sak ifé nout jordu ék nout demin

Les Verts à La Réunion : pire que le chik, que carapatte su tété boeuf


Édito
Dimanche 27 Juillet 2014

Comme Staline, Hitler, Ben Laden.... les écolos ont raison. Ils veulent sauver le monde, sans nous, contre nous et malgré nous.




Nous avons reçu une bafouille d'une certaine Mélissa Cousin qui prétend être élue à St Paul et siéger au TCO. Encore de ces élus sans aucune légitimité personnelle et qui se font élire dans l'ombre de la tête de liste…

La Cousin s’attarde longuement sur la question des incinérateurs ce qui lui permet de déballer le prêchi-prêcha de l’écologiste de base.

Aucun intérêt !

Par contre, il est intéressant de dire ce que sont les écologistes à La Réunion.

On pourrait sans mal dénoncer le viol de démocratie qui est fait en plaçant sur des mises municipales des gens qui ne représentent qu’une idéologie et aucune voix réelle. On compterait sur les doigts d’une seule main les communes où les écolos représentent plus de 3 % des voix.

On pourrait dénoncer le fait que ces 3 % sont majoritairement le fait de métropolitains fraichement débarqués qui comme dans les pires années de la colonie sont convaincus de porter la bonne parole aux indigènes.

Qui n’est pas frappé par l’arrogance des prétendus écologistes ? Ils savent, sont les dépositaires de la sainte parole et méprisent souverainement ceux qui vivent encore dans l’obscurantisme….

On pourrait aussi souligner par exemple qu’à St Paul, de 2008 à 2014 Bello avait intégré sur sa liste les Verts, non pas pour des raisons électorales, mais pour la Com… Lesquels Verts avaient été incapable de fournir des noms autrement que dans le cercle restreint des zoreils débarqués.

Arriva ce qui devait arriver, 2 élus verts rentrèrent en métropole bien avant la fin de leur mandat. Les mauvaises langues disent qu'ils continuèrent à toucher leurs indemnités alors que leur départ était définitif.

Mais il y a plus grave. Les écologistes, les staliniens, les fanatiques religieux… sont une seule et même espèce. Ils ont une sainte horreur de la démocratie.

La gauche après 89 a été confrontée à la disparition des idéologies qui l'avaient structurée. Face aux espoirs déçus, à la dévalorisation des anciennes références et à la débandade intellectuelle qui s’en suivit, une partie de la gauche s’est subitement retrouvée, dans l’urgence, sous l’étendard improvisé de l’écologie.

Avec la fin précipitée des modèles marxistes et faute de pouvoir disposer immédiatement d’une argumentation conceptuelle de remplacement, l’écologie à joué le rôle de l’idéologie de secours.

Mais placer la demande d’un Nouveau Monde sous la houlette de l’écologie c’est à nouveau empêcher l’émergence de la revendication de démocratie.

Comme avant, encore une fois, on essaye de faire apparaître la démocratie comme un produit qui va naturellement dériver. Les combats écologistes en subordonnant, comme par le passé, la lutte pour la démocratie ne font que la nier et entraver son avènement.

Il fera bon écouter les écolos quand ils seront convertis aux vertus de la Démocratie...



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