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Municipales partielles : Qui de Pausé, Alamélou, Gironcel, Grondin et Adékalom, a le meilleur projet pour Ste-Suzanne ?


Politique
Mardi 24 Janvier 2012

Prolongation du Centre d'enfouissement technique, le radier de Sainte-Suzanne, le Plan local d'urbanisme, le collège de Bagatelle, le projet cœur de ville, l'aménagement, le développement durable… Les cinq candidats aux Municipales partielles de Sainte-Suzanne, ont énuméré leurs priorités pour 2012 - 2014. Entre projets, promesses et bonnes intentions…


Quelle que soit la majorité municipale qui sera élue au soir du 5 février, la tâche sera la même pour tout le monde : poursuivre le travail commencé par l'équipe précédente. Car en deux ans (2012 - 2014), il sera impossible de lancer de nouveaux dossiers ou chantiers. Le maire en place lui, n'aura qu'un objectif : préparer sa réélection pour 2014.

Sur ce point, c'est la liste conduite par Daniel Alamélou qui a mis en place la meilleure stratégie. Dix millions d'€ sur deux ans pour un programme. Tout pour l'aménagement et le développement durable. "Nous devons maintenir et améliorer le cadre et la qualité de vie à Sainte-Suzanne", avait dit le conseiller général lors de la présentation de son programme.

Antonio Grondin, artisan en bâtiment, a aussi l'ambition de "redonner à la municipalité les moyens de sa politique". Tout d'abord "la fermeture du CET, sinon taxer toutes les communes bénéficiaires pour les obliger à trouver un autre site". Le candidat soutenu par le Nouveau centre veut aussi renégocier le contrat de l'eau avec Véolia. "L'objectif est de faire baisser le prix de l'eau à Sainte-Suzanne. Si aucun accord n'est trouvé, nous reviendrons en régie communale".

Maurice Gironcel qui a signé le contrat d'affermage avec Véolia, espère un meilleur service avec les forages de Bel-Air et Deux-Rives, et la nouvelle citerne de la Grande-Montée. L'ancien maire a inscrit son programme dans un cadre régional, autant pour le développement économique que pour le pacte énergétique, le logement et l'emploi.

Eddie Adekalom lui a choisi "de projeter Sainte-Suzanne dans l'avenir. C'est un programme qui va se décliner sur dix ans". Son projet détaillé dans sa profession de foi, laisse l'impression d'un catalogue de bonnes intentions. C'est léger pour quelqu'un qui ambitionne de gérer une ville avec une future station d'épuration, plusieurs zones économiques d'activités, et qui sera aussi, s'il est élu maire de Sainte-Suzanne, président de la Cinor.

"La Cinor, c'est aussi un des enjeux de ces Municipales partielles", reconnaît Yolande Pausé, actuelle première vice-présidente de la Communauté intercommunale du Nord. Le maire de Sainte-Suzanne connaît aujourd'hui le fonctionnement de cette institution. "De la collaboration avec nos partenaires, dépend aussi la succès de nos dossiers". Pour Yolande Pausé, rester au poste de maire, c'est reprendre les projets là où elle les a laissés...

Jismy Ramoudou


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