sak ifé nout jordu ék nout demin

​Félicitations M. Jean-François MAILLOT !


Citoyen
Lundi 10 Octobre 2016

Vous faites l'unanimité contre votre projet. C'est un signe positif. Vous dérangez beaucoup apparemment et c'est bien !


Tous ici, semblent bien décidés, à vous vouer aux gémonies pour faire parallèlement les louanges de leur "chef" bien-aimé Bernard PICARDO, président pourtant presque "honoraires" (le "s" est à dessein...) de l'institution consulaire. Les plus intelligents comprendront l'allusion. Quant aux autres, souhaitons qu'ils réagissent avant de perdre leurs illusions. De concert dans la presse et les forums, à l'instar de petits soldats entretenus, ils tentent de sonner l'hallali. En vain hélas !

Pauvres âmes, ne savent-il pas que, contrairement aux avantages que l'on achète, l'on n'arrête pas la liberté ?

Vous dérangez dans cette campagne, notamment les « institutions » auto-proclamées, que vous bousculez à juste titre, et c'est heureux pour les artisans !

Mais, au delà de la grossièreté des arguments éculés, que vous servent de véritables "nervis", il convient de leur répondre dignement et sans langue de bois, pour informer les artisans de la véritable arnaque dont il sont les victimes. Leur expliquer avec pédagogie et de manière objective le projet que votre liste porte.

Ces « rédacteurs-détracteurs », véritables "mercenaires picardistes » (je les croyais disparus, hélas, comme des fantômes, ils réapparaissent....), semblent totalement étrangers aux maux et douleurs du véritable artisan. Mais qu'importe, ils se sont, semble-t-il, tous donnés rendez-vous pour médire et vous nuire ! Le combat n'en sera que plus noble. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Ils tentent vainement et benoîtement une sortie "médiatique", sensée décrédibiliser votre action, votre programme. Ils n'ont apparemment aucune cartouche, si ce n'est à blanc. Pour des professionnels, avouons que cela fait "tâche"...

Ce constat élémentaire effectué, ne fait que renforcer ma détermination quant à mon adhésion sans réserve à votre combat, en faveur des artisans et mon total soutien à votre cause.

Mais, justement, leurs arguments inopérants, quels sont-ils ?

Un des premiers qu'ils avancent concerne votre combat, celui de la « liberté sociale » pour l'artisan. Nous les remercions de ne pas le passer sous silence, car il est de loin le plus important. Celui qui peut démultiplier l'activité économique à la Réunion, pour en faire une référence au niveau national.

Vos détracteurs prétendent, à juste titre d'ailleurs, qu'il s'agit là d'un problème à résoudre au niveau national. C'est un fait, ils n'ont pas tort. Le « CSAPR » par votre intermédiaire, n'a jamais prétendu le contraire. Il n'est pas de la compétence d'un président de chambre, de prendre une décision à portée nationale. Mais soit, les "aficionados" du sieur PICARDO ne savent pas lire, soit, ils ne veulent pas comprendre le combat que vous menez depuis quelques années ?

Ce qui n'interdit en rien de faire des propositions, de « peser », de «négocier » des avancées dans le domaine que constitue la « liberté sociale ». De l'aveu même des responsables de l'Etat, c'est en prenant la présidence des chambres consulaires qu'on multiplie les chances de gagner le combat de la fin du monopole d'un "RSI", spoliateur de richesses et créateur de chômage. Le président d'une chambre est celui qui peut prioritairement faire avancer les choses. Toutes actions visant à orienter ou changer la législation pour le bien des artisans, doit être la priorité de l'institution consulaire, à laquelle vous postulez et non se coucher devant un diktat.
D'ailleurs le "RSI", organisme de droit privé, il faut le rappeler, qui paie des impôts sur les bénéfices (+17 millions la dernière année), lui-même, ne s'y est pas trompé. Qui a-t-il nommé en tant que "Vices-Présidents" de son régime à la Réunion ? Bien évidemment, Les Sieurs PICARDO et PATEL, confortant ainsi son emprise, et la tonte régulière, mais non moins illégale, de milliers d'artisans réunionnais, qui n'arrivent plus à survivre,, par une société de droit privé et ce, en totale contravention avec la législation européenne.

Il vient d'être ainsi prouvé, qu'être dans la place, pour mettre fin au monopole abusif du « RSI », est une nécessité et non une vue de l'esprit. Il ne s'agit pas non plus d'une confusion des genres, entre des compétences qui seraient nationales et sur lesquelles, le nouveau président de chambre n'aurait aucun pouvoir. La contestation, la négociation, la lutte d'une institution, contre un organisme néfaste à l'économie, sont aussi des « contre-pouvoirs » non négligeables.

Pour encore enfoncer le clou et donner définitivement raison au candidat Jean-François MAILLOT, il serait bon que les artisans se posent alors la question de savoir pourquoi, pour M. PICARDO (ou PATEL à la CCIR), être "cumulard" avec trois postes (Vice-Président du RSI, Président de la CMA, et Conseiller Régional) serait, comme le défend âprement Didier ROBERT, le Président de Région, un avantage pour favoriser et influencer la dynamique des politiques économiques ? Pourquoi, cette option ne serait-elle plus valable pour le projet du candidat Jean-François MAILLOT ?

De même, une certaine commentatrice, n'affirme t-elle pas non plus, pour défendre son mentor PICARDO, que, je cite : " En tant que président de la chambre, si il a pu accéder à d'autres postes cela a permit à mon sens a une meilleure collaboration entre les collectivités et la CMA !". Pourquoi ce même poids, pour deux mesures ? Il faut savoir cohérence garder.

Il est important d'être clair sur le sujet du « RSI » qui semble être le "talon d'Achille" de la liste présentée par le président PICARDO. Le salut pour ce dernier semble être dans la fuite. Par sa position inconfortable de «Vice-Président » du Régime Social des Indépendants  (RSI), il ne peut, ni ne veut, se saisir du problème, ses propres « intérêts », politiques et financiers, en souffriraient alors. Il ne veut surtout pas mordre la main ce ceux qui « lui » donnent.

Et pourtant, force est de constater aujourd'hui, que tous les candidats à l'élection présidentielle, je dis bien tous, le reconnaissent. Le 1er ministre, Manuel VALLS et son ancien ministre de l'économie Emmanuel MACRON n'ont-ils pas déclaré conjointement, je cite :

"Le RSI est une erreur...qui pour l"heure pas de solution !"
Et bien cette solution, elle existe ! Elle s'appelle la "Liberté sociale". Elle a même été légiférée au niveau européen. Elle profite à tous les autres artisans en Europe, sauf aux artisans français. Les artisans européens ont vu leurs cotisations sociales diminuer, tout en étant mieux assurés, avec pour conséquence, un développement de leur entreprise et de l'emploi. La France quant à elle reste le seul pays de la zone « euro » en solde négatif pour la création d'emplois.
Les autorités françaises, reniant leurs engagement communautaires, quand cela les arrangent, sont en contravention récurrentes sur ce point. Elle ont été régulièrement condamnées par les autorités européennes.

Il faut savoir, que les politiques fiscales et sociales, européennes et françaises, regorgent d'exceptions, de limitations, d'expérimentations, de spécialisations aussi. Les « Régions Ultra Périphériques" (RUP), entre autres, sont là pour nous le rappeler. il y en a d'autres. Pour chaque territoire, l'Etat peut créer une zone d'expérimentation. C'est ce que réclame Jean François MAILLOT avec le « CSAPR ». Une position de présidence de Chambre consulaire, ne pourrait que renforcer le poids de cette demande. Les analyses et consultations juridiques sur ce dernier point vont totalement dans ce sens.

Un autre reproche fait à M. MAILLOT, serait qu'il est un "parfait inconnu" ! Argument stupide dans une saine démocratie, mais surtout grief erroné, puisque M. MAILLOT fait aussi partie de l'institution consulaire, et qu'au travers du "CSAPR", dont il est à l'origine, il a choisi son camp, Celui de la défense des artisans, de tous les artisans, sans amalgame, sans favoritisme et surtout sans desseins carriéristes personnels.

Et puis, surtout, s'il fallait toujours élire les mêmes, au motif qu'ils sont déjà connus, le népotisme et le clientélisme déjà rampant à la « CMA » et à la « CCIR », seraient par trop visibles.... D'ailleurs, il est utile de le rappeler, le candidat Jean François MAILLOT est favorable au maintien d'une équipe aux responsabilités, si elle est compétente, mais au changement nécessaire de présidence, pour prévenir tout abus.

Bon courage à vous M. Jean François MAILLOT !

Marc LEWITT


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