
Hier, les trois conseillers généraux de Saint-André ont décidé de former un groupe avec leurs trois collègues de Saint Paul, tous élus sous l’étiquette du PCR ou bien avec son soutien. Ils ont décidé de rejoindre le traitre Alamélou qui avait déjà quitté le groupe à la suite de la défaite électorale qu’il avait subie en janvier-février de cette année. Précisons qu’il avait été élu conseiller général au nom du PCR. Dans leur sillage, ils ont entraîné le conseiller-maire de Trois-Bassins qui avait fait campagne aux législatives en faveur du Modem, Thierry Robert.
Lorsque l’on voit ce qui s’est passé hier au Conseil général, c’est bien la confirmation de la coalition contre le respect de la parole donnée. Quand à Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel retrouve la capacité d’être maire, les conseillers municipaux se doivent d’appliquer leur engagement. Ils avaient donné leur parole que dès Maurice allait retrouver ses droits, ils démissionneraient pour provoquer de nouvelles élections afin que Maurice puisse à nouveau être maire.
Le refus de respecter la parole donnée Au moment de respecter leur parole, plusieurs ont refusé et ont décidé de combattre le parti qui les a fait élire. Parmi eux, la maire par intérim et son premier adjoint, qui décidèrent chacun de monter leur propre liste contre celle du Parti. Au même moment, la maire de Saint-Paul intervient dans le débat. Elle déclare à la radio que sa collègue de Sainte-Suzanne est victime de violence contre les femmes.
Pendant ce temps, force est de constater que durant toute la campagne de la liste conduite par Maurice Gironcel, le maire de Saint-André refuse d’y participer. C’est un comble lorsque l’on connaît qu’à chaque élection, les camarades de Sainte-Suzanne ont toujours été solidaires à Saint-André, ce qui a permis de chasser Virapoullé de la mairie en 2008. Maurice Gironcel arrive en tête au premier tour, Alamélou ramasse alors tout ce qu’il trouve pour combattre le PCR.
Même le Front national vola à son secours en appelant à faire barrage à Maurice Gironcel. Mais au soir du 5 février, Alamélou est vaincu et devient chef de l’opposition au maire communiste de Sainte-Suzanne. C’est alors que des élus qui ont bénéficié du soutien des militants du Parti communiste pour être au pouvoir ont décidé de prendre la défense des intérêts d’Alamélou au lieu de respecter les principes de leur parti. Il y eut tout d’abord le refus de dire à Alamélou que puisqu’il s’était opposé au PCR, il ne pouvait plus faire partie du groupe PCR-Alliance au Conseil général. Fort heureusement, le règlement permettait au président du groupe, Roland Robert, de faire respecter les principes.
Le soutien à Alamélou, l’opposant du maire PCR Puis, il y eut l’élection à la présidence du SIDELEC. Cette responsabilité revenait au représentant de Sainte-Suzanne. Mais Alamélou s’est cramponné à son siège et s’est présenté en tant que représentant de Saint-Leu ! Il est resté président du syndicat avec le soutien des socialistes, et des représentants de Saint-Paul et Saint-André qui ont voté contre le candidat du PCR alors qu’ils ont été élus grâce aux voix des communistes. L’épisode précédent celui d’hier, c’étaient les législatives. Dans l’Ouest, les opposants à la refondation du Parti ont décidé de se coaliser avec les pires réactionnaires dans un mouvement autour de Bello qui fut réélue grâce au basculement de l’électorat conservateur sur sa tête.
À l’Est, Maurice Gironcel n’a pas pu compter sur un soutien franc et massif à Saint-André, à un point tel que dans le canton de Cambuston, il est arrivé derrière le PS et l’UMP. Lors du second tour, c’est Monique Orphé qui a obtenu le soutien du ban et de l’arrière-ban avec Bello, Alamélou et une élue de Saint-André à la tribune lors d’une provocation à Sainte-Suzanne, où Maurice Gironcel a été insulté publiquement sous les applaudissements de ces grands défenseurs des droits des femmes et de la liberté d’expression. La décision prise hier par ces élus au Conseil général est salutaire.
Elle tombe les masques de personnes qui utilisent le PCR pour se faire élire et qui refusent ensuite de mettre ce pouvoir au service du développement du pays. Leur choix de s’agglomérer avec Alamélou est éclairant : c’est la coalition avec la personne qui symbolise à elle seule le reniement de la parole donnée. Et quand ils disent vouloir rester en retrait du Parti le temps que ce dernier se reconstruise, cela renseigne sur la raison de leurs décisions : ils ne veulent pas que le PCR applique les décisions de Congrès qui sont la base de sa reconstruction, et parmi elles celle qui dit que nul ne peut se prévaloir d’une position ou d’une responsabilité pour se proclamer candidat à un poste d’élu. Ils sont donc contre la reconstruction, ce qui signifie que depuis hier, le PCR est encore plus fort qu’avant.
Lorsque l’on voit ce qui s’est passé hier au Conseil général, c’est bien la confirmation de la coalition contre le respect de la parole donnée. Quand à Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel retrouve la capacité d’être maire, les conseillers municipaux se doivent d’appliquer leur engagement. Ils avaient donné leur parole que dès Maurice allait retrouver ses droits, ils démissionneraient pour provoquer de nouvelles élections afin que Maurice puisse à nouveau être maire.
Le refus de respecter la parole donnée Au moment de respecter leur parole, plusieurs ont refusé et ont décidé de combattre le parti qui les a fait élire. Parmi eux, la maire par intérim et son premier adjoint, qui décidèrent chacun de monter leur propre liste contre celle du Parti. Au même moment, la maire de Saint-Paul intervient dans le débat. Elle déclare à la radio que sa collègue de Sainte-Suzanne est victime de violence contre les femmes.
Pendant ce temps, force est de constater que durant toute la campagne de la liste conduite par Maurice Gironcel, le maire de Saint-André refuse d’y participer. C’est un comble lorsque l’on connaît qu’à chaque élection, les camarades de Sainte-Suzanne ont toujours été solidaires à Saint-André, ce qui a permis de chasser Virapoullé de la mairie en 2008. Maurice Gironcel arrive en tête au premier tour, Alamélou ramasse alors tout ce qu’il trouve pour combattre le PCR.
Même le Front national vola à son secours en appelant à faire barrage à Maurice Gironcel. Mais au soir du 5 février, Alamélou est vaincu et devient chef de l’opposition au maire communiste de Sainte-Suzanne. C’est alors que des élus qui ont bénéficié du soutien des militants du Parti communiste pour être au pouvoir ont décidé de prendre la défense des intérêts d’Alamélou au lieu de respecter les principes de leur parti. Il y eut tout d’abord le refus de dire à Alamélou que puisqu’il s’était opposé au PCR, il ne pouvait plus faire partie du groupe PCR-Alliance au Conseil général. Fort heureusement, le règlement permettait au président du groupe, Roland Robert, de faire respecter les principes.
Le soutien à Alamélou, l’opposant du maire PCR Puis, il y eut l’élection à la présidence du SIDELEC. Cette responsabilité revenait au représentant de Sainte-Suzanne. Mais Alamélou s’est cramponné à son siège et s’est présenté en tant que représentant de Saint-Leu ! Il est resté président du syndicat avec le soutien des socialistes, et des représentants de Saint-Paul et Saint-André qui ont voté contre le candidat du PCR alors qu’ils ont été élus grâce aux voix des communistes. L’épisode précédent celui d’hier, c’étaient les législatives. Dans l’Ouest, les opposants à la refondation du Parti ont décidé de se coaliser avec les pires réactionnaires dans un mouvement autour de Bello qui fut réélue grâce au basculement de l’électorat conservateur sur sa tête.
À l’Est, Maurice Gironcel n’a pas pu compter sur un soutien franc et massif à Saint-André, à un point tel que dans le canton de Cambuston, il est arrivé derrière le PS et l’UMP. Lors du second tour, c’est Monique Orphé qui a obtenu le soutien du ban et de l’arrière-ban avec Bello, Alamélou et une élue de Saint-André à la tribune lors d’une provocation à Sainte-Suzanne, où Maurice Gironcel a été insulté publiquement sous les applaudissements de ces grands défenseurs des droits des femmes et de la liberté d’expression. La décision prise hier par ces élus au Conseil général est salutaire.
Elle tombe les masques de personnes qui utilisent le PCR pour se faire élire et qui refusent ensuite de mettre ce pouvoir au service du développement du pays. Leur choix de s’agglomérer avec Alamélou est éclairant : c’est la coalition avec la personne qui symbolise à elle seule le reniement de la parole donnée. Et quand ils disent vouloir rester en retrait du Parti le temps que ce dernier se reconstruise, cela renseigne sur la raison de leurs décisions : ils ne veulent pas que le PCR applique les décisions de Congrès qui sont la base de sa reconstruction, et parmi elles celle qui dit que nul ne peut se prévaloir d’une position ou d’une responsabilité pour se proclamer candidat à un poste d’élu. Ils sont donc contre la reconstruction, ce qui signifie que depuis hier, le PCR est encore plus fort qu’avant.