Rendons à Ipsos, sa crédibilité et arrêtons de mettre la pression à Philippe Fabing


Invité(e)
Mardi 12 Juin 2012

Sonder un échantillon de 250 personnes, c'est un savoir-faire. Du doigté. Un touché. Les sondages publiés la semaine dernière, ont surpris par leur ampleur (celle de la victoire de Huguette Bello). Ils ont ébranlé la population. Pourtant, Philippe Fabing, responsable des études politiques, avait mis les gants. C'est vrai, c'était difficile à croire. Toutefois, Ipsos avait vu juste…


Rendons à Ipsos, sa crédibilité et arrêtons de mettre la pression à Philippe Fabing
Philippe Fabing l'a dit hier soir dans l'émission politique de Sophie Person, "Devant La Réunion" : "Nous avons eu de la chance, les résultats ont confirmé nos sondages". Et pourtant, le responsable des études politiques d'Ipsos, craignait que les "lignes bougent" dans la dernière semaine de la campagne. "Cela n'a pas été le cas". Tout ça pour dire que le "sondeur" vit moins souvent que l'on croit de certitudes.

En effet, un premier sondage privé effectué au mois d'octobre 2011 sur la première circonscription, avait placé René-Paul Victoria au coude à coude avec Nassimah Dindar. En huit mois, les "lignes ont donc beaucoup bougé". Il y a une semaine, le sondage publié sur la première a placé la candidate sociale en tête, et ses deux concurrents derrière. Comme pour Huguette Bello, les projections se sont avérées exactes. Bravo puisque les félicitations sont de rigueur.

Tout d'abord parce le contexte était particulier et surtout pour la qualité de l'échantillon et la quasi absence de marges d'erreur. L'exercice était donc périlleux. Ce n'est simple de se déplacer sur un fil. Avec un équilibre souvent précaire.