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Selon Miriél, le Rassemblement National est aujourd’hui perçu par une partie de l’électorat comme le seul parti clairement dans l’opposition.
Les Républicains, dit-elle, alternent entre participation au pouvoir et prises de distance de façade. Le Parti socialiste, selon la même analyse, adopte une stratégie similaire. Résultat : pour beaucoup de citoyens, l’opposition devient illisible.
Or, quand on n’est pas satisfait de la politique menée, le réflexe est connu :
- on vote contre ceux qui gouvernent.
- on vote pour l’opposant.
Ce mécanisme, Miriél le rappelle, vaut aussi bien pour un maire que pour un président. Et le Réunionnais n’échappe pas à cette logique. Aux présidentielles et aux législatives, le vote RN devient alors un vote sanction, un moyen d’exprimer une colère, plus qu’une adhésion idéologique.
Dès lors, la question se pose :
pourquoi exiger que ce même électeur “décroche” aux municipales ?
Pourquoi lui demander d’être soudainement “content”, alors que les causes de son mécontentement demeurent ?
À travers cette réflexion, la vidéo interroge moins le RN que la crise de confiance entre les citoyens et la classe politique, et met en lumière un vote qui, avant tout, cherche à se faire entendre.
Les Républicains, dit-elle, alternent entre participation au pouvoir et prises de distance de façade. Le Parti socialiste, selon la même analyse, adopte une stratégie similaire. Résultat : pour beaucoup de citoyens, l’opposition devient illisible.
Or, quand on n’est pas satisfait de la politique menée, le réflexe est connu :
- on vote contre ceux qui gouvernent.
- on vote pour l’opposant.
Ce mécanisme, Miriél le rappelle, vaut aussi bien pour un maire que pour un président. Et le Réunionnais n’échappe pas à cette logique. Aux présidentielles et aux législatives, le vote RN devient alors un vote sanction, un moyen d’exprimer une colère, plus qu’une adhésion idéologique.
Dès lors, la question se pose :
pourquoi exiger que ce même électeur “décroche” aux municipales ?
Pourquoi lui demander d’être soudainement “content”, alors que les causes de son mécontentement demeurent ?
À travers cette réflexion, la vidéo interroge moins le RN que la crise de confiance entre les citoyens et la classe politique, et met en lumière un vote qui, avant tout, cherche à se faire entendre.