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Nasion rénioné (1) fait sa rentrée des classes


Politique
Dimanche 28 Aout 2011

"Pour la rentrée, Nasion Rénioné n’entend pas mimé, les paillassons de la politique coloniale".


"Il est  évident qu’en tant que mouvement politique responsable, nous ne pouvons rester insensibles sur la dégradation des conditions d’accueil de nos enfants dans les écoles. Manque de classe, par ci, manque de prof par la, des classes surchargées avec 30 voire 32 élèves par classe ne peuvent pas ne pas nous interpeller en tant que militants et parents.. D’autant que ce sont nos enfants les victimes de ces mauvaises conditions de  travail ajoutées aux problèmes des familles réunionnaises fragilisées par le chômage et la grande misère sociale dans laquelle se  débattent des milliers de parents qui devront assumer la rentrée scolaire avec la menace de leur sucrer les prestations familiales".
 
"La dégradation accentuée des conditions de travail et l’accueil de nos enfants  dans les écoles, mobilisent avec raison les enseignants avec les parents d’élèves qui veulent chacun assumer leur rôle entier dans l’éducation de la jeunesse d’aujourd’hui - qui seront les adultes de demain. Il y a dans le gouvernement une volonté manifeste de tuer l’éducation nationale publique pour la  livrer, comme tant d’autres secteurs au privé  avec de grasses subventions".
 
 "Il est évident que pour nous les patriotes réunionnais, nous ne  nous faisons aucune illusion sur les qualités de l’enseignement prodigué à nos enfants – ils entendent de faire de nos enfants de bons petits français de demain pour les exporter, un peu comme une matière première pour servir au mieux, de main d’œuvre docile et à bon marché pour le patronat et concurrencer les travailleurs français, au pire de chair à canon dans les guerres coloniales et criminelles de l’Impérialisme français dans le monde - les cadavres de nos enfants ramenés d’Afghanistan en sont des preuves.  Ces enfants conditionnés croyaient trouver dans l’armée un métier bien payé pour faire vivre leur famille, ils sont devenus les victimes de cette sale guerre menée par les  politiciens de droite avec la complicité des socialistes – et la connivence de certains verts - qui viennent de voter par exemple le prolongement des massacres en Libye".

"La médaille déposée avec une larme de crocodile  de Sarkozy sur  le cadavre dans le cercueil   ne   ramènera jamais nos enfants à la vie. Ça coûte bien moins cher que de  former nos enfants  et créer des emplois par le développement de notre pays, pour donner aux réunionnais une chance de travailler et vivre  au pays, sans les contraindre à devenir des mercenaires à solde du colonisateur".

"Revenons à l’enseignement, tous les ans, le rectorat s’extasie devant les résultats du nombre de bacheliers, et compare avec  ceux de la France – mais il décompte que ceux  qui ont réussis, mais jamais ils  prennent en compte les recalés de la classe d’âge,  sate la rète atèr -ce qui aurait été plus logique.  Si réussite et progrès il y a, comment expliquer que, parfois les mêmes avec les politiques essaient de trouver une solution à l’échec scolaire, le Conseil Régional avec sa «  Kazalire ». Ainsi ne mettent-ils pas eux-mêmes à l’évidence la faillite de leur système éducatif dans le milieu créolophone de la Réunion".

"La venue massive d’enseignants étrangers à l’enfant – qui a besoin d’un repère, d’un identifiant, l’enfant réunionnais ne le retrouve pas dans ces enseignants. Sans remettre en cause la bonne volonté de l’enseignant non réunionnais, l’enfant réunionnais en face d’eux perd tout repère, et ainsi,  dès le plus jeune  âge l’enfant a tendance à décrocher  du milieu scolaire, qui devient pour lui sans intérêt, li bache lékol, li sar maron. Comme solution, le gouvernement  français avec leurs relais politiques locaux n’ont  trouvé d’autres solutions que la répression – en frappant les familles pauvres et déshéritées à leur porte monnaies, les privant ainsi de leurs prestations familiales, parfois le seul revenu leur permettant de donner à leurs enfants le repas du soir".

 "En période  dite de crise, créé artificiellement, pas pour tout le monde, ces petites économies de bout de chandelle qui priveraient nos enfants d’un repas du soir, serviront à l’économie de guerre  de l’impérialisme français pour aller tuer, massacrer d’autres enfants en Cote d’Ivoire, en Afghanistan ou encore en Libye le dernier pays agressé".  

Communiqué


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