Paul Vergès le sait. Rien ne vaut une élection présidentielle suivie des Législatives pour mettre la pression sur le président de la République et le gouvernement en place. La revendication est toujours l'arme absolue de l'ex-président de la Région Réunion. "Le PCR demande 200 € pour les plus pauvres". Pourquoi le PCR s'en priverait ? D'abord, ce n'est pas son argent. Ensuite, la requête est intervenue juste avant l'annonce d'une baisse de 8 centimes d'€.
Et si ça marche, c'est grâce à qui ? Au bout, ce seront toujours les contribuables (de tout le territoire français) qui vont payer. C'est tout simplement de la communication. C'est exactement ce qui vient de se passer avec toutes les "baisses annoncées" de ces derniers jours. La plupart des diminutions de prix seront financées par les contribuables, mais essentiellement de La Réunion.
Bien sûr, il ne s'agit pas de remettre en cause ici, la réelle volonté de Michel Lalande, préfet de La Réunion, Didier Robert, président de La Région Réunion, Nassimah Dindar, présidente du Conseil général et Paul Vergès, de proposer des solutions efficaces et probantes à résoudre les souffrances de la population. Il s'agit d'abord de dénoncer l'échec de plus de cinquante ans de politique inadéquate, de gaspillage et de pillage de l'argent public.Au détriment d'une population de plus en plus précaire. De plus en plus fragile.
Il s'agit aussi de faire le constat d'absence de perspective de développement économique et social pour les années à venir. Et ce si l'on excepte l'Assemblée unique et le tram-train de Paul Vergès ou le statu quo institutionnel de Didier Robert et la régionalisation souhaitée par le président de la Région Réunion. Il s'agit enfin de constater que pour éviter des manifestations populaires au cours de la prochaine visite du président-candidat à La Réunion, la préfecture et les collectivités locales ont pris des décisions hâtives et trop éphémères.
Et c'est sans doute ce qui est le plus triste pour l'Etat et la classe politique locale. Et très dramatique pour l'ensemble des Réunionnais...
Et si ça marche, c'est grâce à qui ? Au bout, ce seront toujours les contribuables (de tout le territoire français) qui vont payer. C'est tout simplement de la communication. C'est exactement ce qui vient de se passer avec toutes les "baisses annoncées" de ces derniers jours. La plupart des diminutions de prix seront financées par les contribuables, mais essentiellement de La Réunion.
Bien sûr, il ne s'agit pas de remettre en cause ici, la réelle volonté de Michel Lalande, préfet de La Réunion, Didier Robert, président de La Région Réunion, Nassimah Dindar, présidente du Conseil général et Paul Vergès, de proposer des solutions efficaces et probantes à résoudre les souffrances de la population. Il s'agit d'abord de dénoncer l'échec de plus de cinquante ans de politique inadéquate, de gaspillage et de pillage de l'argent public.Au détriment d'une population de plus en plus précaire. De plus en plus fragile.
Il s'agit aussi de faire le constat d'absence de perspective de développement économique et social pour les années à venir. Et ce si l'on excepte l'Assemblée unique et le tram-train de Paul Vergès ou le statu quo institutionnel de Didier Robert et la régionalisation souhaitée par le président de la Région Réunion. Il s'agit enfin de constater que pour éviter des manifestations populaires au cours de la prochaine visite du président-candidat à La Réunion, la préfecture et les collectivités locales ont pris des décisions hâtives et trop éphémères.
Et c'est sans doute ce qui est le plus triste pour l'Etat et la classe politique locale. Et très dramatique pour l'ensemble des Réunionnais...