sak ifé nout jordu ék nout demin

Une députée volontairement déconnectée de la réalité !


Citoyen
Vendredi 28 Octobre 2016

Récemment à l'Assemblée Nationale, à l'occasion de l’examen de la loi de financement de la sécurité sociale, le régime social des travailleurs indépendants en Outre-Mer a été abordé. Mme. Monique ORPHEE y assistait.


Je n'ose l'appeler "députée", tant son titre est usurpé et ses affirmations sur le Régime Social des Indépendants (RSI), erronées et totalement déconnectées de la réalité.

 

Pour lui redonner le goût de l'effort d'analyse, à salaire égal, voyons donc ce qu'elle paie en tant que "députée", comme charges de Sécurité Sociale sur son salaire et ses indemnités d'élue et comparons avec les prélèvements sociaux opérés sur un indépendant (pour une couverture, bien moins performante, que celle dont elle-même bénéficie).

 

La vérité, c'est que ceux-là mêmes qui prétendent légiférer sur les charges sociales des indépendants (les plus importantes d'Europe), véritablement confiscatoires, sont les mêmes, qui volontairement ruinent et volent les artisans et travailleurs indépendants, à l'aide de caisses privées illégales.

 

Ils sont incapables de remettre en cause un système de spoliation et de vol à l'endroit de l'indépendant, sciemment politiquement organisé, avec l'aide de mutuelles et d'institutions, que revêtent l'apparence de la légalité, mais qui ne sont en définitive, que des sociétés de droit privé, inscrites elle-mêmes au registre du commerce, servant de réservoir financier, pour acheter la démocratie et placer, en attente de "remise sur orbite", des élus malheureux aux élections.

 

Permettre aussi par népotisme, le pantouflage, le copinage, voire l'enrichissement pour certains, en étant à la tête même de ces caisses prétendument "obligatoires" (MALAKOFF-MEDERIC, en est un parfait exemple exemple, mais "AXA" et autres ne sont pas en reste...).

 

 

Je propose donc à la "députée" de La Réunion, Monique ORPHEE", qui ne brille pas vraiment par son activité parlementaire (statistiques à l'appui), de recevoir une délégation d'indépendants réunionnais, et pourquoi pas, le "CSAPR", qui lui expliquera chiffres en mains, la réalité et le danger de la situation, pour simplement lui ouvrir les yeux.


Marc LEWITT


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