Cela fait un moment que Serge Camatchy a dirigé sa puissance de feu et de frappe vers la mairie de Saint-André. Et de temps en temps, l'ex-premier adjoint tire une salve, sans doute pour troubler la sérénité de l'actuel locataire. Hier, l'ex-conseiller municipal a tiré à boulets rouges sur la politique municipale menée par le maire et conseiller général Eric Fruteau et son équipe. "Le changement se fait attendre. La situation continue à se dégrader : 10.000 demandeurs d'emplois, 8.500 personnes de plus de 60 ans ayant un revenu peu confortable".
"C'est aussi vrai en matière d'habitat. En quatre ans, la majorité municipale n'a proposé aucun nouveau projet, aucune programmation. Si sous notre mandature, la mairie livrait 400 à 500 logements par an, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Toutes les réalisations actuelles ont été décidées par la Droite. L'action sociale est en panne. Même lors d'un décès, pour contribuer aux funérailles, il faut monter un dossier. Les habitants dans le besoin, préfèrent alors solliciter d'autres associations".
Serge Camatchy dénonce aussi le contenu de la dernière "action sociale et de la valorisation salariale" présentée en début du mois. "Comment la municipalité va financer l'aide à "l'attribution d'une allocation sociale de trois fois 1.500 euros versée au moment du départ à la retraite. "Sur quelle ligne budgétaire, le maire va-t-il prendre cet argent ?" Le délégué général d'Emergence Réunion rappelle également que la contribution à la Mutuelle des employés communaux, "le maire n'a fait qu'appliquer un texte de loi".
L'ex-premier adjoint a été plus acerbe lorsqu'il a abordé la transformation des CDD de plus d'un an en CDI. "Ce n'est que pour masquer le clientélisme de la mairie. Ainsi, ce ne sont pas les CDD ayant plus de six ans qui passeront en CDI, mais ceux embaucher depuis 2008 par la majorité municipale".
"Le critère professionnel imposé n'est là que pour justifier les choix qui vont être faits. Ce dispositif coûtera 500.000 euros par an. Il faut savoir que pour les seuls conseillers municipaux de St-André, de 2008 à juin 2012, la mairie a versé 800.000 euros pour leurs indemnités qui avaient augmenter de 60 %", a dit Serge Camatchy.
"C'est aussi vrai en matière d'habitat. En quatre ans, la majorité municipale n'a proposé aucun nouveau projet, aucune programmation. Si sous notre mandature, la mairie livrait 400 à 500 logements par an, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Toutes les réalisations actuelles ont été décidées par la Droite. L'action sociale est en panne. Même lors d'un décès, pour contribuer aux funérailles, il faut monter un dossier. Les habitants dans le besoin, préfèrent alors solliciter d'autres associations".
Serge Camatchy dénonce aussi le contenu de la dernière "action sociale et de la valorisation salariale" présentée en début du mois. "Comment la municipalité va financer l'aide à "l'attribution d'une allocation sociale de trois fois 1.500 euros versée au moment du départ à la retraite. "Sur quelle ligne budgétaire, le maire va-t-il prendre cet argent ?" Le délégué général d'Emergence Réunion rappelle également que la contribution à la Mutuelle des employés communaux, "le maire n'a fait qu'appliquer un texte de loi".
L'ex-premier adjoint a été plus acerbe lorsqu'il a abordé la transformation des CDD de plus d'un an en CDI. "Ce n'est que pour masquer le clientélisme de la mairie. Ainsi, ce ne sont pas les CDD ayant plus de six ans qui passeront en CDI, mais ceux embaucher depuis 2008 par la majorité municipale".
"Le critère professionnel imposé n'est là que pour justifier les choix qui vont être faits. Ce dispositif coûtera 500.000 euros par an. Il faut savoir que pour les seuls conseillers municipaux de St-André, de 2008 à juin 2012, la mairie a versé 800.000 euros pour leurs indemnités qui avaient augmenter de 60 %", a dit Serge Camatchy.