Quelle est la situation en matière de violence faites aux femmes à l'Ile Maurice ?
C'est malheureux de le dire, nous recevons de plus en plus de femmes victimes de violence, et qui viennent nous demander de l'aide. En 20 ans, cette violence n'a cessé d'augmenter, les blessures sont de plus en plus graves.
C'est-à-dire…
Il y a en moyenne par mois, deux ou trois femmes victimes de violence qui y laissent leur vie…
C'est beaucoup…
Si elles ne sont pas tuées, elles sont gravement blessées. D'ailleurs au moment où nous avons quitté Maurice pour La Réunion, une femme a été admise aux soins intensifs.
Elle a été frappée par son mari ?
Frappée par son mari.
Qu'est-ce qui explique la violence faite aux femmes à l'Ile Maurice ?
La violence à l'Ile Maurice est la même que de par le monde, elle est également révélatrice de l'inégalité entre l'homme et la femme. C'est aussi une question de pouvoir, auquel s'ajoutent des facteurs aggravants : la drogue, la belle-famille, l'infidélité, la pauvreté, la perte d'emploi…
Dans la mémoire collective mauricienne, la femme est-elle l'égale de l'homme ?
Nous sommes égaux dans la Constitution, c'est dans les cultures et la tradition que la question se pose, alors que sur le plan social et professionnel, à travail égal, salaire égal.
Est-ce qu'il y a beaucoup de femmes qui s'imposent en politique ?
Il y a un problème qui se pose au niveau décisionnel. Il n'y a pas de parité homme - femme en politique. Nous avons signé une convention pour admettre un pourcentage de femmes en politique. Nous développons également une campagne pour inciter les femmes à s'engager en politique, et intégrer les instances décisionnelles. Toutefois dans le secteur public, les femmes occupent des fonctions importantes.
Qu'est-ce qui empêche de s'émanciper, de prendre la place qui est la sienne ?
Il y a d'abord une question d'habitudes ou de tradition en politique. Par exemple, le dénigrement de la personne décourage la femme. Et en ce qui nous concerne, non seulement nous sommes pour la promotion de la femme en politique, mais nous voulons aussi qu'elles fassent la politique autrement.
C'est-à-dire…
Remettre en question cette société dans laquelle nous vivons.
C'est malheureux de le dire, nous recevons de plus en plus de femmes victimes de violence, et qui viennent nous demander de l'aide. En 20 ans, cette violence n'a cessé d'augmenter, les blessures sont de plus en plus graves.
C'est-à-dire…
Il y a en moyenne par mois, deux ou trois femmes victimes de violence qui y laissent leur vie…
C'est beaucoup…
Si elles ne sont pas tuées, elles sont gravement blessées. D'ailleurs au moment où nous avons quitté Maurice pour La Réunion, une femme a été admise aux soins intensifs.
Elle a été frappée par son mari ?
Frappée par son mari.
Qu'est-ce qui explique la violence faite aux femmes à l'Ile Maurice ?
La violence à l'Ile Maurice est la même que de par le monde, elle est également révélatrice de l'inégalité entre l'homme et la femme. C'est aussi une question de pouvoir, auquel s'ajoutent des facteurs aggravants : la drogue, la belle-famille, l'infidélité, la pauvreté, la perte d'emploi…
Dans la mémoire collective mauricienne, la femme est-elle l'égale de l'homme ?
Nous sommes égaux dans la Constitution, c'est dans les cultures et la tradition que la question se pose, alors que sur le plan social et professionnel, à travail égal, salaire égal.
Est-ce qu'il y a beaucoup de femmes qui s'imposent en politique ?
Il y a un problème qui se pose au niveau décisionnel. Il n'y a pas de parité homme - femme en politique. Nous avons signé une convention pour admettre un pourcentage de femmes en politique. Nous développons également une campagne pour inciter les femmes à s'engager en politique, et intégrer les instances décisionnelles. Toutefois dans le secteur public, les femmes occupent des fonctions importantes.
Qu'est-ce qui empêche de s'émanciper, de prendre la place qui est la sienne ?
Il y a d'abord une question d'habitudes ou de tradition en politique. Par exemple, le dénigrement de la personne décourage la femme. Et en ce qui nous concerne, non seulement nous sommes pour la promotion de la femme en politique, mais nous voulons aussi qu'elles fassent la politique autrement.
C'est-à-dire…
Remettre en question cette société dans laquelle nous vivons.
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