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Un patrimoine religieux profondément ancré
Saint-Martin, l’ancienne église du village
Les cartes postales du début du XXᵉ siècle témoignent d’un village vivant autour de l’église Saint-Martin, un édifice du XIᵉ siècle qui a traversé de nombreuses épreuves :
pillée par les protestants,
désaffectée durant la Terreur,
transformée en salpêtrière,
puis en hôtel,
avant de renaître en 1994 après une importante restauration.
Des sanctuaires voisins marqués par l’histoire
Plusieurs édifices religieux ont également façonné l’identité du territoire :
Notre-Dame d’Aveie, profanée à plusieurs reprises puis restaurée en 1926 ;
Saint-Andoche, église d’Avexie abandonnée après la Révolution, dont les murs subsistent au sein d’une ferme ;
Notre-Dame de l’Image, retrouvée miraculeusement après avoir été jetée dans un puits en 1904.
L’abbé Gimonnet : l’homme qui transforma Grasset
En 1862, l’arrivée de l’abbé François Gimonnet marque un tournant. Face à une paroisse de 3 400 habitants pour une église devenue trop petite, il décide dès 1863 de bâtir un nouveau sanctuaire.
Son idée géniale : diffuser dans toute la France – et même à l’étranger – des milliers d’images et de médailles représentant Notre-Dame de Graçay.
Résultat : plus de 550 000 donateurs soutiennent le projet, une mobilisation exceptionnelle pour l’époque.
Notre-Dame de Graçay : un chef-d’œuvre néo-gothique
Les travaux commencent en 1866. L’église impressionne par :
sa flèche de 45 mètres,
ses lignes néo-gothiques,
ses chapelles nombreuses,
son déambulatoire,
et sa nef majestueuse.
Des agrandissements auront lieu en 1885 et 1889, suivis de consolidations en 1891 et 1896.
L’édifice est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1992.
Trois cloches emblématiques
Fondues à Orléans entre 1871 et 1872, elles portent les noms :
Marie (2 250 kg),
Espérance,
Joséphine.
Elles rythment encore aujourd’hui la vie du village.
Un intérieur riche et lumineux
L’église abrite un ensemble exceptionnel :
un chœur ouvragé,
un déambulatoire élégant,
des bas-reliefs détaillés,
de nombreuses chapelles,
des reliques précieuses (parcelle de la vraie croix, voile de Notre-Dame de Lorette, manteau de la Vierge…).
Les vitraux : un trésor national
Les 122 vitraux, réalisés vers 1870 par le maître verrier Lobin de Tours, sont classés.
Chaque vitrail représente un saint protecteur d’un diocèse français, accompagné des armoiries et devises de son évêque.
Un ensemble unique, témoignage de l’élan national qui accompagna la construction du sanctuaire.
La consécration de 1926 : un moment historique
Le 2 mai 1926, l’église est solennellement consacrée par Monseigneur Isart. Cette célébration rassemble une foule immense de fidèles et de clercs.
Aujourd’hui encore, les douze croix de consécration visibles dans la nef et la grande croix forgée dominant la flèche rappellent ce moment fondateur.
Un symbole vivant du Berry
Entre histoire, foi et patrimoine, Graçay et son église Notre-Dame de Graçay restent des témoins majeurs de la vie religieuse et culturelle du Berry.
Un lieu où la mémoire se mêle à la lumière, et où chaque pierre raconte un chapitre de plus de dix siècles d’histoire.
Saint-Martin, l’ancienne église du village
Les cartes postales du début du XXᵉ siècle témoignent d’un village vivant autour de l’église Saint-Martin, un édifice du XIᵉ siècle qui a traversé de nombreuses épreuves :
pillée par les protestants,
désaffectée durant la Terreur,
transformée en salpêtrière,
puis en hôtel,
avant de renaître en 1994 après une importante restauration.
Des sanctuaires voisins marqués par l’histoire
Plusieurs édifices religieux ont également façonné l’identité du territoire :
Notre-Dame d’Aveie, profanée à plusieurs reprises puis restaurée en 1926 ;
Saint-Andoche, église d’Avexie abandonnée après la Révolution, dont les murs subsistent au sein d’une ferme ;
Notre-Dame de l’Image, retrouvée miraculeusement après avoir été jetée dans un puits en 1904.
L’abbé Gimonnet : l’homme qui transforma Grasset
En 1862, l’arrivée de l’abbé François Gimonnet marque un tournant. Face à une paroisse de 3 400 habitants pour une église devenue trop petite, il décide dès 1863 de bâtir un nouveau sanctuaire.
Son idée géniale : diffuser dans toute la France – et même à l’étranger – des milliers d’images et de médailles représentant Notre-Dame de Graçay.
Résultat : plus de 550 000 donateurs soutiennent le projet, une mobilisation exceptionnelle pour l’époque.
Notre-Dame de Graçay : un chef-d’œuvre néo-gothique
Les travaux commencent en 1866. L’église impressionne par :
sa flèche de 45 mètres,
ses lignes néo-gothiques,
ses chapelles nombreuses,
son déambulatoire,
et sa nef majestueuse.
Des agrandissements auront lieu en 1885 et 1889, suivis de consolidations en 1891 et 1896.
L’édifice est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1992.
Trois cloches emblématiques
Fondues à Orléans entre 1871 et 1872, elles portent les noms :
Marie (2 250 kg),
Espérance,
Joséphine.
Elles rythment encore aujourd’hui la vie du village.
Un intérieur riche et lumineux
L’église abrite un ensemble exceptionnel :
un chœur ouvragé,
un déambulatoire élégant,
des bas-reliefs détaillés,
de nombreuses chapelles,
des reliques précieuses (parcelle de la vraie croix, voile de Notre-Dame de Lorette, manteau de la Vierge…).
Les vitraux : un trésor national
Les 122 vitraux, réalisés vers 1870 par le maître verrier Lobin de Tours, sont classés.
Chaque vitrail représente un saint protecteur d’un diocèse français, accompagné des armoiries et devises de son évêque.
Un ensemble unique, témoignage de l’élan national qui accompagna la construction du sanctuaire.
La consécration de 1926 : un moment historique
Le 2 mai 1926, l’église est solennellement consacrée par Monseigneur Isart. Cette célébration rassemble une foule immense de fidèles et de clercs.
Aujourd’hui encore, les douze croix de consécration visibles dans la nef et la grande croix forgée dominant la flèche rappellent ce moment fondateur.
Un symbole vivant du Berry
Entre histoire, foi et patrimoine, Graçay et son église Notre-Dame de Graçay restent des témoins majeurs de la vie religieuse et culturelle du Berry.
Un lieu où la mémoire se mêle à la lumière, et où chaque pierre raconte un chapitre de plus de dix siècles d’histoire.