Les choses doivent bouger et nous ne pouvons plus agir avec les mêmes recettes. Les « vieux » partis politiques (ceux là même qui sont à l’origine de cette politique impopulaire et qui ont boudé l’expression démocratique du peuple en 2005 pour le NON à la constitution élaborée par M. Valéry GISCARD D’ESTAING) doivent se remettre en question et mesurer leur responsabilité face à cette actualité de défiance vis-à-vis des institutions européennes. Longtemps nous prônions une réorientation de cette politique dictée par les finances ou la technocratie, elle-même coupée des réalités misérables des peuples qui constituent l’Union Européenne. La politique austère et rigoriste, menée depuis ces dernières années, a eu un effet néfaste pour les populations. Or l’Union Européenne gagnerait à changer d’orientation. Il y a comme un frémissement citoyen qui nous pousse à innover pour juguler l’euroscepticisme (je rappelle volontiers le faible taux de participation aux élections européennes de 2014 dans notre circonscription électorale : 19% d’exprimés et le Député élu avec 4,4% des inscrits dans notre île) et les discours extrémistes qui y sont parfois associés. Comment sortir des dénis de démocratie répétitifs et entendre les cris populaires qui gémissent depuis 2012 ?
Alors nos gouvernants doivent profiter des prochaines échéances pour proposer un autre projet que celui dicté par le monde des finances. L’exécutif doit impérativement repenser son projet dans un sens plus participatif et respectueux de la démocratie. Nous ne pourrons poursuivre sur une voie qui ne tienne pas compte de la réalité sociale et humaine des peuples ; de cette réalité de pauvreté et de précarité grandissante ; de cette évidence de fragmentation et de morcellement sociétal.
Pour inhiber la montée des nationalismes, l’Europe et la France doivent donc s’entendre sur un projet plus solidaire et de progrès social qui profiterait à l’ensemble du territoire national.
A La Réunion, plaider pour une autre politique, plus adaptée est une nécessité pour l’avenir. L’Union Européenne et l’Etat doivent nous permettre cette double intégration à l’Europe et à notre environnement géographique. Car dans les outremers et particulièrement à La Réunion (malgré l’apport des 70 ans de départementalisation) les inégalités sont exacerbées et les conséquences d’une politique rigoriste d’autant.
Ne rien faire serait faire le jeu de l’indifférence, de l’abstentionnisme mais aussi celui de l’extrême droite et du libéralisme. Les signaux électoraux (les échecs de la gauche lors des municipales, européennes, sénatoriales, départementales et régionales) envoyés à l’exécutif « socialiste » doivent être entendus. S’il est peut-être trop tard pour cette mandature, il est grand temps que les postulants s’activent à repenser l’Europe, et aux projets ajustés aux réalités de terrain, un dessein qui redonnera un sens à l’action politique au service des peuples. Une nouvelle dimension qui tienne compte que le monde a changé, qui considère les mutations internationales ainsi que les évolutions démographiques, climatiques, économiques et commerciales qui inscriront la planète dans une ère nouvelle et dans d’autres modes de gouvernance mondiale. Il faut donc repenser le modèle de société et de développement. Il faut réinventer la démocratie à tous les échelons afin de tenir compte de l’expression citoyenne.
Ces innovations peuvent-elles être portées par les partis traditionnels, ceux-là mêmes qui nous enterrent dans une orientation imposée, décriée et non voulue ? Permettez-moi d’en douter !
Alors camarades il ne s’agit pas de se laisser abattre. Redoublons d’efforts pour proposer un nouveau projet démocratique et populaire pour l’Europe, pour la France et pour La Réunion.
Ensemble, agissons pour que demain soit meilleur pour tous !
Demain La Réunion
Alors nos gouvernants doivent profiter des prochaines échéances pour proposer un autre projet que celui dicté par le monde des finances. L’exécutif doit impérativement repenser son projet dans un sens plus participatif et respectueux de la démocratie. Nous ne pourrons poursuivre sur une voie qui ne tienne pas compte de la réalité sociale et humaine des peuples ; de cette réalité de pauvreté et de précarité grandissante ; de cette évidence de fragmentation et de morcellement sociétal.
Pour inhiber la montée des nationalismes, l’Europe et la France doivent donc s’entendre sur un projet plus solidaire et de progrès social qui profiterait à l’ensemble du territoire national.
A La Réunion, plaider pour une autre politique, plus adaptée est une nécessité pour l’avenir. L’Union Européenne et l’Etat doivent nous permettre cette double intégration à l’Europe et à notre environnement géographique. Car dans les outremers et particulièrement à La Réunion (malgré l’apport des 70 ans de départementalisation) les inégalités sont exacerbées et les conséquences d’une politique rigoriste d’autant.
Ne rien faire serait faire le jeu de l’indifférence, de l’abstentionnisme mais aussi celui de l’extrême droite et du libéralisme. Les signaux électoraux (les échecs de la gauche lors des municipales, européennes, sénatoriales, départementales et régionales) envoyés à l’exécutif « socialiste » doivent être entendus. S’il est peut-être trop tard pour cette mandature, il est grand temps que les postulants s’activent à repenser l’Europe, et aux projets ajustés aux réalités de terrain, un dessein qui redonnera un sens à l’action politique au service des peuples. Une nouvelle dimension qui tienne compte que le monde a changé, qui considère les mutations internationales ainsi que les évolutions démographiques, climatiques, économiques et commerciales qui inscriront la planète dans une ère nouvelle et dans d’autres modes de gouvernance mondiale. Il faut donc repenser le modèle de société et de développement. Il faut réinventer la démocratie à tous les échelons afin de tenir compte de l’expression citoyenne.
Ces innovations peuvent-elles être portées par les partis traditionnels, ceux-là mêmes qui nous enterrent dans une orientation imposée, décriée et non voulue ? Permettez-moi d’en douter !
Alors camarades il ne s’agit pas de se laisser abattre. Redoublons d’efforts pour proposer un nouveau projet démocratique et populaire pour l’Europe, pour la France et pour La Réunion.
Ensemble, agissons pour que demain soit meilleur pour tous !
Demain La Réunion