sak ifé nout jordu ék nout demin

Voilée ou violée : le féminisme est-il mort?


Citoyen
Lundi 27 Juillet 2015

Le pétrole, le gaz… ont rendu muettes nos élites. Les féministes aussi ferment les yeux sur toutes les atteintes aux droits des femmes en particulier dans les pays où prospère l’Islam radical. Entre le repli religieux et la pression culturelle rétrograde des monarchies pétrolières l’avenir du féminisme est-il derrière lui ?




En France et en Europe, le féminisme militant qui dans les années 70 avait ses sources dans la rue, se vautre maintenant dans les sofas des salons. Complices des ministres et des patrons du CAC 40, les élites féministes ne sont plus que des animatrices d’émissions de divertissement.

Elles ne défendront pas Amina au nom du pétrole, pas plus qu’elles ne s’occupent de Liliane qui dans sa banlieue n’a plus d’autre choix que de se faire voiler ou violer.

Le féminisme à la Bachelot/Pulvar and co, veut toujours plus d’égalité entre les hommes et les femmes, mais uniquement pour les bourgeoises du XVI° arrondissement qui veulent aussi être ministre, députés, présidente, patronne de grands groupes...

Pauvre Liliane qui ne peut plus mettre de jupes, ni danser, ni sourire… ni même travailler parce que les bus ne desservent plus sa zone.

Qu’elle se rassure, pour elle, tout est prévu par les nouvelles féministes.

On va lui envoyer les Grands Frères qui lui expliqueront, que c’est elle la fautive, qu’elle est une allumeuse et qu’elle doit mieux se comporter pour ne pas exciter les Hommes du quartier, qui fort justement pensent la convoquer pour la prochaine tournante de samedi soir dans la cave de l’immeuble B.

Toutes les Liliane et toutes les Amina du monde, renvoient aux oubliettes de l’histoire les prétendues féministes françaises, ces soi-disant « chiennes de garde » que l’argent, les honneurs et la soif inassouvie de pouvoir, ont domestiquées jusqu’à les rendre serviles.

Poser radicalement la question des femmes, c’est poser celle du patriarcat et questionner ce dernier, c’est mettre les questions religieuses sur la table.

Pas si facile de s’interroger sur l’image de la femme dans les monothéismes et moins facile encore d’y dénoncer la marginalisation des femmes.

Le féminisme a atteint ses limites et le patriarcat a encore de beaux jours devant lui.

Il n'est même pas utile de se poser la question du féminisme à La Réunion où on fait croire aux femmes que le seul combat qui vaille est celui qu'il faut livrer contre les violences physiques.

Tant que la question des femmes servira les intérêts électoralistes ... il ne nous reste que nos yeux pour pleurer.

Secrétariat
MFR



Dans la même rubrique :