Chers frères, chères sœurs,
En m'adressant ainsi librement à vous aujourd'hui, j'ai la conviction d'accomplir un devoir important, à la fois moral, civique et spirituel. Mon message n'est pas rédigé de gaité de cœur : il vous invite résolument à vous éloigner délibérément des dirigeants impies de la Sogecore, dont les méfaits causent un tort immense à notre communauté musulmane réunionnaise. Je souhaite vivement que vous en compreniez les raisons, qui sont loin d'être superficielles, et qu'en vous tenant à l'écart de ces malfaiteurs en col blanc, vous les empêchiez de s'en prendre à d'autres. Ou que vous les contraignez à faire un retour sur eux-mêmes, s'ils en sont encore capables.
En cette année 2016, nous, Salim et Yassine Moussajee, nous célébrons un triste anniversaire.
Cela fait maintenant 10 ans que nous tentons de nous faire rendre justice, à la suite de la redoutable escroquerie dont nous avons été l'objet de la part d'individus dont nous estimons qu'ils font partie des plus grands corrupteurs de la Réunion. Ils sont nés dans la foi musulmane. Ils l'ont rejetée avec mépris, entraînant par leurs agissements leur propre famille dans une confusion impardonnable*.
Il y a 10 ans maintenant, devenus les seconds importateurs de pneus du département, victimes d'une manœuvre frauduleuse, nous avons été contraints de céder les 70% de nos sociétés que nous avions bâties à la sueur de notre front et avec l'énergie de notre seule détermination, sans nous douter de l'arnaque habilement montée par les dirigeants de la Sogecore à qui notre succès faisait de l'ombre, avec la complicité d'un directeur de banque et d'un avocat connu.
Depuis 10 ans, nous avons juste réussi à faire condamner la Sogecore pour escroquerie au jugement, ainsi que l'avocat pour sa participation essentielle à nos tribulations et pour préjudice moral. Le directeur de banque a tout de même fini par reconnaître en audition que contrairement au premier mensonge des dirigeants de la Sogecore, nos sociétés "n'étaient pas en situation compromise", puisqu'en juin 2006, elles dégageaient un excédent brut d'exploitation de 596.000 €. Le seul manque de trésorerie, bloquée par la banque, sans que nous n'en comprenions la raison à l'époque, constituait notre problème insoluble. Ainsi 70% des actions de nos sociétés valant réellement 4 millions € ont été estimés à 456.000 € par des expertises de complaisance ! Jamais nous n'avons pu rentrer dans l'intégralité de nos fonds ou faire annuler cette cession frauduleusement obtenue par nos arnaqueurs...
Et pendant ces 10 ans, rien ne nous aura été épargné. Parmi les dizaines de malversations de la Sogecore, "curieusement" ignorées par l'appareil judiciaire : Déménagements nocturnes de nos stocks - Modification de logiciels à la veille des inventaires - Non dépôt systématique des comptes, pendant des années - Falsification de bilans - Soustraction, volontairement oubliée par la justice, des "cahiers de diligence sur les stocks" des commissaires aux comptes ! - Fermeture de tous nos centres, qu'ils ont payés pour deux d'entre eux 1 € ! - Non lieu obtenu par la Sogecore sur la base d'un rapport volontairement incomplet d'experts au service de... qui ? ainsi que d'un faux témoignage avéré et scandaleux, accepté tel quel par le juge les yeux fermés - Organisation de leur insolvabilité pour éviter les saisies nous permettant de recouvrer notre préjudice - etc., etc... bref, des tripatouillages plus révoltants les uns que les autres, que la "justice péi" ignore superbement... Pourquoi ?
Chers frères, chères sœurs, croyez-moi :
Nous avons mis des années à comprendre que justice ne nous pouvait pas nous être rendue si aisément. Des années pour comprendre à quel point les réseaux de pouvoir qui tiennent l'île protégeaient ceux dont l'incrimination et la condamnation pouvaient ainsi provoquer la déstabilisation d'un système d'influence et de collusion qui
* L'éditeur - Eclipse du Temps a publié un roman, qui pour être une fiction, décrit cependant de façon spectaculaire et réaliste les mécanismes de l'escroquerie : LE VENTRE DU BARBARE (En vente dans les librairies AUTREMENT et GERARD) – De même une BD : L'OGRE ET LES DEUX FRERES. Deux ouvrages à découvrir avec passion pour comprendre et s'insurger !
Cela fait maintenant 10 ans que nous tentons de nous faire rendre justice, à la suite de la redoutable escroquerie dont nous avons été l'objet de la part d'individus dont nous estimons qu'ils font partie des plus grands corrupteurs de la Réunion. Ils sont nés dans la foi musulmane. Ils l'ont rejetée avec mépris, entraînant par leurs agissements leur propre famille dans une confusion impardonnable*.
Il y a 10 ans maintenant, devenus les seconds importateurs de pneus du département, victimes d'une manœuvre frauduleuse, nous avons été contraints de céder les 70% de nos sociétés que nous avions bâties à la sueur de notre front et avec l'énergie de notre seule détermination, sans nous douter de l'arnaque habilement montée par les dirigeants de la Sogecore à qui notre succès faisait de l'ombre, avec la complicité d'un directeur de banque et d'un avocat connu.
Depuis 10 ans, nous avons juste réussi à faire condamner la Sogecore pour escroquerie au jugement, ainsi que l'avocat pour sa participation essentielle à nos tribulations et pour préjudice moral. Le directeur de banque a tout de même fini par reconnaître en audition que contrairement au premier mensonge des dirigeants de la Sogecore, nos sociétés "n'étaient pas en situation compromise", puisqu'en juin 2006, elles dégageaient un excédent brut d'exploitation de 596.000 €. Le seul manque de trésorerie, bloquée par la banque, sans que nous n'en comprenions la raison à l'époque, constituait notre problème insoluble. Ainsi 70% des actions de nos sociétés valant réellement 4 millions € ont été estimés à 456.000 € par des expertises de complaisance ! Jamais nous n'avons pu rentrer dans l'intégralité de nos fonds ou faire annuler cette cession frauduleusement obtenue par nos arnaqueurs...
Et pendant ces 10 ans, rien ne nous aura été épargné. Parmi les dizaines de malversations de la Sogecore, "curieusement" ignorées par l'appareil judiciaire : Déménagements nocturnes de nos stocks - Modification de logiciels à la veille des inventaires - Non dépôt systématique des comptes, pendant des années - Falsification de bilans - Soustraction, volontairement oubliée par la justice, des "cahiers de diligence sur les stocks" des commissaires aux comptes ! - Fermeture de tous nos centres, qu'ils ont payés pour deux d'entre eux 1 € ! - Non lieu obtenu par la Sogecore sur la base d'un rapport volontairement incomplet d'experts au service de... qui ? ainsi que d'un faux témoignage avéré et scandaleux, accepté tel quel par le juge les yeux fermés - Organisation de leur insolvabilité pour éviter les saisies nous permettant de recouvrer notre préjudice - etc., etc... bref, des tripatouillages plus révoltants les uns que les autres, que la "justice péi" ignore superbement... Pourquoi ?
Chers frères, chères sœurs, croyez-moi :
Nous avons mis des années à comprendre que justice ne nous pouvait pas nous être rendue si aisément. Des années pour comprendre à quel point les réseaux de pouvoir qui tiennent l'île protégeaient ceux dont l'incrimination et la condamnation pouvaient ainsi provoquer la déstabilisation d'un système d'influence et de collusion qui
* L'éditeur - Eclipse du Temps a publié un roman, qui pour être une fiction, décrit cependant de façon spectaculaire et réaliste les mécanismes de l'escroquerie : LE VENTRE DU BARBARE (En vente dans les librairies AUTREMENT et GERARD) – De même une BD : L'OGRE ET LES DEUX FRERES. Deux ouvrages à découvrir avec passion pour comprendre et s'insurger !
fonctionne au détriment des citoyens honnêtes. Et que probablement certains auxiliaires de l'appareil judiciaire pouvaient peut-être ne pas y être totalement indifférents.
Nous avons mis du temps pour saisir le principe du fonctionnement en triade de pans entiers de l'économie réunionnaise et de ses influences obscures, que les pratiques de la Sogecore illustrent de façon éloquente :
1 - Des gros importateurs distributeurs, héritiers monopolistiques opulents de toutes les économies coloniales de comptoir dans les DOM.
2 - Un système financier et bancaire à leur service quasi exclusif, dont ils sont la source de profits intarissables. 3 – Et quand ça dérape, un appareil judiciaire dont certains confrères sont entraînés à sacrifier la justice, pour maintenir en place les mécanismes du pouvoir des deux autres.
Et par dessus tout et partout, les puissants réseaux socioprofessionnels, philosophico-professionnels interconnectés, confréries où tous se fréquentent assidument et qui garantissent la cohésion de la triade.
Sans être toujours obligé de traîner ses victimes devant les tribunaux, le système fonctionne selon des processus bien rôdés à l'égard des petits entrepreneurs qui commettraient l'outrage de vouloir rivaliser avec les "majors" : "Reste à ta place, la petite... Ne gêne pas ! Si tu réussis, au delà de ce que nous voulons bien tolérer, on aura ta peau. Soit on te rachète pour pas cher, soit tu disparais ! Et si tu l'ignores encore, il est temps que tu apprennes le plus important : dans l'espace économique réunionnais, seuls les gros ont le droit de s'engraisser encore plus ! Nous sommes là pour te le rappeler. Tu as compris maintenant ?" Et de toute part, on nous avertit, nous les Moussajee, qu'ils continueront à tout faire pour nous éliminer de la profession et du marché. Mais le plaisir de détruire autrui risque bien de vaciller lorsque la proie se rebiffe et n'accepte pas son sort !
En dépit du pouvoir nocif de ces dirigeants, et bien qu'assigné systématiquement en diffamation par la Sogecore dont je dénonçais tout aussi systématiquement les malversations, j'ai été disculpé par des juges qui ont bien voulu m'écouter avec une attention objective et s'interroger ouvertement sur le fond des accusations que je portais.
D'autres magistrats et d'autres procédures ont persisté en revanche dans le saucissonnage de notre préjudice, se pliant "étrangement" aux manœuvres dilatoires de la Sogecore et l'innocentant de pratiquement tous ses méfaits, même déjà jugés et condamnés par des juridictions antérieures...
Les dirigeants impies de la Sogecore ont beau jeu de nous accuser de monter une histoire rocambolesque contre leur toxicité. Ils ont mis leur intelligence et leur connaissance du droit au service de la perversion morale et de la négation de toute vérité.
Notre résistance est totale. Je n'ai pas peur de ces tristes individus dont le pouvoir social et économique semble ici insurmontable. Leur déni de la vérité doublé du mépris profond de notre foi, dans laquelle ils sont pourtant nés, ne les conduira qu'à leur désastre. Pour ma part, ardent chercheur de justice et de vérité, je ne crains que le Dieu tout puissant. Lui seul m'aide à rester debout et à continuer à me dresser contre ceux qui détruisent l'honneur de notre communauté et la confiance dans nos actions.
Frères et vous aussi sœurs, je vous conjure de vous détourner du chemin de ces impies et de leurs affaires immorales, abondamment soutenues par des dépenses publicitaires financées par l'argent qu'ils volent à autrui et sans doute à l'Etat lui-même. Ils n'ont jamais su faire autre chose que s'accaparer le travail des autres. La méfiance que leur malhonnêteté et leurs abus font peser sur la communauté musulmane réunionnaise nous affecte tous et toutes injustement. Il n'est que d'écouter leurs clients bernés et embobinés...
Les dirigeants de la Sogecore pourront toujours plastronner dans les organisations et les confréries des pouvoirs locaux. Ils pourront toujours tenter d'acheter ou d'influencer des juges, mais jamais ils ne pourront corrompre le Juge des juges, dont, tôt ou tard le pouvoir suprême les mettra à la raison.
Merci frères et sœurs d'avoir pris le temps de me lire. Soyez bénis du Dieu tout puissant. Pensez à nous dans vos invocations, ainsi qu'à tous ces entrepreneurs qui, lorsqu'ils dérangent, subissent les attaques des lobbies. Bon Ramadan à vous !
Nous avons mis du temps pour saisir le principe du fonctionnement en triade de pans entiers de l'économie réunionnaise et de ses influences obscures, que les pratiques de la Sogecore illustrent de façon éloquente :
1 - Des gros importateurs distributeurs, héritiers monopolistiques opulents de toutes les économies coloniales de comptoir dans les DOM.
2 - Un système financier et bancaire à leur service quasi exclusif, dont ils sont la source de profits intarissables. 3 – Et quand ça dérape, un appareil judiciaire dont certains confrères sont entraînés à sacrifier la justice, pour maintenir en place les mécanismes du pouvoir des deux autres.
Et par dessus tout et partout, les puissants réseaux socioprofessionnels, philosophico-professionnels interconnectés, confréries où tous se fréquentent assidument et qui garantissent la cohésion de la triade.
Sans être toujours obligé de traîner ses victimes devant les tribunaux, le système fonctionne selon des processus bien rôdés à l'égard des petits entrepreneurs qui commettraient l'outrage de vouloir rivaliser avec les "majors" : "Reste à ta place, la petite... Ne gêne pas ! Si tu réussis, au delà de ce que nous voulons bien tolérer, on aura ta peau. Soit on te rachète pour pas cher, soit tu disparais ! Et si tu l'ignores encore, il est temps que tu apprennes le plus important : dans l'espace économique réunionnais, seuls les gros ont le droit de s'engraisser encore plus ! Nous sommes là pour te le rappeler. Tu as compris maintenant ?" Et de toute part, on nous avertit, nous les Moussajee, qu'ils continueront à tout faire pour nous éliminer de la profession et du marché. Mais le plaisir de détruire autrui risque bien de vaciller lorsque la proie se rebiffe et n'accepte pas son sort !
En dépit du pouvoir nocif de ces dirigeants, et bien qu'assigné systématiquement en diffamation par la Sogecore dont je dénonçais tout aussi systématiquement les malversations, j'ai été disculpé par des juges qui ont bien voulu m'écouter avec une attention objective et s'interroger ouvertement sur le fond des accusations que je portais.
D'autres magistrats et d'autres procédures ont persisté en revanche dans le saucissonnage de notre préjudice, se pliant "étrangement" aux manœuvres dilatoires de la Sogecore et l'innocentant de pratiquement tous ses méfaits, même déjà jugés et condamnés par des juridictions antérieures...
Les dirigeants impies de la Sogecore ont beau jeu de nous accuser de monter une histoire rocambolesque contre leur toxicité. Ils ont mis leur intelligence et leur connaissance du droit au service de la perversion morale et de la négation de toute vérité.
Notre résistance est totale. Je n'ai pas peur de ces tristes individus dont le pouvoir social et économique semble ici insurmontable. Leur déni de la vérité doublé du mépris profond de notre foi, dans laquelle ils sont pourtant nés, ne les conduira qu'à leur désastre. Pour ma part, ardent chercheur de justice et de vérité, je ne crains que le Dieu tout puissant. Lui seul m'aide à rester debout et à continuer à me dresser contre ceux qui détruisent l'honneur de notre communauté et la confiance dans nos actions.
Frères et vous aussi sœurs, je vous conjure de vous détourner du chemin de ces impies et de leurs affaires immorales, abondamment soutenues par des dépenses publicitaires financées par l'argent qu'ils volent à autrui et sans doute à l'Etat lui-même. Ils n'ont jamais su faire autre chose que s'accaparer le travail des autres. La méfiance que leur malhonnêteté et leurs abus font peser sur la communauté musulmane réunionnaise nous affecte tous et toutes injustement. Il n'est que d'écouter leurs clients bernés et embobinés...
Les dirigeants de la Sogecore pourront toujours plastronner dans les organisations et les confréries des pouvoirs locaux. Ils pourront toujours tenter d'acheter ou d'influencer des juges, mais jamais ils ne pourront corrompre le Juge des juges, dont, tôt ou tard le pouvoir suprême les mettra à la raison.
Merci frères et sœurs d'avoir pris le temps de me lire. Soyez bénis du Dieu tout puissant. Pensez à nous dans vos invocations, ainsi qu'à tous ces entrepreneurs qui, lorsqu'ils dérangent, subissent les attaques des lobbies. Bon Ramadan à vous !