"A l’occasion du débat sur la situation de Mayotte organisé ce mercredi 20 février 2013 au Sénat suite au rapport d’information des Sénateurs Sueur, Cointat et Desplan publié au mois de juillet 2012, j’ai rappelé combien l’avenir de Mayotte représentait un intérêt fort pour La Réunion.
Le destin de La Réunion et de Mayotte sont d’autant plus liés aujourd’hui, que Mayotte a accédé au statut de département et accèdera prochainement à celui de région ultrapériphérique de l’Europe (RUP).
De toutes les priorités à traiter à Mayotte, représentant, chacune d’elles de lourds défis : l’éducation, la santé, la justice, l’égalité sociale, la fiscalité, la vie chère … l’immigration massive illégale est la première urgence à régler parce que Mayotte est d’ores et déjà directement impactée tout comme La Réunion et l’hexagone pourraient l’être.
Impact d’une telle puissance qu’il peut fragiliser voire balayer toutes les avancées économiques et sociales attendues et souvent durement acquises sur nos territoires insulaires.
Une autre politique de contrôle des flux migratoires à Mayotte est nécessaire, indispensable et incontournable. Celle jusqu’ici menée a été insuffisante, inefficace et s’est révélée être un échec.
Mais à elle seule, elle ne pourra pas réunir les conditions du succès, si la France ne se mobilise pas pour installer un dialogue respectueux et pragmatique avec les Comores, à partir d’initiatives nouvelles, dans le cadre d’une coopération bilatérale renforcée.
De même, la Commission de l’Océan Indien (COI), dans son environnement régional, doit jouer un rôle primordial dans les actions de co-développement avec les Comores.
Enfin, après les propos déplacés voire insultants, et répétés en 2011 d’un fonctionnaire de l’Etat, vice-recteur à Mayotte, j’ai rappelé au gouvernement l’importance du choix de serviteurs de l’Etat exemplaires plus encore, lorsqu’ils ont à porter les valeurs fondamentales de la République dans les Outre-mer".
Le destin de La Réunion et de Mayotte sont d’autant plus liés aujourd’hui, que Mayotte a accédé au statut de département et accèdera prochainement à celui de région ultrapériphérique de l’Europe (RUP).
De toutes les priorités à traiter à Mayotte, représentant, chacune d’elles de lourds défis : l’éducation, la santé, la justice, l’égalité sociale, la fiscalité, la vie chère … l’immigration massive illégale est la première urgence à régler parce que Mayotte est d’ores et déjà directement impactée tout comme La Réunion et l’hexagone pourraient l’être.
Impact d’une telle puissance qu’il peut fragiliser voire balayer toutes les avancées économiques et sociales attendues et souvent durement acquises sur nos territoires insulaires.
Une autre politique de contrôle des flux migratoires à Mayotte est nécessaire, indispensable et incontournable. Celle jusqu’ici menée a été insuffisante, inefficace et s’est révélée être un échec.
Mais à elle seule, elle ne pourra pas réunir les conditions du succès, si la France ne se mobilise pas pour installer un dialogue respectueux et pragmatique avec les Comores, à partir d’initiatives nouvelles, dans le cadre d’une coopération bilatérale renforcée.
De même, la Commission de l’Océan Indien (COI), dans son environnement régional, doit jouer un rôle primordial dans les actions de co-développement avec les Comores.
Enfin, après les propos déplacés voire insultants, et répétés en 2011 d’un fonctionnaire de l’Etat, vice-recteur à Mayotte, j’ai rappelé au gouvernement l’importance du choix de serviteurs de l’Etat exemplaires plus encore, lorsqu’ils ont à porter les valeurs fondamentales de la République dans les Outre-mer".