![Rétro octobre 2012 : Paul Vergès aura 88 ans en mars 2013, le 8 : un chiffre porte-bonheur… en Chine Rétro octobre 2012 : Paul Vergès aura 88 ans en mars 2013, le 8 : un chiffre porte-bonheur… en Chine](https://www.inforeunion.net/photo/art/default/5116085-7634339.jpg?v=1357926289)
Ça devait être l'Assemblée extraordinaire. Ça devait être le énième nouveau départ pour le parti communiste réunionnais. Mettre le Conseil de reconstruction sur les rails pour aller triomphant au congrès de mars 2013. Et le tram-train a déraillé à la rivière Saint-Louis. L'unité ne s'est pas (re)faite. Pierre Vergès s'est mis en retrait. Claude Hoarau a tenté de dire sa vision de la gestion du parti. Et, Paul Vergès a fait un rêve : "mars 1946, mars 2013".
La question est récurrente. Elle le sera sans doute jusqu'après mars 2013. Quel avenir pour le PCR avec ou sans Paul Vergès ? Un jour ou l'autre, le PCR devra vivre sans son co-fondateur. C'est une certitude. L'équation est : comment s'opérer la transition. Claude Hoarau et Pierre Vergès, les deux postulants au poste de secrétaire général, ont chacun leur idée.
Celles-ci divergent. Le maire de Saint-Louis est pour le retour d'Huguette Bello et Eric Fruteau. Le conseiller général du Port est pour un respect des règles de fonctionnement du parti, qu'il souhaite également aménager. Et paradoxe (ou pas), celui des deux qui veut effacer le plus possible l'image, l'influence et l'aura de Paul Vergès, c'est Pierre Vergès, son fils. Sur ce point précis, il a entièrement raison. Et, il est plus que temps. Et autre paradoxe (ou pas), ce sera plus facile à Pierre Vergès qu'à Claude Hoarau, de le réussir.
Et, la période est sans doute propice. Car, Paul Vergès et le PCR sont au plus bas, dans leur notoriété et leur pouvoir politique. C'est le moment de repartir sur de nouvelles bases, nouvelles et dynamiques. Le Conseil de reconstruction adhère à la vision de Pierre Vergès. La rénovation, aussi fragile qu'elle puisse être, a un atout : le temps. Ce temps est une fontaine de jouvence en politique. Il est plus fort que le passé, l'expérience et la tradition. Que Paul Vergès.
Bouddha a raison : "Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le présent". Le double 8 (88, l'âge de Paul Vergès le 5 mars prochain) ne peut être le numéro de chance du parti communiste réunionnais. 88, ne peut être que le numéro porte-bonheur de Paul Vergès. Et de tous ceux qui y croient. Comme en Chine...
La question est récurrente. Elle le sera sans doute jusqu'après mars 2013. Quel avenir pour le PCR avec ou sans Paul Vergès ? Un jour ou l'autre, le PCR devra vivre sans son co-fondateur. C'est une certitude. L'équation est : comment s'opérer la transition. Claude Hoarau et Pierre Vergès, les deux postulants au poste de secrétaire général, ont chacun leur idée.
Celles-ci divergent. Le maire de Saint-Louis est pour le retour d'Huguette Bello et Eric Fruteau. Le conseiller général du Port est pour un respect des règles de fonctionnement du parti, qu'il souhaite également aménager. Et paradoxe (ou pas), celui des deux qui veut effacer le plus possible l'image, l'influence et l'aura de Paul Vergès, c'est Pierre Vergès, son fils. Sur ce point précis, il a entièrement raison. Et, il est plus que temps. Et autre paradoxe (ou pas), ce sera plus facile à Pierre Vergès qu'à Claude Hoarau, de le réussir.
Et, la période est sans doute propice. Car, Paul Vergès et le PCR sont au plus bas, dans leur notoriété et leur pouvoir politique. C'est le moment de repartir sur de nouvelles bases, nouvelles et dynamiques. Le Conseil de reconstruction adhère à la vision de Pierre Vergès. La rénovation, aussi fragile qu'elle puisse être, a un atout : le temps. Ce temps est une fontaine de jouvence en politique. Il est plus fort que le passé, l'expérience et la tradition. Que Paul Vergès.
Bouddha a raison : "Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le présent". Le double 8 (88, l'âge de Paul Vergès le 5 mars prochain) ne peut être le numéro de chance du parti communiste réunionnais. 88, ne peut être que le numéro porte-bonheur de Paul Vergès. Et de tous ceux qui y croient. Comme en Chine...