
"Pendant que la forêt brûle de ses mille feux, que les autorités s’arrachent les cheveux pour trouver une solution afin d’en venir à bout du brasier ardent, que les pompiers harassés, poursuivent leur pénible tâche sans relâche, la nuit, le jour; le pyromane lui, est à cent lieux de ces basses préoccupations humaines et matérielles.
Animé par un sentiment de Toute-Puissance, qui lui fait croire qu’il est au-dessus des lois, il jubile en silence de voir toute cette agitation rien que pour lui. Très sensible à la médiatisation, à la manière d’un serial killer, nul doute que le Néron des temps modernes, suit attentivement ses exploits à la télévision avec une délectation morbide.
Tout a peut-être commencé pour lui, il y a un an ? Ce second incendie s’apparenterait à une date d’anniversaire, un moment marquant de son histoire, une sorte de signature, pour que l’on se rappelle à son bon souvenir.
Fasciné par le feu, le pyromane suit son impulsion qui consiste à passer à l’acte : exutoire à un mal-être profond, à une tension extrême qu’il faut à tout prix soulager. C’est sa manière à lui de communiquer, d’attirer l’attention sur lui, même derrière l’anonymat. C’est souvent lui qui donne l’alerte. Il peut même aller jusqu’à proposer son aide. L’acte est planifié, prémédité.
Dans le passé de ces allumés du feu (du moins ceux qu’on a pu arrêter), on retrouve des carences affectives précoces (des mauvais traitements) liées à une éducation trop permissive ou trop restrictive, qui ne leur a pas appris à gérer leurs émotions, leurs frustrations. Personnalité carencée, immature, anti-sociale... qui éprouve du plaisir dans la transgression et la prise de risques.
Bref, il s’agit d’exprimer une souffrance qui ne peut se dire autrement que par le passage à l’acte, sans que la personne ait une claire conscience des conséquences. Difficile de lui mettre la main dessus, à cet addict du feu, rusé comme pas deux. S’ils sont plusieurs, la responsabilité individuelle se dilue dans le phénomène de groupe. Nous voilà bien avancés !"
Animé par un sentiment de Toute-Puissance, qui lui fait croire qu’il est au-dessus des lois, il jubile en silence de voir toute cette agitation rien que pour lui. Très sensible à la médiatisation, à la manière d’un serial killer, nul doute que le Néron des temps modernes, suit attentivement ses exploits à la télévision avec une délectation morbide.
Tout a peut-être commencé pour lui, il y a un an ? Ce second incendie s’apparenterait à une date d’anniversaire, un moment marquant de son histoire, une sorte de signature, pour que l’on se rappelle à son bon souvenir.
Fasciné par le feu, le pyromane suit son impulsion qui consiste à passer à l’acte : exutoire à un mal-être profond, à une tension extrême qu’il faut à tout prix soulager. C’est sa manière à lui de communiquer, d’attirer l’attention sur lui, même derrière l’anonymat. C’est souvent lui qui donne l’alerte. Il peut même aller jusqu’à proposer son aide. L’acte est planifié, prémédité.
Dans le passé de ces allumés du feu (du moins ceux qu’on a pu arrêter), on retrouve des carences affectives précoces (des mauvais traitements) liées à une éducation trop permissive ou trop restrictive, qui ne leur a pas appris à gérer leurs émotions, leurs frustrations. Personnalité carencée, immature, anti-sociale... qui éprouve du plaisir dans la transgression et la prise de risques.
Bref, il s’agit d’exprimer une souffrance qui ne peut se dire autrement que par le passage à l’acte, sans que la personne ait une claire conscience des conséquences. Difficile de lui mettre la main dessus, à cet addict du feu, rusé comme pas deux. S’ils sont plusieurs, la responsabilité individuelle se dilue dans le phénomène de groupe. Nous voilà bien avancés !"