Le nouveau Losikré des slogans
Avec l'ascension irrésistible du Rassemblement National…
Le mot « Rassemblement », est devenu le pot de confiture sémantique : ça va avec tout.
On l’étale sur la gauche, on le tartine sur la droite, on en met même au milieu, et tout le monde a l’impression que ça a meilleur goût.
Le seul problème : l’étiquette change, mais le pot est toujours vide.
On ne sait plus quoi dire ? Pas grave, on dit « rassemblement ».
Les communicants au rayon lessive
Dans les officines de communication, on a trouvé le nouveau label « qui lave plus blanc ». Chaque affiche politique se décline en mode Ariel : ça promet du propre, du neuf et du « tout le monde ensemble ». Même les groupuscules à trois pelés et un tondu brandissent fièrement leur « grand rassemblement ». Ça fait toujours aussi peu de monde autour de la table.
Que des avantages :
• ça sonne bien dans un tweet.
• ça ne veut pas dire grand-chose.
• ça ne fâche que les allergiques au déconnage.
La ficelle usée jusqu’à la corde
Soyons clairs : c’est du recyclage. La vieille recette de l’illusion politique : sortir un mot consensuel, le répéter en boucle, et prier pour que ça fasse illusion. De la poudre de perlimpinpin lexicale servie en buffet à volonté. On ne bâtit pas un projet, on vend du vent.
Le mot « Rassemblement », est devenu le pot de confiture sémantique : ça va avec tout.
On l’étale sur la gauche, on le tartine sur la droite, on en met même au milieu, et tout le monde a l’impression que ça a meilleur goût.
Le seul problème : l’étiquette change, mais le pot est toujours vide.
On ne sait plus quoi dire ? Pas grave, on dit « rassemblement ».
Les communicants au rayon lessive
Dans les officines de communication, on a trouvé le nouveau label « qui lave plus blanc ». Chaque affiche politique se décline en mode Ariel : ça promet du propre, du neuf et du « tout le monde ensemble ». Même les groupuscules à trois pelés et un tondu brandissent fièrement leur « grand rassemblement ». Ça fait toujours aussi peu de monde autour de la table.
Que des avantages :
• ça sonne bien dans un tweet.
• ça ne veut pas dire grand-chose.
• ça ne fâche que les allergiques au déconnage.
La ficelle usée jusqu’à la corde
Soyons clairs : c’est du recyclage. La vieille recette de l’illusion politique : sortir un mot consensuel, le répéter en boucle, et prier pour que ça fasse illusion. De la poudre de perlimpinpin lexicale servie en buffet à volonté. On ne bâtit pas un projet, on vend du vent.
Le buffet d’unité… sans plats chauds
Le plus drôle, c’est quand on demande : ok, mais qui rassemble qui, pour quoi faire ?
Là, c’est silence radio, regards gênés, et hop, on change de sujet.
Le « rassemblement » est pratique tant qu’on reste au niveau PowerPoint. Mais une fois sur le terrain, ça fait l’effet d’un buffet de mariage… où il n’y a plus que des cacahuètes.
Là, c’est silence radio, regards gênés, et hop, on change de sujet.
Le « rassemblement » est pratique tant qu’on reste au niveau PowerPoint. Mais une fois sur le terrain, ça fait l’effet d’un buffet de mariage… où il n’y a plus que des cacahuètes.
Symptômes d’un mot creux
Conférences clonées : tout est un « grand rassemblement ».
Contenu anorexique : pas de programme, juste un hashtag (démonstration faite lors d'une précédente mandature Régionale).
Électeur pris pour un gogo : unité vendue, désaccords livrés.
Conclusion : un slogan pour meubler le vide
On ne « rassemble » pas, on se cache derrière le mot. La vérité, c’est que dans le grand théâtre politique, le « rassemblement » est surtout un rideau rouge : clinquant de loin, mais qui cache les chaises bancales.
Bref : si on vous promet un rassemblement, vérifiez d’abord qu’il y a des gens dans la salle et aussi comment ils sont venus.
L'original est toujours préférable à la copie.
Contenu anorexique : pas de programme, juste un hashtag (démonstration faite lors d'une précédente mandature Régionale).
Électeur pris pour un gogo : unité vendue, désaccords livrés.
Conclusion : un slogan pour meubler le vide
On ne « rassemble » pas, on se cache derrière le mot. La vérité, c’est que dans le grand théâtre politique, le « rassemblement » est surtout un rideau rouge : clinquant de loin, mais qui cache les chaises bancales.
Bref : si on vous promet un rassemblement, vérifiez d’abord qu’il y a des gens dans la salle et aussi comment ils sont venus.
L'original est toujours préférable à la copie.