sak ifé nout jordu ék nout demin

"Ma femme est à moi. J'en fais ce que je veux !"


Politique
Jeudi 24 Novembre 2011

Pas un jour ne passe, sans que la presse ne relate des violences perpétrées par des hommes sur des femmes. Cela va du conjoint actuel à l'ex concubin jaloux, qui n'a pas supporté d'être quitté.


La violence apparaît comme le seul moyen de manifester sa domination sur l'autre, qui échappe au contrôle. L'homme se trouve des circonstances atténuantes, pour expliquer son geste : "Elle l'a cherché"! Le pire, c'est que la femme (si elle est encore en vie), est amenée à penser qu'elle a "mérité" les coups.

Ne parlons pas des enfants qui assistent aux scènes de violence, quand ils ne sont pas eux-mêmes violentés! Si certains facteurs facilitent le passage à l'acte, en levant les inhibitions (l'alcool, le zamal...), la violence est dépendante du contexte culturel et sociétal, reflet de nos références, de nos croyances.

Un homme élevé dans le non-respect de l'autre (donc de lui-même), croit aveuglément qu'il a tous les droits, y compris celui de battre, jusqu'à ce que mort s'en suive.

MCB

http://www.femme-2bout.over-blog.com

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