COMMUNIQUÉ DU PCR

Il est en effet clair que dans une île touchée par un taux de chômage de près de 30 %, toute mesure visant à faciliter les licenciements est à proscrire. Il est prévu que des licenciements économiques soient légaux dans une entreprise de moins de 11 salariés à partir du moment où la société démontre une baisse de son chiffre d'affaires ou de ses commandes pendant un trimestre. De même, le texte autorise des accords d'entreprise imposant des baisses de salaire ou une augmentation du temps de travail sans compensation, même quand la société est en bonne santé. Enfin, la primauté de l'accord d'entreprise sur les conventions collectives réduit à néant ces dernières, et rend inefficace toute extension dans notre île de ces règles de portée nationale.
Ces graves mesures ne sont remises en cause dans aucun amendement des députés de la majorité.
Le 23 juin prochain, le PCR sera comme depuis le début aux côtés des travailleurs lors de la prochaine journée d'action.
Par ailleurs, le PCR dénonce une nouvelle attaque contre les libertés lancée par le gouvernement. Face à la durée et à l'intensité de la protestation contre la loi El Khomri, le gouvernement se saisit d'incidents pour brandir l'interdiction de manifester. Le respect de l'état de droit relève de la responsabilité du pouvoir, et non pas de celle des syndicats qui organisent les défilés. Il appartient donc au gouvernement de garantir la sécurité des biens et des personnes, d'autant plus qu'il est informé à l'avance du trajet suivi par une manifestation.
C'est pourquoi la plus grande vigilance s'impose pour sauver des libertés durement conquises, et déjà fragilisées par le maintien d'un état d'urgence qui dure depuis plus de 6 mois. Les Réunionnais et en particulier les communistes ont dû combattre pendant des décennies pour arracher les libertés fondamentales comme la liberté d'opinion, le droit de vote, l'usage du créole comme langue au même titre que le français. Le PCR affirme donc sa solidarité avec les syndicats injustement mis en cause par le pouvoir.
Plus que jamais, la lutte est nécessaire pour que ne soit pas imposée aux Réunionnais une grave régression sociale qui ne pourra que faire exploser le chômage, et ne donner à la jeunesse comme seule perspective, qu'une précarité à vie.
Parti Communiste Réunionnais
Ces graves mesures ne sont remises en cause dans aucun amendement des députés de la majorité.
Le 23 juin prochain, le PCR sera comme depuis le début aux côtés des travailleurs lors de la prochaine journée d'action.
Par ailleurs, le PCR dénonce une nouvelle attaque contre les libertés lancée par le gouvernement. Face à la durée et à l'intensité de la protestation contre la loi El Khomri, le gouvernement se saisit d'incidents pour brandir l'interdiction de manifester. Le respect de l'état de droit relève de la responsabilité du pouvoir, et non pas de celle des syndicats qui organisent les défilés. Il appartient donc au gouvernement de garantir la sécurité des biens et des personnes, d'autant plus qu'il est informé à l'avance du trajet suivi par une manifestation.
C'est pourquoi la plus grande vigilance s'impose pour sauver des libertés durement conquises, et déjà fragilisées par le maintien d'un état d'urgence qui dure depuis plus de 6 mois. Les Réunionnais et en particulier les communistes ont dû combattre pendant des décennies pour arracher les libertés fondamentales comme la liberté d'opinion, le droit de vote, l'usage du créole comme langue au même titre que le français. Le PCR affirme donc sa solidarité avec les syndicats injustement mis en cause par le pouvoir.
Plus que jamais, la lutte est nécessaire pour que ne soit pas imposée aux Réunionnais une grave régression sociale qui ne pourra que faire exploser le chômage, et ne donner à la jeunesse comme seule perspective, qu'une précarité à vie.
Parti Communiste Réunionnais