Le billet philosophique paru ce vendredi sur le problème de l’indifférence face aux graves problèmes à La Réunion.
Dans les 35 recommandations du rapport Lurel déclinées le 15 mars dernier en 23 axes et 75 propositions avec les 13 articles du projet de loi pour l’égalité réelle outre-mer, on constate que ce texte ne répond en rien aux graves problèmes économiques, sociaux, environnementaux, culturels et institutionnels auxquels le peuple réunionnais sera confronté d’ici 2040 et dans les décennies suivantes. Pire encore : il ne remet pas en cause le système néo-colonial mis en place depuis 70 ans, après l’abolition officielle du statut de colonie de La Réunion par la loi du 19 mars 1946.
Des militants réunionnais de la société civile ont évoqué récemment ces problèmes, comme par exemple Reynolds Michel, président de l’association E.P.I. (Espace pour Promouvoir l’Interculturel), qui a publié une tribune libre où il plaide notamment pour «l’urgence de changer radicalement de modèle». Et il pose cette question importante : «Est-ce qu’une vision partagée d’un autre modèle de développement pour La Réunion est possible ?».
«Les Ultramarins,... des naïfs ?»
Nous pouvons citer également l’universitaire, juriste et politologue André Oraison, qui pose la question sur le rapport de Victorin Lurel : «le député socialiste de la Guadeloupe prend-il les Ultramarins pour des naïfs ?». En effet, dit-il, «on peut douter que ce document puisse changer de manière radicale, au cours des 25 prochaines années, la situation catastrophique dans la- quelle se trouvent les DOM».
Cela va dans le même sens que les prises de positions publiques exprimées à ce sujet depuis plusieurs semaines par l’élu et militant communiste réunionnais Paul Vergès pour attirer l’attention des ci- toyen-ne-s et élu-e-s du pays sur l’importance de se mobiliser ensemble face aux carences et effets néfastes de ce projet de loi. Et ce mardi 5 avril, il a une fois de plus lancé cet appel à «l’union des Réunionnais pour créer les conditions d’une solution équitable» car «il est juste temps de se réunir pour éviter la catastrophe».
Oui à la résistance
Chez les détenteurs de pouvoirs, qui assume ses responsabilités en étudiant ce dossier, en prenant conscience de ses dangers et en fai- sant des propositions ? C’est le règne de l’indifférence, que dénonce le chanteur français Gilbert Bécaud dans une célèbre chanson, dont voi- ci le refrain: «Les mauvais coups, les lâchetés - Quelle importance - Laisse-moi te dire - Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais - Ce qui détruit le monde c'est : l'indif- férence».
Et voici sa dernière strophe : «L'indifférence - Avant qu'on en soit tous crevés d'indifférence - Je voudrais la voir crucifiée l'indifférence - Qu'elle serait belle écartelée l'indifférence». Face aux menaces qui pèsent sur les Réunionnais dans les années à venir, surtout sur les plus pauvres, disons donc stop à l’indifférence sur la loi d’égalité réelle et oui à la résistance !
Des militants réunionnais de la société civile ont évoqué récemment ces problèmes, comme par exemple Reynolds Michel, président de l’association E.P.I. (Espace pour Promouvoir l’Interculturel), qui a publié une tribune libre où il plaide notamment pour «l’urgence de changer radicalement de modèle». Et il pose cette question importante : «Est-ce qu’une vision partagée d’un autre modèle de développement pour La Réunion est possible ?».
«Les Ultramarins,... des naïfs ?»
Nous pouvons citer également l’universitaire, juriste et politologue André Oraison, qui pose la question sur le rapport de Victorin Lurel : «le député socialiste de la Guadeloupe prend-il les Ultramarins pour des naïfs ?». En effet, dit-il, «on peut douter que ce document puisse changer de manière radicale, au cours des 25 prochaines années, la situation catastrophique dans la- quelle se trouvent les DOM».
Cela va dans le même sens que les prises de positions publiques exprimées à ce sujet depuis plusieurs semaines par l’élu et militant communiste réunionnais Paul Vergès pour attirer l’attention des ci- toyen-ne-s et élu-e-s du pays sur l’importance de se mobiliser ensemble face aux carences et effets néfastes de ce projet de loi. Et ce mardi 5 avril, il a une fois de plus lancé cet appel à «l’union des Réunionnais pour créer les conditions d’une solution équitable» car «il est juste temps de se réunir pour éviter la catastrophe».
Oui à la résistance
Chez les détenteurs de pouvoirs, qui assume ses responsabilités en étudiant ce dossier, en prenant conscience de ses dangers et en fai- sant des propositions ? C’est le règne de l’indifférence, que dénonce le chanteur français Gilbert Bécaud dans une célèbre chanson, dont voi- ci le refrain: «Les mauvais coups, les lâchetés - Quelle importance - Laisse-moi te dire - Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais - Ce qui détruit le monde c'est : l'indif- férence».
Et voici sa dernière strophe : «L'indifférence - Avant qu'on en soit tous crevés d'indifférence - Je voudrais la voir crucifiée l'indifférence - Qu'elle serait belle écartelée l'indifférence». Face aux menaces qui pèsent sur les Réunionnais dans les années à venir, surtout sur les plus pauvres, disons donc stop à l’indifférence sur la loi d’égalité réelle et oui à la résistance !