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Sénatoriales : un courrier de lecteurs du Quotidien met en cause l'âge de Paul Vergès


Édito
Mardi 2 Août 2011

La lettre parue samedi dernier dans le Quotidien de La Réunion et signée d'un "militant communiste du Port", exhorte Paul Vergès à prendre une retraite méritée. "De grâce camarade, repose-toi !" Témoignages a commenté le courrier hier et a dénoncé "l'attaque des conservateurs qui ont de plus en plus peur de la candidature du président de l'Alliance".


Sénatoriales : un courrier de lecteurs du Quotidien met en cause l'âge de Paul Vergès
"En 1999, Mandela a écrit qu'un "octogénaire n'a pas à se mêler de politique". "Partir c'est aussi diriger". Le "militant communiste du Port" ajoute alors : "A 86 ans, camarade Paul, tu devrais peut-être t'inspirer de cette sagesse". Cette question récurrente sur l'âge du Président doit-il être posée à l'occasion des prochaines sénatoriales ?

Non. Et en aucune manière. Car, c'est tout simplement de la discrimination. "Toi qu'on appelait il n'y a pas si longtemps le "vieux sage", est surnommé le "vieux" tout court". Témoignages a commenté ainsi ce passage : "En quoi l’âge est-il une maladie ?". Le quotidien communiste a raison.

Même s'il est vrai qu'aujourd'hui que Paul Vergès n'a plus la même fougue, la même vigueur et la même constance, le choix de son retrait de la vie politique n'appartient qu'au président de l'Alliance. Ou en second lieu aux militants du PCR lors d'élections internes. Et peut-être aux grands électeurs qui auront aussi leur mot à dire, lors des prochaines Sénatoriales.

Ce que l'on peut reprocher à l'auteur de ce courrier de lecteurs, ce n'est ni la légitimité, ni l'opportunité du contenu, mais de n'avoir pas posé le problème dans sa globalité. Est-ce que c'est Paul Vergès qui est trop âgé ? Où est-ce que la qualité de la relève ou le renouvellement de la classe politique qui se fait attendre ?




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Les commentaires

1.Posté par Nimh ANNAUD le 03/08/2011 09:35
Il y a qui aimerait un p'tit place bordaze dans l'Alliance ? ? ?

2.Posté par Personne le 06/08/2011 06:59
Partir à temps c’est pérenniser l’action politique, s’accrocher à jamais c’est partir avec tout, c’est mourir et faire mourir !
Oui il faut savoir partir pour pouvoir diriger…
Partir la tête haute, après avoir montré la direction, après avoir inculqué les valeurs humaines et sociétales, après avoir fait le choix de « l’immortalité » au travers de nos enfants.
Partir est un luxe qui est réservé qu’aux grands…
Force est de constater que nos hommes politiques d’aujourd’hui, sont pour la plupart dans l’incapacité de partir ; alors pourquoi ?
Pour répondre à cette question il faut bien évidement appréhendé la situation en toute globalité…
Est-ce un problème de surestime de soi, d’intérêt personnel, de vide ou de trop plein, ou tout simplement ont-ils perdu leur liberté ? … les questions sont nombreuses.
Quoiqu’il en soit il ne faut pas se tromper. S’ils sont encore et toujours présents, au détriment de l’intérêt général, il faut le reconnaître, c’est le résultat de leur stratégie, facilité par nos attitudes abjectes: « Systémiser la démocratie et faire le vide autour de soi » ; et maîtriser l’environnement…
Ces attitudes grotesques (que nous avons d’une manière ou d’une autre cautionné, ou que nous allons cautionner lors des sénatoriales…) ont fragilisées pour longtemps notre système sociétal.
Le bilan est dramatique !
La politique est devenue aux yeux de nos propres enfants « le lieu de la débauche », c’est un échec collectif indiscutable…
« Beurk » nous disent nos enfants lorsqu’on évoque avec eux le sujet de la politique !
« Pas pour moi, je veux vivre proprement, je ne veux pas finir en tôle !», c’est dramatique…
Le regard de nos jeunes sur la classe politique est des plus négatifs ! « Regarde nous disent-ils… » ; difficile sujet de discussion…
Ces jeunes sont tout simplement les futurs responsables de demain…
Qu’avons-nous fait là ? Au nom de quoi avons-nous laissé faire, ou allons-nous encore laisser faire ?
L’auteur du courrier écrit « Même s'il est vrai qu'aujourd'hui que Paul Vergès n'a plus la même fougue, la même vigueur et la même constance, le choix de son retrait de la vie politique n'appartient qu'au président de l'Alliance. »
Fort de ces certitudes, persister encore et encore serait une faute politique… Réagissons que diable !!!
L’auteur écrit encore que le choix reviendrait « … en second lieu aux militants du PCR lors d'élections internes. Et peut-être aux grands électeurs qui auront aussi leur mot à dire, lors des prochaines Sénatoriales. »
Mais où sont-ils ces militants du PCR ? Sur la liste ? Pourquoi ont-ils cédé leur place ? Vont-ils accepter ces arrangements sur leur dos et voir ainsi disparaître avec « le vieux » tout le PCR puisque « le vieux » a décidé de céder sa place au sénat à un « étranger »… ?
Il vous revient à vous grands électeurs de sauver ce qui peut encore l’être, moi je suis personne, vous qui avez le pouvoir réagissez pour ne laissez pas mourir toute une société pour la gloire d’un seul homme!!!

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