignant des proportions inégalées, etc), l’enjeu est la reconfiguration de l’organisation de l’action publique pour garantir l’équité territoriale, au fondement de la justice.
La métropolisation aggravera la fracture territoriale déjà très grande dans l’Hexagone dont l’origine se trouve dans l’organisation centralisée de la France. Le projet de loi en confortant l’œuvre de Sarkozy qui détruisait les Pays et instaurait les Métropoles, se focalise uniquement sur le fait urbain, tourne définitivement le dos aux territoires ruraux et abandonne à la désertification les zones rurales.
Le projet de loi est une faute politique qui, en confortant le sentiment d’abandon des territoires ruraux par les décideurs politiques, fait le lit de l’extrême droite dont la protection de la ruralité est un des fonds de commerce !
Le Partit Occitan réfute cette vision duale et concurrentielle des territoires qui donne une impression de balkanisation, de désolidarisation, d’incohérence du territoire au profit de baronnies locales échappant au suffrage universel.
Ce que le gouvernement veut appliquer aux futures métropoles (parisienne, lyonnaise, marseillaise…) à travers les dispositions spécifiques contenues dans la loi aurait dû concerner l’ensemble des régions en leur permettant, à chacune, de pouvoir agir avec cohérence en fonction de ses réalités géographiques, économiques et culturelles. C’est le sens de l’engagement régionaliste du Partit Occitan.
Il est encore temps de repenser une organisation du territoire solidaire, créatrice d’égalité. Rejetons ce projet de loi et relançons la régionalisation !
La métropolisation est une recentralisation à marche forcée commandée par l’Etat qui s’impose aux territoires à l’insu des citoyens et leurs élus dont l’esprit de libre organisation des territoires, cher au Partit Occitan, et appliqué originellement aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) est totalement abandonné.
Les grandes aires urbaines, organisées en espaces autonomes et gérant leurs propres ressources, bénéficieront de larges compétences transférées par les communes et l’Etat et de transferts de compétences départementales et régionales tout en échappant au contrôle citoyen. Le projet de loi ne prévoit pas l’élection directe au suffrage universel des futurs élus des Métropoles.
En recentralisant la décision locale, c’est un schéma territorial dangereux qui s’organiserait, les métropoles prendraient le pas sur les régions déjà mises à mal par la précédente réforme des collectivités initiée par Nicolas Sarkozy.
Alors que les fondements du pacte social sont déjà entamés par les difficultés économiques (rigueur budgétaire, chômage atteignant des proportions inégalées, etc), l’enjeu est la reconfiguration de l’organisation de l’action publique pour garantir l’équité territoriale, au fondement de la justice.
La métropolisation aggravera la fracture territoriale déjà très grande dans l’Hexagone dont l’origine se trouve dans l’organisation centralisée de la France. Le projet de loi en confortant l’œuvre de Sarkozy qui détruisait les Pays et instaurait les Métropoles, se focalise uniquement sur le fait urbain, tourne définitivement le dos aux territoires ruraux et abandonne à la désertification les zones rurales.
Le projet de loi est une faute politique qui, en confortant le sentiment d’abandon des territoires ruraux par les décideurs politiques, fait le lit de l’extrême droite dont la protection de la ruralité est un des fonds de commerce !
Le Partit Occitan réfute cette vision duale et concurrentielle des territoires qui donne une impression de balkanisation, de désolidarisation, d’incohérence du territoire au profit de baronnies locales échappant au suffrage universel.
Ce que le gouvernement veut appliquer aux futures métropoles (parisienne, lyonnaise, marseillaise…) à travers les dispositions spécifiques contenues dans la loi aurait dû concerner l’ensemble des régions en leur permettant, à chacune, de pouvoir agir avec cohérence en fonction de ses réalités géographiques, économiques et culturelles. C’est le sens de l’engagement régionaliste du Partit Occitan.
Il est encore temps de repenser une organisation du territoire solidaire, créatrice d’égalité. Rejetons ce projet de loi et relançons la régionalisation !