Qu'est-ce qu'un patois ? J'ai presque envie de dire que le patois est une langue qui n'a pas eu de chance. C'est une langue qui manque de locuteurs. Ou plutôt c'est une langue parlée par la couche la plus âgée de la population, donc en voie de disparition. Le créole réunionnais est parlé par toutes les couches de la population réunionnaise. Il n'est donc pas un patois. Pour l'auteur d'un lexique sur le créole réunionnais, il ne devrait pas être difficile de le savoir. Armand Gunet pourrait certainement faire un petit effort.
Qu'est-ce qu'une langue ? C'est un moyen qu'utilisent les êtres humains pour communiquer entre eux. Est-ce une définition suffisante ? Non, une langue implique davantage. « La langue est en soi bien plus qu’un simple instrument de communication. La langue constitue véritablement les archives d’un groupe humain, la synthèse de son histoire telle qu’elle s’est déposée peu à peu et s’est incorporée à son vocabulaire et à sa structure. Ainsi, la langue reflète l’identité d’un groupe humain dans ce qu’elle a de plus intime, telle qu’elle s’est lentement formée à travers les âges et par son existence même, on peut dire qu’elle représente l’authentique image de lui-même qu’un groupe projette dans le monde extérieur » disait feu le Père jésuite José A. Obieta Chalbaud, professeur à l’Université Deusto à Bilbao.
Lire d'autres articles sur : Les carnets de Babou
Qu'est-ce qu'une langue ? C'est un moyen qu'utilisent les êtres humains pour communiquer entre eux. Est-ce une définition suffisante ? Non, une langue implique davantage. « La langue est en soi bien plus qu’un simple instrument de communication. La langue constitue véritablement les archives d’un groupe humain, la synthèse de son histoire telle qu’elle s’est déposée peu à peu et s’est incorporée à son vocabulaire et à sa structure. Ainsi, la langue reflète l’identité d’un groupe humain dans ce qu’elle a de plus intime, telle qu’elle s’est lentement formée à travers les âges et par son existence même, on peut dire qu’elle représente l’authentique image de lui-même qu’un groupe projette dans le monde extérieur » disait feu le Père jésuite José A. Obieta Chalbaud, professeur à l’Université Deusto à Bilbao.
Lire d'autres articles sur : Les carnets de Babou