Nasion Rénioné : "Que se passe-t-il dans la tête de Popol ?"


Dans la presse
Jeudi 5 Septembre 2013

La sur-rémunération des fonctionnaires, à l’origine, était destiné à compenser la cherté de la vie dans les départements et territoires d’Outre-Mer. Cette sur-rémunération a enflé au fil du temps, jusqu’à devenir absolument sans rapport avec la perte de niveau de vie qu’ils étaient censés corriger.


Nasion Rénioné : "Que se passe-t-il dans la tête de Popol ?"
Il est à ajouter, qu'avec ces sur-rémunérations s’ajoutent en effet des primes très généreuses, comme celle dont les fonctionnaires bénéficient pour s’installer, déménager ou aménager, les congés payés supplémentaires ou les trajets aériens payés par l’Etat, sans parler des avantages fiscaux, ni des pensions royales servies à quelques 25 000 retraités de la fonction publique.

Ces privilèges ont pour conséquence de déséquilibrer les économies locales.

Les salaires élevés des fonctionnaires incitent les commerçants à hausser leurs prix, ce qui appauvrit les salariés du secteur privé et les cadres sont attirés par le statut de fonctionnaire  et  se dissuadent de créer des entreprises.

Pour Nasion Renioné, il est clair que si Paul Vergès relance le débat c'est pour attirer les regards des Réunionnais sur un parti en perte de vitesse à quelques mois des élections.

Nasion Rénioné est donc le seul parti qui dénonce cette prime dite coloniale qui divise les Réunionnais en deux castes et au titre de la fraternité réunionnaise, il faut abolir d'urgence cette injustice sociale orchestrée par l'Etat lui même.

La suppression de cette prime coloniale freinerait la migration métropolitaine dans l'île.

Les conséquences pour le réunionnais seraient bénéfiques, car les commerces dans leurs intérêts baisseraient leurs prix et les biens et services seront accessibles à tous!

Le Réunionnais pourra accéder à la propriété en achetant son lopin de terre et sa case!

Pour terminer, cela démotiverait la venue de retraités d'hexagone alors qu'il n'y a pas de logements pour les résidents!




Aniel Boyer