C'est un fait ! A Droite depuis des décennies, à toutes les questions posées à La Réunion, Paris a une réponse. Que ce soit pour les Municipales partielles de 2009 à Saint-Paul, la tête de liste aux Régionales 2010 ou ces Sénatoriales, c'est Paris qui a tranché. Et à chaque fois que Paris doit trancher entre Jean-Paul Virapoullé ou son candidat, et Didier Robert ou son représentant, c'est la catastrophe assurée.
Il y a d'abord eu les Municipales partielles de 2009 à Saint-Paul. Cette année-là, Didier Robert a gagné contre le parlementaire de Saint-André. Alain Bénard a décroché l'investiture UMP face à Cyrille Melchior. Toutefois, Paris n'a pas demandé pas à Melchior de se retirer. Au soir du second tour, Huguette Bello a humilié la Droite. Toute la Droite.
L'année suivante, bis répétita. Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé se sont disputés le contrôle de la liste d'union. Triste spectacle d'une Droite (conduite par le député-maire du Tampon alors en exercice), qui à l'arrivée et contre toute attente, a battu la liste conduite par Paul Vergès.
L'affrontement larvé mais à fleuret moucheté, Robert - Virapoullé, se poursuit à l'occasion de ces Sénatoriales. Une fois encore Paris devait trancher entre Robert et Virapoullé. C'est la liste Robert qui a eu l'investiture, mais Virapoullé n'a pas tout perdu, puisqu'il a obtenu de Jean-Claude Gaudin (commission d'investiture UMP)et du président du Sénat, Gérard Larcher, de conduire une liste "Majorité présidentielle, majorité sénatoriale". Là, c'est du grand n'importe quoi.
Alors qu'est-ce qui explique, la suspension de Virapoullé intervenue cette semaine ? Quel sens et quel crédibilité lui donner ? Et paradoxe : à chaque fois que l'UMP sanctionne le sénateur sortant à Paris, sa cote de popularité gagne des points à La Réunion. Son capital sympathie augmente.C'est à se demander s'ils le font exprès.
Et si l'UMP Paris tranchait ne serait-ce qu'une fois en faveur de la Droite ?
Il y a d'abord eu les Municipales partielles de 2009 à Saint-Paul. Cette année-là, Didier Robert a gagné contre le parlementaire de Saint-André. Alain Bénard a décroché l'investiture UMP face à Cyrille Melchior. Toutefois, Paris n'a pas demandé pas à Melchior de se retirer. Au soir du second tour, Huguette Bello a humilié la Droite. Toute la Droite.
L'année suivante, bis répétita. Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé se sont disputés le contrôle de la liste d'union. Triste spectacle d'une Droite (conduite par le député-maire du Tampon alors en exercice), qui à l'arrivée et contre toute attente, a battu la liste conduite par Paul Vergès.
L'affrontement larvé mais à fleuret moucheté, Robert - Virapoullé, se poursuit à l'occasion de ces Sénatoriales. Une fois encore Paris devait trancher entre Robert et Virapoullé. C'est la liste Robert qui a eu l'investiture, mais Virapoullé n'a pas tout perdu, puisqu'il a obtenu de Jean-Claude Gaudin (commission d'investiture UMP)et du président du Sénat, Gérard Larcher, de conduire une liste "Majorité présidentielle, majorité sénatoriale". Là, c'est du grand n'importe quoi.
Alors qu'est-ce qui explique, la suspension de Virapoullé intervenue cette semaine ? Quel sens et quel crédibilité lui donner ? Et paradoxe : à chaque fois que l'UMP sanctionne le sénateur sortant à Paris, sa cote de popularité gagne des points à La Réunion. Son capital sympathie augmente.C'est à se demander s'ils le font exprès.
Et si l'UMP Paris tranchait ne serait-ce qu'une fois en faveur de la Droite ?