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"Aux Comores, la femme qui dénonce son conjoint violent, est mal vue"


Politique
Jeudi 24 Novembre 2011

Halima Abdoul Karim et la délégation comorienne, travaillent à la création de structures d'accueil pour les femmes victimes de violence. A terme, il s'agit de "réinsérer" les victimes qui ont dû partir de chez elles.


"Cette nouvelle rencontre régionale nous a permis de faire le point, suite aux décisions prises lors de notre réunion de l'année dernière. Nous avons également voulu donner une suite au travail commencé. Il s'agit de mettre les les éléments de la politique du Genre de la Commission de l'océan Indien".

"Dans la politique Genre, il y a aussi le volet violence. La plateforme mise en place par la COI s'applique également aux Comores. Cette rencontre régionale doit aider notre pays d'une part à adapter les lois pour une lutte plus préventive et efficace, et d'autre part, à mieux protéger les victimes, qu'elles se sentent plus en sécurité".

"Il est vrai que les auteurs de violence, condamnés, sont vite libérés, mais il est vrai aussi que nous n'avons pas de structures d'accueil pour héberger les femmes victimes de violence. C'est l'un des points sur lesquels nous travaillons. La tradition a un poids encore très important aux Comores".

"Une femme qui quitte son conjoint violent, c'est mal vu. Et une femme qui va porter plainte pour violence conjugale, est aussi mal vue. Notre objectif est de les accompagner lorsqu'elles dénoncent leur situation, de les héberger, de les protéger et de leur offrir les moyens de recommencer une nouvelle vie".

Jismy Ramoudou - Images : OF



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