L’appel de Lise May Turpin Félicité pour que plus aucun gramoune ne passe les fêtes seul
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Inspirée par un appel relayé récemment sur les ondes de Freedom, Lise May a tenu à reprendre le flambeau. Pas pour faire de la publicité, précise-t-elle, mais parce que le sujet la touche de plein fouet. Parce qu’elle sait. Parce qu’elle vit, au quotidien, la réalité d’accompagner ses propres parents, et aujourd’hui son papa.
« Occuper de ma maman et de mon papa, c’est une chose très difficile », confie-t-elle avec une honnêteté désarmante.
Sans jugement, juste avec le cœur
Son message n’est pas une leçon. Il n’est pas un reproche. Il est une invitation à réfléchir, à écouter, à ressentir.
Lise May rappelle une vérité souvent tue : les histoires familiales sont complexes. Certaines relations se sont brisées. Certains parents ont été sévères. Certains enfants ont été blessés, choqués, au point de couper les ponts. Et pourtant…
« Attendez pas que quand ils meurent pour traverser Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Joseph, Saint-Denis pour aller à la veillée. »
Ces mots frappent. Parce qu’ils disent l’irréparable. Parce qu’ils interrogent notre rapport au pardon, au temps, aux regrets.
Un matelas, une présence, une dignité
L’appel est simple. Accueillir. Même modestement. Même avec peu.
« Des fois sur un petit matelas, simplement pour dormir à côté de zote. »
Il ne s’agit pas de luxe, ni de grandes démonstrations. Il s’agit de présence, de chaleur humaine, de ne pas laisser les bann gramoune seuls pendant une période où l’absence fait encore plus mal.
Accueillir un parent, une grand-mère, une tante, un oncle.
Ou, pour ceux qui n’ont plus de proches, accueillir une personne âgée parmi d’autres, par solidarité.
Noël avec un cœur clair
Dans la culture réunionnaise, le respect des anciens n’est pas un concept abstrait. C’est une valeur fondatrice. Lise May nous le rappelle avec des mots simples mais puissants :
« C’est à nous de montrer que nous sommes de bons enfants. »
Faire ce geste, c’est aussi se faire du bien. C’est, comme elle le dit joliment, passer Noël avec un cœur clair, une bonne âme, un beau karma.
Un appel qui nous concerne tous
Ce message dépasse une vidéo, dépasse une radio, dépasse même Noël. Il nous interroge collectivement : quelle société voulons-nous être ? Une société qui détourne le regard, ou une société qui tend la main ?
Lise May Turpin Félicité ne demande pas l’impossible. Elle demande un pas. Un geste. Un peu de courage du cœur.
« Allez, sortez votre bon cœur.
Accueille autres parents, autres proches, pour les fêtes de Noël. »
Et si cette année, le plus beau cadeau, c’était simplement de ne laisser personne seul ?
« Occuper de ma maman et de mon papa, c’est une chose très difficile », confie-t-elle avec une honnêteté désarmante.
Sans jugement, juste avec le cœur
Son message n’est pas une leçon. Il n’est pas un reproche. Il est une invitation à réfléchir, à écouter, à ressentir.
Lise May rappelle une vérité souvent tue : les histoires familiales sont complexes. Certaines relations se sont brisées. Certains parents ont été sévères. Certains enfants ont été blessés, choqués, au point de couper les ponts. Et pourtant…
« Attendez pas que quand ils meurent pour traverser Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Joseph, Saint-Denis pour aller à la veillée. »
Ces mots frappent. Parce qu’ils disent l’irréparable. Parce qu’ils interrogent notre rapport au pardon, au temps, aux regrets.
Un matelas, une présence, une dignité
L’appel est simple. Accueillir. Même modestement. Même avec peu.
« Des fois sur un petit matelas, simplement pour dormir à côté de zote. »
Il ne s’agit pas de luxe, ni de grandes démonstrations. Il s’agit de présence, de chaleur humaine, de ne pas laisser les bann gramoune seuls pendant une période où l’absence fait encore plus mal.
Accueillir un parent, une grand-mère, une tante, un oncle.
Ou, pour ceux qui n’ont plus de proches, accueillir une personne âgée parmi d’autres, par solidarité.
Noël avec un cœur clair
Dans la culture réunionnaise, le respect des anciens n’est pas un concept abstrait. C’est une valeur fondatrice. Lise May nous le rappelle avec des mots simples mais puissants :
« C’est à nous de montrer que nous sommes de bons enfants. »
Faire ce geste, c’est aussi se faire du bien. C’est, comme elle le dit joliment, passer Noël avec un cœur clair, une bonne âme, un beau karma.
Un appel qui nous concerne tous
Ce message dépasse une vidéo, dépasse une radio, dépasse même Noël. Il nous interroge collectivement : quelle société voulons-nous être ? Une société qui détourne le regard, ou une société qui tend la main ?
Lise May Turpin Félicité ne demande pas l’impossible. Elle demande un pas. Un geste. Un peu de courage du cœur.
« Allez, sortez votre bon cœur.
Accueille autres parents, autres proches, pour les fêtes de Noël. »
Et si cette année, le plus beau cadeau, c’était simplement de ne laisser personne seul ?