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Les Français toujours méfiants envers la justice


Courrier des Lecteurs
Mardi 11 Novembre 2025

Les Français continuent d’exprimer une profonde méfiance envers leur justice.
Les affaires de corruption se succèdent, les scandales politiques éclatent, et les responsables pris la main dans le sac semblent souvent s’en tirer sans conséquences réelles.


illustration : Chat Gpt
Certains élus, condamnés ou déclarés démissionnaires d’office comme Maurice Gironcel, continuent d’occuper la scène publique sans que cela ne suscite la moindre indignation de la part de leurs pairs.

Tout cela pour un « plat de lentilles » – ces indemnités d’élus qui entretiennent un système déconnecté du citoyen.

La justice, censée être le pilier moral de la République, donne parfois le sentiment de se transformer en spectacle.

Dans les tribunaux, le citoyen assiste à des jeux d’influence où le droit semble s’effacer devant le pouvoir et l’argent.
Sommes-nous dans un système où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire, tandis que ceux qui travaillent voient le fruit de leurs efforts confisqué pour nourrir un appareil politique toujours plus gourmand ?

La fracture entre la justice et la politique s’accentue. 

Les magistrats se réfugient souvent derrière leur statut d’autorité pour éviter d’assumer leur part de responsabilité.
On joue les vertueux, mais on oublie l’exigence d’exemplarité.

La justice, rappelons-le, n’est pas un pouvoir : c’est une autorité - et son autorité dépend de la confiance que le peuple lui accorde. 
Cette confiance, aujourd’hui, vacille. Et si la crise économique tarde à être surmontée, la colère sociale, elle, monte.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la vague qui devait inverser la courbe du chômage risque d’emporter, demain, la classe politique elle-même.

Le peuple détient une arme pacifique mais redoutable : le bulletin de vote.
Il est temps que la participation électorale redevienne massive, afin de balayer cette classe politique usée, qui abîme ceux et celles qui veulent sincèrement servir l’intérêt général. 

Maurice Gironcel n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Mais il illustre ce mal français : le décalage entre les discours et les actes, entre la vertu proclamée et la réalité du pouvoir.
Mes amis, retenons ces mots de Victor Hugo (Les misérables - Tome 1 - 1890) :
« Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. »

TOUSSAINT Daniel
Centriste,  Saint Denis d’abord !



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