Pour la multitude, la représentation exclut au lieu d’inclure

A & JM BENARD

En choisissant de désigner quelqu’un pour parler à notre place, pour nous représenter, nous nous excluons nous même du débat. Le droit de vote qui est l’expression d’une volonté politique est en même temps un acte de renonciation de cette volonté puisque le peuple la délègue à un candidat.
Pour la multitude, voter c’est renoncer. Le suffrage universel synonyme de progrès, il y a un siècle, est vécu par les citoyens éduqués d’aujourd’hui comme une aliénation.
La delegation totale de pouvoir par le vote est devenue inacceptable.


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