sak ifé nout jordu ék nout demin

​A qui le tour ?...


Citoyen
Jeudi 13 Octobre 2016

De plus en plus d'indépendants et d'artisans, n'ont aujourd'hui pas d'autres choix, que d'arrêter leur activité et de fermer leur activité, pour faire cesser la spoliation scandaleuse dont ils sont l'objet, de la part d'un "Régime Social des Indépendants" (RSI), plus nuisible, qu'aucun organisme ne le fût jamais avant lui.


Dénoncé par des centaines de milliers d'indépendants, le "pogrom" et la "curée" continuent, avec le plein assentiment des autorités et du microcosme politique français, qui ne souhaitent pour rien au monde, voir réduire ses privilèges.

Les dégâts causés à l'économie nationale, sont énormes, voire irréversibles. Ils participent à un plan volontaire de paupérisation des citoyens en vue de leur assujettissement politique, économique et social.

Les prochaines élections présidentielles ne sont que "poudre aux yeux" et ne changeront strictement rien à la situation, confortée depuis plus de quarante ans, par les tenants de l'alternance. C'est sur le terrain qu'il nous faut aujourd'hui nous bouger ! C'en est assez ! Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers.

Aujourd'hui, C'est le cas dramatique de "Corinne et Pascal", que je souhaite soumettre à notre vraie solidarité. Celle que l'on choisie. Celle qui n'est pas tronquée et ne nous est pas imposée de manière unilatérale, comme un "diktat". Celle qui ne sert pas les intérêts castrateurs d'une "Sécurité Sociale" aux abois

L'histoire de "Corinne et Pascal" (toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ou ayant existé est purement "volontaire" ) est banale et similaire à celle de dizaines de milliers d'artisans et d'indépendants. Travailleurs indépendants, Ils travaillent comme des "esclaves" des heures durant, six jours sur sept, pour pouvoir vivre dignement de leur labeur. Ils ne souhaitent pas, et c'est à leur honneur, être assistés par la société, et acceptent même, participer dans la mesure de leurs moyens, de manière transparente, au financement d'un certain "Etat-providence".

Hélas, Les autorités et institutions ne semblent pas du même avis. La transparence, ils ne connaissent pas. Trop dangereux pour leurs intérêts propres et leur confort de hauts fonctionnaires. Et décrètent depuis des années, le paiement d'une dîme sociale "extra-disproportionnée", au vu des prestations sociales et de retraite minables proposées.

"Corinne et Pascal" n'en pouvant plus d'être tondus de la sorte, sans pouvoir profiter un minimum de leur travail, acculés par des dettes sociales faramineuses, au regard des fruits qu'ils tirent de leur activité, décident alors de jeter l'éponge, d'arrêter, de cesser toute activité. Le calcul est vite fait. Au moins, à ne rien faire pourront-ils peut-être désintéresser la bête, ce "RSI" impitoyable, qui pendant tant d'années les a maltraités en les menant au fouet.

Notre couple d'artisans, va alors imaginer le pire mais non moins nécessaire. Arrêter de travailler et glisser lentement mais sûrement vers l'inactivité "plus rémunératrice" que le travail. "Corinne et pascal", vont finalement faire, comme le font aujourd'hui des centaines de milliers de "personnes en recherche d'emploi".Ils n'ont plus d'autres choix, plus d'alternatives !

Ayant cotisé des années durant, depuis mai dernier, ils attendent maintenant tout deux, de toucher le "RSA" pour lequel ils ont fait la demande... Mais Corinne, comme "soeur Anne", au bout de presque cinq mois, ne voit toujours rien venir. D'autres, n'ayant jamais cotisé, à aucune caisse, venus d'ailleurs, touchent "illico" et sans « grattage », une indemnité "d'argent de poche" et sont immédiatement et sans délai, nourris et logés...

Quand la fiction dépasse la réalité ...

Marc LEWIT


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