Durant ce dernier mois, la bataille a essentiellement été menée pour que le recrutement de la nouvelle direction de l’Agorah n’échappe pas aux Réunionnais.
Lorsque nous avons appris la nomination par la présidente de l’Agorah d’une personne venant de l’extérieure, nous avons demandé un rendez-vous à Madame Couapel afin d’avoir des explications et échanger sur cette problématique. Nous répondant par courriel et n’allant pas sur un rendez-vous, nous nous sommes rendus à la région en début de semaine afin d’avoir la position officielle de la collectivité : aucune décision n’avait encore été prise et nous étions dans l’attente du retour du président de région alors hors département.
Aujourd’hui, nous apprenons enfin par voie de presse que la collectivité régionale ne donnera pas l’agrément pour ce recrutement.
Cet après-midi, nous souhaitions avoir confirmation auprès de la collectivité de cette information. Même si nous n’avons pu être reçu par un élu (aucun d’entre eux n’étaient présents à ce moment), le cabinet du président de la région nous a tout de même confirmé la position de la région qui ne donnera pas l’agrément nécessaire au recrutement de la nouvelle directrice estimant que nous avons des personnes capables à La Réunion d’occuper ce poste.
Nous sommes convaincus que cette victoire est le résultat de la lutte menée avec un certain nombre d’organisations (ARCP, CGTR, CFDT), que sans la lutte, un poste de cadre aurait une nouvelle fois échappé aux Réunionnais et que l’on serait resté aux belles déclarations sans les actes.
Le rapport de force créé par le rassemblement et la lutte continue pour le droit des Réunionnais d’accéder à l’emploi sur le territoire poussent les dirigeants de notre pays à répondre aux aspirations du peuple.
Nous saluons en premier lieu la mobilisation des forces populaires puis la réponse responsable de la collectivité régionale.
Nous attendons vivement que la nouvelle procédure de recrutement soit lancée et invitons l’ensemble des personnes ayant le potentiel pour occuper ce poste à se tenir prêt à déposer leur candidature.Cependant, force est de constater qu’à aucun moment Madame Couapel a remis en cause l’embauche de cette personne, même si elle n’entrait pas dans les orientations fixées par le président de région en matière d’embauche locale. Par son excès de confiance, elle s’est précipitée sur une démarche non validée. C’est pourquoi nous pensons que la crédibilité de Madame Couapel à la présidence de l’Agorah aujourd’hui est mise en cause.
Si ce combat était primordial, il va de soi que le cas de l’Agorah n’est que la face émergée de l’iceberg. Dans de nombreuses entreprises, secteurs publics ou privés, tout le monde sait que beaucoup de postes échappent aux Réunionnais. Cette situation résulte d’un système de recrutements notamment via des réseaux et d’un manque de volonté politique qui ne favorisent pas l’emploi des Réunionnais.
Avec cette première victoire concernant l’Agorah, ça doit être une page qui se tourne. Partout où le droit à l’emploi des Réunionnais est bafoué, il nous faut tous ensemble mener la lutte. S’indigner et s’engager, c’est par la résistance du peuple pour le peuple Réunionnais que nous construirons la Réunion que nous souhaitons demain.
L’AJFER restera vigilante sur ce combat pour l’embauche des Réunionnais et se tient à disposition de toutes les personnes constatant dans son entourage des injustices de la sorte.
Lorsque nous avons appris la nomination par la présidente de l’Agorah d’une personne venant de l’extérieure, nous avons demandé un rendez-vous à Madame Couapel afin d’avoir des explications et échanger sur cette problématique. Nous répondant par courriel et n’allant pas sur un rendez-vous, nous nous sommes rendus à la région en début de semaine afin d’avoir la position officielle de la collectivité : aucune décision n’avait encore été prise et nous étions dans l’attente du retour du président de région alors hors département.
Aujourd’hui, nous apprenons enfin par voie de presse que la collectivité régionale ne donnera pas l’agrément pour ce recrutement.
Cet après-midi, nous souhaitions avoir confirmation auprès de la collectivité de cette information. Même si nous n’avons pu être reçu par un élu (aucun d’entre eux n’étaient présents à ce moment), le cabinet du président de la région nous a tout de même confirmé la position de la région qui ne donnera pas l’agrément nécessaire au recrutement de la nouvelle directrice estimant que nous avons des personnes capables à La Réunion d’occuper ce poste.
Nous sommes convaincus que cette victoire est le résultat de la lutte menée avec un certain nombre d’organisations (ARCP, CGTR, CFDT), que sans la lutte, un poste de cadre aurait une nouvelle fois échappé aux Réunionnais et que l’on serait resté aux belles déclarations sans les actes.
Le rapport de force créé par le rassemblement et la lutte continue pour le droit des Réunionnais d’accéder à l’emploi sur le territoire poussent les dirigeants de notre pays à répondre aux aspirations du peuple.
Nous saluons en premier lieu la mobilisation des forces populaires puis la réponse responsable de la collectivité régionale.
Nous attendons vivement que la nouvelle procédure de recrutement soit lancée et invitons l’ensemble des personnes ayant le potentiel pour occuper ce poste à se tenir prêt à déposer leur candidature.Cependant, force est de constater qu’à aucun moment Madame Couapel a remis en cause l’embauche de cette personne, même si elle n’entrait pas dans les orientations fixées par le président de région en matière d’embauche locale. Par son excès de confiance, elle s’est précipitée sur une démarche non validée. C’est pourquoi nous pensons que la crédibilité de Madame Couapel à la présidence de l’Agorah aujourd’hui est mise en cause.
Si ce combat était primordial, il va de soi que le cas de l’Agorah n’est que la face émergée de l’iceberg. Dans de nombreuses entreprises, secteurs publics ou privés, tout le monde sait que beaucoup de postes échappent aux Réunionnais. Cette situation résulte d’un système de recrutements notamment via des réseaux et d’un manque de volonté politique qui ne favorisent pas l’emploi des Réunionnais.
Avec cette première victoire concernant l’Agorah, ça doit être une page qui se tourne. Partout où le droit à l’emploi des Réunionnais est bafoué, il nous faut tous ensemble mener la lutte. S’indigner et s’engager, c’est par la résistance du peuple pour le peuple Réunionnais que nous construirons la Réunion que nous souhaitons demain.
L’AJFER restera vigilante sur ce combat pour l’embauche des Réunionnais et se tient à disposition de toutes les personnes constatant dans son entourage des injustices de la sorte.